« QUE CELUI QUI A DES OREILLES ÉCOUTE CE QUE L’ESPRIT DIT AUX ÉGLISES ! »

 

Werner Woiwode, un serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, à tous ceux qui ont reçu la même foi précieuse avec nous, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !  (Selon 2 Pierre 1,1-2)

Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu seul, et lui-même est aussi celui qui s’est révélé à moi comme Père, il y a 34 ans. Cela a été précédé d’une rencontre radicale avec le Seigneur Jésus-Christ ressuscité, qui a changé ma vie. En un instant, après un profond brisement, j’ai été libéré de 15 ans de dépendance à l’alcool et aux drogues : Je suis né de nouveau !

Dans cette lettre, il est question d’un message de Jésus-Christ à son Église. A ceux qui lui appartiennent véritablement, mais aussi, à ceux qui pensent faire partie de l’Église du Seigneur et ne se doutent pas qu’ils se trouvent à l’extérieur.

Voici les paroles du Seigneur que j’ai entendues :

 

« MON ÉGLISE EST EN ÉTAT D’URGENCE ! »

Mon corps est gravement et mortellement malade. Mais vous n’y croyez pas. Vous ne le reconnaissez même pas parce que vous dormez ou parce que vous êtes trop occupés. C’est le sommeil de la justice propre, de l’autosatisfaction, de l’égoïsme, de l’autodétermination et de la tiédeur. Et d’autres n’entendent pas parce qu’ils se trouvent « dans la roue du hamster », piégés dans un activisme religieux, charnel, spirituel.

Je veux tous vous ramener, parce que je vous aime, parce que je veux que vous soyez avec moi et afin que vous deveniez ceux et celles que vous êtes destinés à être et que vous fassiez ce pourquoi je vous ai appelés ! Je veux vous équiper à nouveau, parce que dans l’état actuel, beaucoup d’entre vous sont perdus, alors qu’ils sont convaincus d’être sauvés.

Il y a trois domaines dans lesquels vous devez être éveillés à la vraie vie et dans lesquels Je désire vous rappeler :

PREMIER DOMAINE :

J’ai contre vous que vous avez quitté votre premier amour. Faites demi-tour et revenez à votre premier amour! 

Car vous m’avez abandonné, Moi, la source fraîche d’eau vive, et vous avez préféré creuser des citernes crevassées et nauséabondes. Venez, vous tous qui êtes fatigués et chargés. Je vous donnerai du repos. Je veux établir ma demeure en vous.

« Demeurez en moi, comme moi en vous. » (Jn 15,4 La Colombe) 

J’aimerais vous rappeler à cette relation d’amour la plus profonde de toutes. Mon Père et moi aspirons profondément à une relation de ce genre, à travers laquelle nous désirons nous révéler à vous.

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17,3).

Plus vous me connaîtrez intimement et profondément, plus votre amour deviendra fort et passionné. Souvent, vous recevez beaucoup d’informations à mon sujet et celui du Père, mais vous êtes loin de nous connaître. Il n’y a qu’une seule façon de connaître et d’aimer quelqu’un : nous devons passer du temps ensemble. Nous vous attendons et nous voulons passer du temps avec vous pour que vous puissiez faire notre connaissance. Je ne vous ai jamais laissé dans le doute quant à ce que signifie nous aimer et nous connaître, moi et le Père.

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. » (Jn 14,21). 

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. » (Jn 15,10). 

Le contraire est tout aussi clair et univoque.

« Celui qui ne m’aime pas, ne garde pas mes paroles. » (Jn 14,24). 

La mesure de votre amour pour le Père et pour moi n’est donc pas la fréquence avec laquelle vous nous affirmez votre amour, ni la merveilleuse manière dont vous nous chantez des chants de louange et d’adoration. Ni combien de bien vous faites encore et encore, mais c’est votre obéissance joyeuse à mes commandements. Ce qui se cache derrière l’étiquette « chrétiens » est profondément honteux. Le contenu ne correspond pas à ce qui est écrit dessus. Vous vous dites chrétiens, mais en vous il y a peu ou rien à voir et à reconnaître qui provient de moi. Une fois encore, je frappe à la porte de votre cœur et vous demande la permission d’entrer (Apocalypse 3,20). Beaucoup d’entre vous me laissent devant la porte. Certains d’entre vous m’autorisent à leur rendre visite de temps à autre. Mais je ne veux pas vous rendre visite en tant qu’invité de temps en temps. Je suis le propriétaire ! Le « temple » m’appartient – que ce soit votre corps ou l’Église entière. C’est mon Église, mon corps et vous êtes appelés à être des membres vivants de mon corps. Par conséquent, vous ne pouvez m’avoir que complètement ou pas du tout. Et de la même manière, vous ne pouvez que vous mettre entièrement ou pas du tout à ma disposition. A la fin des temps, ceux qui prétendent croire en moi, mais qui ne sont pas prêts à me donner toute leur vie, deviendront les plus grands ennemis et persécuteurs de ceux qui sont vraiment mes disciples/adhérents. Je vous le dis très clairement :

« Quiconque, en effet, voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mt 16,25)

« C’est pourquoi, bien-aimés, écoutez et préparez-vous au départ. Levez-vous et revenez à moi ! » 

 

DEUXIÈME DOMAINE :

J’ai contre vous que vous vous êtes détournés de ma Parole. Revenez à ma Parole.

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. »  (Jn 1,1-3).

Déjà ces premiers versets devraient vous faire prendre conscience du pouvoir extraordinaire de ma Parole ; ils devraient vous amener à vous repentir et vous conduire à une plus grande faim de ma Parole.

« La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire » (Jn 1,14a).

Ce passage montre très clairement que la Parole ne peut être dissociée de ma personne.  Celui qui se sépare de la Parole se sépare de moi et du Père. Si vous voulez nous connaître mieux et plus profondément, c’est d’abord à travers ma Parole. Vous y découvrirez qui je suis, comment je suis et ce que je fais. C’est une vue ouverte sur mon cœur, mes pensées, mes sentiments, mon caractère et mon être. Comment pourriez-vous me connaître et m’aimer sans connaître et aimer ma parole ? Jour et nuit, des paroles de toutes sortes vous submergent : TV, journaux, sms, WhatsApp, courriels, etc. Tout un chacun requiert votre attention, pénètre vos pensées et vos sens et fait de vous des esclaves et des prisonniers. De cet état frénétique, désorienté, addictif, qui prend toujours plus d’ampleur, je vous rappelle à ma Parole. Dans le repos de ma Parole éternelle.  Des Paroles dans lesquelles réside ma puissance créatrice – en relation avec l’Esprit Saint. Je parle et les choses viennent en existence ! Vous avez un besoin urgent de ma personne, mais vous avez tout autant un besoin urgent de ma Parole. Beaucoup d’entre vous ont la Parole, mais ne l’écoutent ni ne la lisent. D’autres la lisent même, mais ne la mettent pas en pratique. Cela la rend complètement inutile et inefficace.

« [Vous ne pouvez pas] vivre de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Mt 4,4). « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »  (Mt 24,35).

Comment voulez-vous apprendre et progresser dans la connaissance sans ma Parole ?

« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. »  (2 Tm 3,16-17).

Comment voulez-vous être sûr, dans l’obscurité croissante, que vous êtes et que vous restez sur la bonne voie ?

« Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. »  (Ps 119,105).

Vous voyez, si vous vous détournez de la Parole, vous ne deviendrez jamais des fils et des filles matures de votre Père. Vous vous perdrez ; peut-être même pour l’éternité. Lequel d’entre vous désire vraiment cela ? Ces conséquences devraient vous amener à vous tourner vers ma Parole.

« Faites demi-tour, levez-vous et revenez à ma Parole. »

 

TROISIÈME DOMAINE :

J’ai contre vous que vous vous êtes séparés de vos racines. Revenez à la compréhension de vos racines, aux Juifs, à Israël.

« Car le salut vient des Juifs » (Jn 4,22).

Enfants bien-aimés, votre frère Paul vous explique, dans sa lettre aux Romains, la signification de vos racines. Tout d’abord, il précise clairement que je ne me suis pas détourné de mon peuple :

« Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple [Israël] ? Certes non ! Mais, par leur chute, le salut a été donné aux païens, afin de provoquer leur jalousie. » (Rm 11,1+11)

Puis il explique ma manière d’agir envers mon peuple choisi, Israël, et envers les croyants des nations, par le biais de l’image de l’olivier franc. Israël est cet olivier franc. À cause de leur désobéissance, certaines branches de cet arbre ont été retranchées. Par ma grâce, vous, les croyants des nations, alors que vous étiez des branches sauvages, vous êtes maintenant greffés sur les branches de l’olivier franc et vivez de la même racine. Mais en même temps, je vous préviens de ne pas vous élever au-dessus d’eux. Car :

« Ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Rm 11,18) 

Il devrait être clair pour vous, fils et filles bien-aimés, qu’en tant que branches greffées, vous devez être reliés à vos racines pour être viables. Les Pères de l’Église se sont délibérément séparés de tout ce qui est juif. Ma communauté vivante, qui, au début, ne comprenait que des gens de mon peuple, Israël, mais qui a ensuite été rejointe par des non-Juifs, est devenue une Église morte parce qu’elle s’est séparée de ses racines juives. C’est ainsi que l’Église a perdu toute sa force jusqu’à aujourd’hui.

« Tu as le renom d’être vivant, mais tu es mort. » (Ap 3,1)

La théologie du remplacement est ainsi née et a infiltré mon Église dans le monde entier, depuis l’Europe. Cette théologie stipule que j’ai répudié et condamné les Juifs/Israël et que je vous ai donné leur place, à vous, l’Église chrétienne. C’est un terrible mensonge et une hérésie. Moi, le Dieu d’Israël, j’ai déjà promis à votre père dans la foi, Abraham, et à sa postérité (les Juifs/Israël) :

« Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira. »  (Gn 12,3)

C’est une terrible tragédie que vous vous soyez non seulement séparés de vos racines, mais que vous soyez aussi devenus une malédiction pour eux. Je n’ai pourtant jamais dissimulé mes plans et mes intentions que j’ai prévus avec eux et avec vous :

« Mais maintenant, en Christ-Jésus, vous qui autrefois étiez loin [et perdus], vous êtes devenus proches par le sang de Christ. Car [Jésus est] notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, en détruisant le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair. Il a créé en sa personne, avec les deux [Juif et païens], un seul homme nouveau pour les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix, en faisant mourir par elle l’inimitié. Car par lui, nous avons les uns et les autres accès auprès du Père dans un même Esprit. » (Ep 2,13-18 extraits)

Tous les deux, vous êtes le nouvel homme, mon Église, composée de Juifs et de Païens qui croient en moi, Jésus-Christ. Vous êtes faits l’un pour l’autre ; une famille avec le même Père, le Dieu d’Israël. En mourant sur la croix, j’ai moi-même payé un grand prix et rendu possible cette réconciliation.

Mais qu’avez-vous fait en tant qu' » Église  » ? Au lieu de les aimer, de les honorer et de les embrasser, vous les avez maudits, trahis, rejetés, dénigrés, déshonorés, calomniés, persécutés, maltraités, assassinés et véritablement massacrés. Et ceci en mon nom, le Roi des Juifs et leur Messie qui revient. Qu’avez-vous fait ? Quelle terrible injustice vous avez commise envers eux ! La haine, mais aussi l’indifférence à l’égard d’Israël, mon peuple élu, persistent jusqu’à ce jour. Vous ne devez pas tolérer ces maux dans ma communauté, vous devez les démasquer et complètement les exterminer ! Israël est « Mon premier-né, La prunelle de mes yeux ». Vous ne pouvez sans doute pas mesurer dans toute sa profondeur ce que vous nous infligez, au Père et à moi, quand vous vous opposez à votre frère aîné et quelles conséquences redoutables en découlent pour vous. C’est pourquoi, enfants bien-aimés, je vous exhorte :

« Venez, levez-vous, faites demi-tour et revenez à la compréhension de vos racines. »

Ici se termine le message que le Seigneur m’a donné.

 

Werner Woiwode, Suisse, Juillet 2019 

« Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore, que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint soit encore sanctifié ! Voici : je viens bientôt, et j’apporte avec moi ma rétribution pour rendre à chacun selon son œuvre. » (Ap 22,10-12)

Bénédictions et salutations 

 « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier ; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !  Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera.  Frères [et sœurs], … Je vous en conjure par le Seigneur, que cette lettre soit lue à tous les frères [et sœurs]. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! » (1 Th 5,23-28)

Source: https://www.gebet.ch/fr/news-details-fr/?tx_ttnews%5Btt_news%5D=383

Transmis par Thierry Wasserfallen