Partie 1 — La pureté du commencement

Ainsi parle le Seigneur :

Au commencement, les prédications de Mon Évangile étaient pures, exemptes de mensonge.
La puissance de la Vérité transformait ceux qui venaient à Moi — et c’était au prix de leur vie.

Celui qui M’acceptait savait qu’il pouvait tout perdre : sa maison, sa famille, ses biens, sa propre vie.
Alors, leurs conversions étaient réelles, leur repentance profonde, et leur engagement total.

Ils ne M’offraient pas seulement leurs paroles, mais leur souffle, leurs jours, et leur avenir.
Et Moi, Je répandais sur eux Mon Esprit, et Mon feu les saisissait rapidement.
La Vérité qu’ils recevaient était pure, sans mélange.
Alors les chaînes tombaient, les corps étaient guéris, les cœurs restaurés.

Les persécutions ne pouvaient les éteindre, car le feu en eux brûlait plus fort que les flammes des bûchers et plus fort que les crocs des lions.
C’étaient des disciples, pas seulement des croyants ; des témoins prêts à mourir, pas seulement des auditeurs.

Partie 2 — L’honneur selon Mon Royaume

Ainsi parle le Seigneur :

Dans Mon Royaume, les mesures des hommes ne valent rien.
Ce que le monde estime grand, Je l’abaisse. Ce que le monde méprise, Je l’élève.

Il est écrit :
« Les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont nécessaires ; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur… Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. » (1 Corinthiens 12:22-25)

Mais beaucoup honorent seulement leurs proches, leurs amis, leurs cercles intérieurs.
Ils recherchent ceux qui leur ressemblent, ceux qui brillent aux yeux des hommes, et ils laissent de côté les plus discrets, les plus fragiles, les inconnus.

Ce n’est pas ainsi que Je bâtis Mon Église.
Car Mes yeux s’arrêtent sur celui qui se croit insignifiant, sur celle qui passe inaperçue, sur l’ouvrier silencieux qui Me sert dans l’ombre.

Je vous le dis : là où l’amour ne se manifeste pas envers ces membres-là, l’édifice entier perd sa force.
Honorez ceux que le monde ne regarde pas.
Servez ceux qui ne peuvent rien vous rendre.
Accueillez ceux qui ne comptent pas aux yeux des hommes.

C’est là que Mon Royaume se voit.

Partie 3 — Le brisement et la soumission totale au Saint-Esprit

Ainsi parle le Seigneur :

Si vous voulez que Mon Église reflète Ma gloire, vous devez Me laisser la bâtir, et non la construire par vos propres forces.
Car là où l’homme prend Ma place, il redonne l’autorité à l’ennemi, comme au jardin d’Éden.
C’est pourquoi tant d’assemblées portent Mon Nom mais ne reflètent pas Mon cœur.

La réforme que J’amène commence par les leaders.
Vous êtes censés être les gardiens de Mon troupeau, non par votre force, mais par Mon Esprit.
Et pour cela, vous devez passer par le brisement — ce chemin où vos ambitions, vos stratégies et vos sécurités humaines tombent, jusqu’à ce qu’il ne reste que Moi au centre.

Ne craignez pas le brisement : il est la porte vers la véritable autorité spirituelle.
Sans lui, vous reproduirez les erreurs de ceux qui ont bien commencé mais se sont égarés.

Les tentations seront de plus en plus subtiles.
Vous pourrez vous convaincre que c’est pour une bonne cause — pour aider les pauvres, soutenir les orphelins, étendre l’œuvre — mais si ce n’est pas Moi qui vous l’ai demandé, l’obéissance partielle est une désobéissance.
Et une désobéissance justifiée reste une rébellion.

Ne tombez pas dans l’illusion de Laodicée, pensant : « Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien », alors qu’en vérité vous êtes pauvres, aveugles et nus devant Moi.
Car vous pouvez croire que tout fonctionne bien, et pourtant avoir déjà dévié de Mon chemin.

Soumettez-vous entièrement à Mon Esprit.
Persévérez sur cette voie, car le jour vient où seuls ceux qui auront gardé leur cœur brisé et leur oreille attentive resteront fermes dans la tempête.