Suite. Les premiers chapitres peuvent être lus dans : LIVRES

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »  (Matthieu 22/39).

Il est dit de ce commandement qu’il est aussi important que celui décrit dans le chapitre précédent, à savoir : aimer Dieu.

« Aimer », dans sa définition la plus simple, c’est d’avoir les plus hauts et bons sentiments envers quelqu’un.

« Notre prochain », ce mot s’apparente à proche, ce qui veut dire pour nous : notre famille, nos voisins, nos collègues de travail, nos sœurs et frères en Christ, en fait : toute personne que l’on rencontre dans notre quotidien.

« Comme toi-même » incite les croyants à mesurer leur amour pour les autres à la mesure de ce qu’ils souhaitent pour eux-mêmes.

Pour accomplir le « second commandement », Jésus, le Fils unique du Père, descend du ciel sur cette terre, et devient notre prochain. Là, sans jamais se lasser, il parcourt la terre de Palestine, s’approche des humbles et des puissants pour leur faire du bien et leur parler de Dieu, annonçant la bonne nouvelle du salut. Il touche des lépreux, chasse les démons, guérit les malades et ressuscite des morts. Il est ému de compassion face à la misère, aux souffrances des hommes. Et c’est plus que lui-même qu’il aime ceux dont il s’était fait le prochain, puisque c’est pour eux, pour nous, qu’il laisse sa vie, qu’il donne son corps et que son sang est versé. Ayant la vie de Christ en nous, laissons son amour parfait s’exprimer pour Dieu comme pour notre prochain.

Dans le Nouveau Testament, on appelle Dieu : Père et les chrétiens, on les appelle enfants de Dieu et par conséquent : frères et sœurs en Jésus Christ. Nous démontrons ainsi un côté familial entre nous.

Comme dit dans le verset : Jean 13/34 et dans bien d’autres : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ». 

Nous avons aussi dans ce même cadre d’idées de multiples recommandations et je vous en cite quelques-unes :

Galates 5/13 : « Mais vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres ».

Hébreux 13/1 et 2 : « Persévérez dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir ».

Romains 12/10 : « Ayez de l’affection les uns pour les autres comme des frères qui s’aiment ; mettez du zèle à vous respecter les uns les autres ».

Philippiens 2/3 : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ».

Éphésiens 4/31 et 32 : « Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ ».

1 Pierre 3/8 : « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité ».

Cette liste est loin d’être terminée, il suffit que vous lisiez la Bible pour vous en convaincre, mais rien qu’avec ces versets, sortons-en les mots principaux pour notre relation entre enfants de Dieu : service, persévérance, hospitalité, affection, respect, humilité, bonté, pardon réciproque, compassion. On pourrait y ajouter : bienveillance, paix, solidarité, tempérance, …

Pensons bien que toutes ses qualités de cœur ne peuvent pas être exercées seulement qu’entre chrétiens, sinon, ce serait de l’hypocrisie. Elles doivent être naturelles en nous et dirigées envers tous.

Notre appartenance à Dieu est définie aussi dans ses versets de 1 Jean 4/7 et 8 : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour ».

Vous me direz : « Ce n’est pas évident et j’ai besoin d’une grande transformation, car, ma vieille nature, mon mauvais caractère est toujours très fort en moi ». Comme je vous comprends, car nous avons notre vieille nature, notre mauvais caractère, qui persistent malgré notre conversion. Tout ne disparaît pas du jour au lendemain et chacun à chaque jour doit mener un combat contre ses mauvais penchants. Tout ne tombe pas du ciel, sinon comment pourrions-nous prouver notre amour pour Dieu ?

Dans cette lutte, nous avons comme allié le Saint Esprit et je vous invite à lire ce verset : Romains 12/2 : « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait ». Grâce à nos prières et à notre volonté de vouloir changer de comportement, Il nous aidera à adopter de nouvelles pensées, de nouveaux désirs, de nouveaux objectifs, de nouvelles initiatives, qui soient conformes à la volonté de Dieu qui est bonne, agréable et parfaite.

Par le renouvellement de notre intelligence, nous structurons notre pensée, et par conséquent notre vie, selon la parole de Dieu. Nous devons nous voir comme Dieu nous voit, voir les autres comme Dieu les voit, voir le monde comme Dieu le voit. Le Saint Esprit nous aidera à identifier nos fausses conceptions de la vie, nos fausses attentes, et Il nous aidera à y renoncer. En même temps nous adhérons à la conception biblique de la vie. Le renouvellement de l’intelligence englobe tout cela et va à l’encontre de l’idée selon laquelle notre sanctification aurait lieu de manière instantanée et facile à travers une expérience mystique.

Aussi, je vais me permettre de vous donner un petit conseil pour vous aider : chaque soir, avant d’aller dormir, faites le bilan de votre journée, reconnaissez où vous avez manqué le but et chaque matin, donnez-vous des objectifs, cela prend deux minutes. Vous verrez au bout d’un petit temps, votre transformation s’opérer, vous irez de victoires en victoires, ne lâchez rien.

Il est facile d’aimer ses ami(e)s, mais la parole de Dieu nous demande que notre amour se répande bien plus loin et je vous invite à lire ses versets : Matthieu 5/ 43 à 48 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ».

Le Seigneur Jésus nous enseigne que nous devons manifester de l’amour pour nos ennemis. Nous devons prier pour eux. Pendant que beaucoup rendront le bien pour le bien, nous devons rendre le bien pour le mal ; et ceci est un bien plus noble principe que celui par lequel la plupart des hommes agissent. Les autres saluent leurs frères, et étreignent ceux qui sont de leur propre parti, qui suivent leurs voies et leurs opinions, mais nous ne devons pas emprisonner ainsi notre marque d’affection.

Voici quelques conseils dans ce domaine que nous donne la Bible :

1 Pierre 3/9 : « Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction ». 

Romains 12/14 : « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas ». 

Romains 12/20 et 21 : « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien ». 

Romains 12/19 : » Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : A moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur ».

Nous devons aimer tout le monde et tout le monde ne nous aimera pas, même certains deviendront des ennemis. Dès lors, il ne sera pas toujours évident d’appliquer ici la Parole de Dieu surtout qu’Elle dit aussi en Éphésiens 4/26 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ».

J’ai travaillé en tant qu’agent pénitencier pendant une dizaine d’années et par la suite comme inspecteur de police pendant 25 ans. Je vous prie de croire que les personnes que j’avais face à moi n’étaient pas des enfants de chœur, bien au contraire. En devenant chrétien, je devais changer d’attitude par rapport à elles. Alors, plutôt d’être dans la haine ou en colère, je les ai regardées d’une manière différente, à savoir, que je recherchais en ces personnes méchantes, la petite parcelle de bien qu’ils leurs restaient. Je me suis alors basé sur celle-ci pour ne pas leur porter un jugement excessif, pour travailler dans un esprit de paix intérieure et pouvoir prier pour elles.

J’avais aussi des supérieurs hiérarchiques qui ne m’appréciaient pas trop et elles auraient bien aimé me voir perdre mon boulot. C’était vraiment difficile de m’interdire toute animosité par rapport à elles, surtout que cela a duré plusieurs années. Maintenant, je reconnais que tout ce combat sur moi-même m’a été profitable, car, Dieu a retourné des situations qui m’étaient très défavorables au départ en bénédictions.

Aimer nos ennemis est au minimum : ne pas penser, ne pas agir, comme eux. En tout temps et en toutes circonstances, gardons une bonne réputation et donnons de cette manière un excellent témoignage pour Dieu. C’est ainsi que les événements peuvent changer en notre faveur et surtout être agréable à Dieu.

En restant dans le cadre d’aimer son prochain, je vous invite à regarder notre situation en tant que chrétien par rapport à notre monde actuel.

Certains chrétiens, même des responsables d’églises et je pense qu’ils sont nombreux, sous prétexte que le monde nous hait, nous enseignent que nous ne pouvons pas être membre d’une association non chrétienne, même si cette dernière est de bienfaisance. Il faudrait alors vivre en n’ayant que des rapports strictement minimums avec le monde extérieur. Ils énoncent alors ce verset : Jean 15/18 « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous ».

En général, le terme « monde » représente l’ensemble de la société. Cette dernière est bien souvent indifférente ou hostile à Dieu et dominée par la puissance de satan appelé le prince de ce monde.

Voici le contexte historique de ce verset : en parlant du monde, le Seigneur a d’abord à l’esprit les autorités juives qui sont les vrais coupables du meurtre du Christ. En effet, les Romains furent les instruments de la crucifixion, mais non les instigateurs. De plus, dès le début de l’Église, après la Pentecôte, ce sont les groupes religieux d’Israël qui vont persécuter les chrétiens. Ce n’est que bien plus tard que Rome va faire de même. Les écritures enseignent qu’il y a un Dieu unique et que Jésus-Christ est le seul médiateur entre le Créateur et les hommes. Cette position est totalement inacceptable par ceux qui dans leur soif de pouvoir utilisent la religion pour faire pression sur autrui. C’était le cas des pharisiens du temps du Christ.

Maintenant, remettons ce verset dans le contexte de notre monde actuel : les hommes du monde aiment ceux qui vivent comme eux, ceux qui cèdent aux tentations de la chair, ou des personnes bien éduquées mais qui vivent de façon égoïste. Ce principe fondamental explique pourquoi le monde hait le croyant : la vie juste du chrétien met en lumière les péchés de l’incroyant. Ce dernier ne peut supporter d’être exposé à cette lumière. Au lieu de changer sa conduite répréhensible, il s’efforce de détruire ce qui la révèle avec tant de clarté.

Aujourd’hui, où il est interdit d’interdire et où tout est acceptable, Jésus, qui a annoncé qu’il n’y avait qu’une seule vérité, est plutôt le mal venu ; son enseignement intransigeant, qui établit un clivage très net entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux. Il va carrément à l’opposé de ce qui est considéré comme la sagesse occidentale. De plus, Jésus ne tolère aucun rival et se présente comme le seul chemin qui mène au ciel et l’unique moyen de salut. De telles affirmations ne sont pas supportées dans une société qui se veut pluraliste ; alors, beaucoup veulent le faire taire. Ceux qui croient au message absolu des Textes Sacrés sont généralement mal vus ; au mieux, comme des bigots, et au pire, comme dangereux.

Ces chrétiens confirmeront leurs dires par ces versets : 2 Corinthiens 6/14 à 18 : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant ».

Paul doit faire face à une fronde ouverte contre son enseignement par un certain nombre de membres de l’église de Corinthe qui sont influencés par des faux apôtres qui se sont introduits dans l’église comme des loups dans une bergerie. Paul s’adresse aux véritables croyants et les exhorte avec passion à ne pas s’engager dans des alliances boiteuses avec les non-croyants. L’apôtre ne veut pas que les croyants participent aux cultes païens dégénérés et aux orgies qui les accompagnent, ni aux fêtes païennes qui sont de véritables partouzes. Quand il rédige cette lettre, Paul a surtout à l’esprit des associations à long terme qui impliquent des compromissions au niveau de la foi.

Nous ne devrions pas nous engager dans des amitiés avec de mauvaises personnes et des incrédules. Quoique nous ne puissions pas éviter complètement de les voir ou de les entendre, nous ne devons pas cependant les choisir en tant qu’amis. Nous ne devons pas nous afficher nous-mêmes avec ceux qui pratiquent le péché. Cet enseignement revêtait une importance particulière pour les Corinthiens en raison de la menace que représentaient la présence de faux docteurs et le contexte païen dans lequel ils se trouvaient. Cependant, ce commandement ne signifie pas que les croyants devraient cesser toute relation avec des non-croyants.

Il est clair qu’en tant que jeune converti, il y a des activités que l’on ne peut plus exercer, comme par exemple : continuer à participer dans une religion non chrétienne ; être dans une association ayant une morale peu recommandable ; côtoyer des racistes ; être membre d’un parti politique prônant la violence, etc. et etc…

Je crains que tous ces chrétiens qui disent que le monde nous hait et que l’on doit éviter autant que possible son influence, c’est peut-être qu’ils ont peur du monde, qu’ils ont peut-être aussi de la haine pour le monde, qu’ils se protègent de tout ce qu’ils pourraient les faire tomber…

Soyons sincères aussi, dans notre monde actuel, à l’exception des chrétiens vivant dans des pays où la religion chrétienne n’est pas tolérée, de manière générale, nous vivons dans la paix, dans la sécurité, dans la liberté religieuse, dans la liberté d’expression …

Franchement, parfois, on se plaint aisément, une petite accroche avec quelqu’un nous fera dire que l’on est persécuté, alors, n’exagérons pas non plus, bénissons notre Seigneur pour notre vie tranquille. Il est aussi impossible de donner de l’amour à son prochain si dans notre cœur, nous avons de l’animosité par rapport au monde où nous vivons.

En plus, le monde n’est pas toujours aussi mauvais qu’on le dit, je prends pour exemple dans cette période de pandémie, on a vu des restaurateurs donner gratuitement des repas au personnel infirmier, on a vu lors du manque de masques, des couturières prendre de leurs temps pour en confectionner aussi gratuitement, on a vu ce merveilleux personnel médical travailler au péril de leurs propres santés pour soigner les malades, on a vu toutes sortes d’actions solidaires,… Qu’avons-nous vu de nos églises ? Franchement, je n’ai pas vu grand-chose.

Je vous prie de croire que dans la période où je travaillais dans les prisons, j’ai reçu de nombreuses insultes, des menaces, même de mort. Je peux dire que je n’étais pas trop aimé, même pas du tout. Malgré cet état de fait, je suis resté imperturbable, je n’ai jamais cédé à la moindre menace. Vous savez quoi, par deux reprises, à la fin de mon service, j’ai été suivi à des périodes différentes par deux ex-détenus qui venaient d’être libérés, ils auraient pu facilement me faire du mal. En attendant mon train, j’étais donc à la cafétéria et vous savez quoi, ils m’ont payé un pot et ils m’ont dit : « toi, tu étais un dur, un incorruptible, et tu as toujours été correct ». En fait, j’avais gagné le respect. Voyez-vous, se faire maltraiter pendant un temps peut parfois vous devenir profitable. Les événements peuvent changer en votre faveur, gardez confiance en notre Dieu.

Maintenant, continuons cette étude avec d’autres versets : Jean 17/14 à 18 « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin. Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde ».

1 Corinthiens 5/9 à 11 : « Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, non pas d’une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme ». 

Jésus n’a pas prié que ses disciples puissent être ôtés du monde, qu’ils puissent échapper à la rage des hommes, car ils avaient un grand travail à faire pour la gloire de Dieu, et le bienfait de l’humanité. Mais il a prié pour que le Père les garde du mal, les garde d’être corrompus par le monde, qu’ils soient purifiés des restes du péché dans leurs cœurs, et du pouvoir et de l’habileté de satan. Donc qu’ils puissent passer à travers le monde comme à travers un pays ennemi, comme lui l’avait fait. Ils ne sont pas laissés ici pour poursuivre les mêmes objectifs que ceux des hommes qui sont autour d’eux, à savoir le monde, mais pour glorifier Dieu, et servir leur génération.

L’apôtre Paul nous donne une différence avec les impudiques du monde… Et avec les impudiques qui se nommeraient frères, à savoir, certains membres d’églises qui ont toute l’apparence d’être convertis et, qu’en aucun domaine, on ne voit de changement en eux. Pour les premiers, il n’est pas possible de les éviter, donc, à nous de faire attention, pour les deuxièmes, nous avons à refuser toute relation, même à les expulser de notre vie ou même de l’église, ceci certainement après plusieurs avertissements et si ces faux chrétiens ne veulent pas comprendre.

Bien souvent, le chrétien ne peut pas faire autrement que de nouer certaines relations avec des pécheurs et des méchants, mais il ne doit pas participer à leur péché ou à leur méchanceté ainsi qu’à les approuver, par contre, le chrétien doit aimer le pécheur, car Dieu a tellement aimé le monde…

Il est temps maintenant que je vous donne une illustration de tout ce qui vient d’être dit, supposons que :

Je suis un jeune converti et je suis un footballeur amateur jouant dans mon club local. Est-ce que Dieu va me demander d’arrêter de jouer au foot ? La réponse est non, mais Il va vous dire : « Avant, quand tu jouais un match, tu étais hargneux vis-à-vis de tes coéquipiers, surtout envers celui qui fait des erreurs, tu savais rouspéter quand un adversaire te faisait un tacle sévère ou quand tu considères que l’arbitre a sifflé une faute qui était inexistante pour toi, à la fin du match, tu savais râler grave en cas de défaite, tu savais aussi à la fin du match, boire quelques bières outre mesure …

Eh bien, maintenant, tu vas apprendre à être fair-play envers tes coéquipiers et tes adversaires, tu vas respecter l’arbitre, tu ne vas plus lancer des jurons à la moindre de tes erreurs ou erreurs des autres, tu vas faire attention de ne plus boire de bières avec excès … Tu es mon enfant et tu fais ma joie, avec ton changement d’aptitude, tu vas peut-être subir le rejet par certains, mon Fils a subi le même sort et même bien pire pour toi, alors persévères, car, tu en verras les fruits pour toi-même comme pour les autres.

Je vous donne une réponse de la Parole de Dieu à donner à ses chrétiens qui se permettent de diriger la vie des jeunes dans la foi, à dire hors du cadre expliqué plus haut de quitter ceci ou cela : 1 Corinthiens 7/20 à 24 « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Les croyants appartiennent à Christ car ils ont été rachetés au prix de sa vie.

Ainsi les chrétiens ne doivent pas être esclaves des hommes, c’est-à-dire subir la volonté des autres à propos de la manière dont ils doivent vivre. Car Christ est maintenant leur propriétaire ; et sa volonté est que chacun demeure dans l’état où il était quand il est devenu chrétien, avec cette différence : en Christ il fait face à la vie en communion avec Dieu.

Quand je me suis converti, j’étais donc agent pénitencier. A l’église des chrétiens me disaient : « tu dois quitter ce métier, car, tu portes une matraque et tu pourrais frapper quelqu’un ». Quand j’étais policier, des chrétiens me disaient : « tu dois quitter ce métier, car, tu portes une arme et tu pourrais tuer quelqu’un ». Évidemment, je n’ai pas agi comme ils me le disaient et bien heureusement. En fait, comme agent pénitencier, en Belgique, on ne portait pas d’arme et je n’ai jamais frappé personne. Comme policier, oui, je portais une arme à feu, mais je ne l’ai jamais sortie de sa gaine sauf pour les entraînements. J’ai vu la protection de Dieu à maintes reprises dans mes professions. Aussi, j’avais lu en Matthieu 8/13 : « Puis Jésus dit au centurion : Va, qu’il t’advienne selon ta foi. Et à ce moment même le serviteur fut guéri ». Christ n’avait pas dit au centurion qui était donc un militaire haut placé et occupant du territoire d’Israël de quitter son métier, bien au contraire, Il l’a bénit et même guérit son serviteur.

Il est encore dit en Luc 3/12 à 14 : « Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde ». Il est donc recommandé aux publicains (collecteurs d’impôts) d’être parfaitement honnêtes dans toutes leurs affaires. Comme ils passaient généralement pour des escrocs, l’honnêteté serait le signe le plus évident de leur repentance. Enfin, il est exhorté aux soldats à renoncer à tous les péchés pratiqués habituellement par les hommes à l’armée : l’extorsion, la fraude et le mécontentement.

Il n’y a donc pas lieu de changer ses conditions de vie, ses activités professionnelles, ses loisirs, … tant que ceux-ci ne sont pas en opposition avec la foi chrétienne. Évidemment, des activités ayant trait aux vols, à l’occultisme, à la prostitution… il est indéniable, que celles-ci doivent être stoppées et changées. Nous devons laisser agir le Saint Esprit dans chacun d’entre nous et en son temps et s’il y a lieu, Il dira à chacun ce qu’il doit faire. Il est triste de constater que beaucoup de chrétiens ont oublié d’où ils viennent. Avant la conversion, on était comme les gens du monde que l’on critique si facilement. Des chrétiens deviennent arrogants avec un air supérieur, donneurs de leçons, oubliant qu’ils étaient autant pécheurs que les personnes qu’ils critiquent. Comment est-il possible d’avoir de l’amour pour son prochain avec un tel état d’esprit ? Plutôt que de montrer un doigt accusateur envers les non chrétiens, disons-leurs en qui nous croyons, en quoi nous croyons, cela changera complètement notre relation avec eux et laissons-leurs le temps, comme une semence que l’on met en terre, de faire croître nos paroles dans leurs cœurs.

Notre amour pour autrui comme pour Dieu ne se limite pas en pensées ou en paroles, mais en actes aussi comme il est dit en : 1 Jean 3/18 : « Petits-enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité ». Dieu nous donnera de nombreuses possibilités dans nos vies afin de démontrer notre amour par de petites actions pour notre prochain, ne les manquons pas.

Je voudrais aussi vous prévenir qu’en portant de l’amour pour son prochain, beaucoup de personnes ayant de mauvaises intentions voudrons profiter de vous ou tenter de vous duper. L’amour ne veut pas dire tout accepter, ayons de la sagesse et du discernement dans ce qu’il nous est proposé.

Notons aussi en 1 Pierre 4/8 : « mais, avant toutes choses, ayant entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés ». L’amour nous fera éviter un grand nombre de péchés que nous pratiquions avant notre conversion. Aussi, dans la mesure où nous pardonnons les péchés d’autrui, Dieu nous pardonne aussi les nôtres comme dit en Marc 11/25 et 26 : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ».

Ce chapitre n’est qu’un petit exposé, aussi malheureusement, l’amour de notre prochain est un sujet qui est généralement peu prêché dans nos églises et pourtant capital pour notre salut. Nous avons reçu l’amour de Dieu, répondons à cet amour par l’amour que nous portons à notre prochain.

 


Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

MAV : j’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com