– Source Metula News Agency

Lire dans la presse française des articles affirmant que Donald Trump « coupe les vivres » aux « réfugiés palestiniens » en coupant le financement américain accordé à  l’UNWRA pourrait me donner la nausée si je ne savais pas à  quel point la presse française ment sur presque tous les sujets, et tout particulièrement lorsqu’elle traite de Donald Trump, ou lorsqu’elle aborde le conflit israélo-arabe.

Quasiment aucun article ne rappelle quelques points essentiels concernant l’UNWRA. Le premier de ces points est que, quelques mois à  peine après la création de l’UNWRA, en 1949, destiné à  s’occuper spécifiquement des réfugiés « palestiniens », les Nations Unies ont créé un organisme chargé de s’occuper de tous les réfugiés sur la Planète, l’UNHCR. La logique aurait voulu que les réfugiés « palestiniens » soient dès lors traités comme des réfugiés semblables aux autres, et que l’UNWRA disparaisse et se fonde dans l’UNHCR. Cela ne s’est pas fait, et les réfugiés « palestiniens » sont devenus des réfugiés entièrement à  part.

Le deuxième de ces points est ce qui a fait la spécificité de ces réfugiés au statut spécifique : les réfugiés « palestiniens » sont devenus les seuls réfugiés sur Terre qui sont autorisé à  transmettre leur statut de réfugié d’une génération à  l’autre ainsi qu’aux membres de leur famille par alliance.

En a résulté une perversion de la notion de réfugié : sont comptabilisés comme réfugiés « palestiniens » des gens qui n’ont jamais connu le territoire qu’ils sont censés avoir fui et dont les parents, parfois les grands parents, sont dans le même cas. Cela a aussi engendré une perversion de la mission d’une institution censée être un organisme d’aide aux réfugiés : alors que l’aide aux réfugiés qui s’applique à  tous les autres réfugiés sur Terre est destinée à  leur donner les moyens de s’intégrer dans la société qui les accueille, l’aide s’appliquant aux réfugiés « palestiniens » est conçue pour les maintenir dans leur statut de réfugiés et pour qu’ils ne s’intègrent pas dans ladite société.

A cette double perversion s’est ajouté assez vite ce qui explique et aggrave les deux critères précédents : les réfugiés « palestiniens », de plus en plus nombreux (puisqu’ils se transmettent leur statut par hérédité), se sont vus inculquer qu’ils retourneraient un jour dans le pays dont ils sont censés avoir été « chassés » (et dont ils n’ont jamais effectivement été chassés), Israël. L’inculcation s’est faite de plus en plus virulente avec la montée en puissance des mouvements terroristes « palestiniens » à  partir de la fin des années 1960. D’autant plus virulente que l’UNWRA a embauché graduellement pour lui servir de cadres des membres de ces mouvements terroristes (99% des 30 000 employés de l’UNWRA sont palestiniens. Ndlr.).

(UNWRA  : un sens très particulier de l’éducation)

La conséquence est que l’UNWRA n’est pas un organisme d’aide aux réfugiés « palestiniens », mais un « organisme de fabrication de réfugiés qui ne sont pas des réfugiés« 

 (sur cinq millions de réfugiés comptabilisés par l’UNWRA, il reste aujourd’hui environ 20 000 réfugiés de 1948-49, soit moins de 0,5 pour cent du nombre total). C’est un organisme qui maintient les réfugiés dont il est censé s’occuper et qui ne sont pas des réfugiés dans un statut de réfugiés, et qui les multiplie. Un organisme qui, en persuadant les réfugiés qui ne sont pas des réfugiés qu’ils vont « retourner » dans un pays dont ils n’ont jamais été chassés et où ils n’ont jamais mis les pieds et qui, en confiant des postes aux cadres de mouvements terroristes, fait des « réfugiés » dont il s’occupe des gens imprégnés de haine. Des individus prêts à  combattre un pays et un peuple qu’ils ne connaissent pas et dont ils ne savent rien, sinon sous l’angle de la haine qui leur a été enseignée.

L’UNWRA les décharge ainsi du souci de devoir songer faire autre chose de leur vie que devenir des assassins.

La conclusion qui devrait s’imposer est que l’UNWRA est une imposture, une monstruosité, l’outil d’une gigantesque prise d’otage, un instrument de propagande, de lavage de cerveau et d’incitation au meurtre.

Donald Trump a tiré cette conclusion. Il n’est pas le seul. Cette conclusion est celle qu’ont conçue depuis longtemps nombre de dirigeants israéliens de même que tous les historiens scrupuleux du Proche-Orient.

Mais Donald Trump, au contraire des autres hommes d’Etat de la Planète et de ses prédécesseurs aux Etats Unis,    a eu le courage et l’intégrité d’agir sur la base de cette conclusion.

Il ne coupe pas les vivres aux réfugiés « palestiniens ». Il reste environ 20 000 réfugiés de 1948-49, ai-je annoncé [et 500 000 qui ont effectivement le droit au statut de réfugiés selon l’administration U.S. Ndlr.]. Ces personnes auraient dû, si l’UNWRA n’avait pas été une imposture, recommencer leur vie dans le pays où ils se trouvent. Ce qui ne peut se faire, l’UNWRA les ayant confinés dans le statut de réfugiés.

Cinq millions de personnes comptabilisées par l’UNWRA se sont ajoutées aux authentiques réfugiés, ai-je rappelé. Elles ne sont pas des réfugiés. Elles ont été transformées en assassins effectifs ou potentiels

Si l’UNWRA devait ne plus avoir les moyens de faire ce qu’elle fait, ces cinq millions de personnes devraient songer à  faire autre chose de leur vie. Ce serait un grand pas vers la possibilité d’une situation plus paisible à  Gaza et en Judée-Samarie.

Donald Trump est un entrepreneur, un homme qui, toute sa vie, a réglé des problèmes et créé des opportunités, pas un homme qui a exacerbé des problèmes et détruit des opportunités.

Ceux qui lui reprochent de ne plus financer l’UNWRA voudraient que l’UNWRA continue à  faire ce qu’elle fait depuis bien trop d’années  ; ce qui signifie qu’ils veulent que l’imposture se perpétue, que la monstruosité et la prise d’otages perdurent, que le nombre de réfugiés, au lieu de se résorber comme c’est le cas partout sur Terre, ne fasse que croître et exacerber le différend israélo-arabe, que la propagande, le lavage de cerveau et l’incitation au meurtre perdurent.

Quel est leur but exactement ? Et puisqu’ils soutiennent aussi, ce qui est logique, l’entité corrompue appelée Autorité Palestinienne, que Donald Trump ne veut plus soutenir parce qu’elle est antisémite et parce qu’elle finance le terrorisme anti-israélien et la haine antijuive, quel est leur but en soutenant l’Autorité Palestinienne ?

Je laisse à  ceux qui me lisent le soin de trouver la réponse.

Par Guy Millière   © Metula  News  Agency

 

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