Le 1er siècle : l’église primitive

 

Concernant le 1er siècle, je vous invite à lire les contextes historiques du Nouveau Testament.  Il est capital que vous lisiez cette étude, car elle est relative à l’église primitive qui est relatée dans la Bible.

Elle est donc reconnue comme la seule église qui est en accord avec la Parole de Dieu.  Par la suite, on ne verra que des déviations, apostasies, réformes, hérésies … apportés à cette dernière.

Je vous ajoute seulement ici, un fait important qui s’est déroulé durant cette période et ce fait en plus donne suite à une prophétie de Jésus Christ concernant le temple.  Celle-ci s’est réalisée très peu de temps après Sa résurrection.

Matthieu 24/1 et 2 : « 1 Comme Jésus s’en allait, au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. 2 Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée ».

Bien que décontenancés par les croyances d’un Dieu unique des habitants, les Romains laissent ceux-ci libres de s’organiser comme ils l’entendent sous l’autorité de leur tribunal religieux, le sanhédrin.  Mais les Juifs ne manquent pas de se quereller et de se diviser sur la conduite à tenir vis-à-vis de l’occupant.

Les grands prêtres et le parti des Pharisiens s’accommodent de l’occupation étrangère tandis que dans les milieux populaires, la secte des Zélotes appelle à la résistance et veut hâter la réalisation des promesses divines.

Les Zélotes déclenchent une violente révolte en août 66.  Ils massacrent les grands prêtres et s’emparent de Jérusalem.  Mais les Romains, sous la direction du général Vespasien, mènent la reconquête avec détermination.

 

Vespasien étant devenu empereur, c’est à son fils Titus qu’il revient d’achever le siège de Jérusalem.  Il ne s’agit pas d’une mince affaire car la population de la ville s’élève déjà à cette époque à environ 80 000 habitants.  La supériorité des légions romaines menées par Titus finit par l’emporter, rasant Jérusalem (an 70) et réduisant le dernier bastion des rebelles juifs, Massada (montagne isolée), en l’an 73.  Près de 1 000 hommes, femmes et enfants juifs qui avaient survécu à la destruction de Jérusalem, occupèrent et fortifièrent le palais du roi Hérode situé au sommet d’une montagne (Massada) près de la mer Morte.  Pendant trois ans, ils résistèrent aux assauts répétés des Romains pour les déloger.  Lorsque les Romains finirent par percer une brèche et pénétrer à l’intérieur, ils découvrirent que les défenseurs et leurs familles avaient préféré se donner la mort plutôt que d’être réduits en esclavage.

La destruction totale de Jérusalem et du second Temple fut une catastrophe pour le peuple juif.  Des centaines de milliers de juifs périrent durant le siège de Jérusalem.  Les habitants sont déportés comme esclaves.  Le Temple, haut lieu de la religion juive, est complètement détruit (à l’exception d »une partie de l’esplanade et d’un pan du mur d’enceinte, le Mur Ouest, futur «Mur des Lamentations»).

 

Petite histoire de l’empire romain

 

Rome qui est à l’origine une modeste cité d’Italie, finit par dominer l’ensemble de la Méditerranée.  La ville a d’abord connu la royauté, puis la république et enfin l’empire.  Sous la République la ville est gouvernée par le sénat, aux mains des Romains les plus riches, et par  deux consuls élus chaque année.  Durant cette période les guerres sont très nombreuses.

Dans un premier temps Rome conquiert l’Italie.  Ensuite, Rome combat Carthage, et s’empare de ses territoires en Méditerranée.  La ville est prise et totalement détruite en 146 av JC.  Vainqueur de sa grande rivale, Rome part alors à la conquête du bassin Méditerranéen.  Les armées romaines pénètrent ainsi dans le sud de la Gaule, en Espagne puis en Grèce.

Le prestige de ces victoires militaires  permet aux généraux romains de revendiquer le pouvoir politique.  Le plus célèbre d’entre eux est Jules César.  Il conquiert les Gaules et revient à Rome où il prend le titre de « dictateur à vie » avant d’être assassiné en 44 av JC.  Son fils adoptif, Octave, fonde l’empire.  Il prend le nom d’Auguste et concentre entre ses mains tous les pouvoirs.  Il élargit le territoire du monde romain jusqu’à trois grands fleuves : le Rhin, le Danube et l’Euphrate

 

C’est au début du 2ème siècle, sous le règne de l’empereur Trajan, que l’empire atteint ses plus grandes dimensions.  A l’intérieur de ces frontières  la longue période de paix qui règne entre les différents peuples favorise la prospérité économique.

Le vaste monde romain était divisé en provinces, chacune possédant sa propre administration juridique.  La politique romaine consistait à persuader les notables de la région de prendre part au gouvernement local ; leurs bons et loyaux services étaient récompensés par l’attribution de la citoyenneté romaine.  En dépit de l’existence d’une religion d’État, les différents peuples à l’intérieur de l’Empire adoraient des centaines de dieux, les Romains tolèrent toute religion n’impliquant pas de sacrifice humain.  Ils attendaient des citoyens qu’ils observent le culte officiel de l’empereur et offrent des sacrifices aux dieux romains ; tout refus était considéré comme un signe de déloyauté.  Les Juifs et les chrétiens, qui ne tenaient pas part à ces cultes, furent souvent persécutés.

 

Tous les peuples de l’Empire romain étaient encouragés à adopter le mode de vie romain.  Que ce soit en Bretagne, près du Danube, en Palestine ou en Afrique du Nord, les Romains édifièrent des villes selon un plan identique, avec des aqueducs pour assurer l’alimentation en eau courante, des bains, des théâtres, et tous autres agréments qu’ils jugeaient essentiels pour mener une vie civilisée.

L’armée contribua également à diffuser le style de vie romain.  Ainsi, les provinciaux pouvaient s’engager dans les troupes auxiliaires.  Les hommes servant dans l’armée y apprenaient le latin, la langue de l’Empire romain, et obtenaient la citoyenneté romaine à leur départ en retraite.

De la sorte, ils en vinrent à se considérer non pas comme des peuples conquis, mais comme des Romains à part entière.

 

En 212 ap JC, la citoyenneté romaine fut accordée à tous les habitants libres de l’Empire.  Le latin remplaça peu à peu en Occident la plupart des langues locales, Les langues romanes (l’italien, le français, l’espagnol, le catalan, le portugais et le roumain) se développèrent toutes à partir de dialectes latins régionaux.  Le latin ne fit pas la même percée dans les provinces orientales de l’Empire ; le grec y demeura longtemps la langue la plus parlée.

 

A l’intérieur des frontières de l’Empire, le commerce prospérait, sans la menace de la guerre ou des pillages, et la monnaie romaine était à la base de toutes les transactions.  L’Empire pourvoyait à ses propres besoins fondamentaux.  Un important commerce de denrées agricoles s’était développé pour alimenter les villes, en pleine expansion : Rome, qui était de loin la plus grande, importait des céréales d’Égypte, d’Afrique et de Sicile.

Le réseau de routes dallées de Rome était le plus développé du monde antique et le bassin méditerranéen strictement contrôlé.  La plupart des habitants étaient des paysans qui fabriquaient eux-mêmes leurs objets et habits de tous les jours.  Quant aux coûteux produits de luxe destinés aux plus fortunés, tels les épices, les soies, les parfums, l’ivoire et les pierres précieuses, ils étaient importés de Chine, d’Inde et d’Afrique de l’Est.

 

La prospérité de l’Empire commença à décliner au IIIe siècle.  Les tensions aux portes de l’Empire s’accentuant sous la pression des peuples barbares, il fallut renforcer la défense aux frontières.  Pour trouver les ressources nécessaires pour payer les armées romaines, on réduisit la valeur en argent des pièces de monnaie.  Bientôt, la population vit le prix de tous les biens augmenter, et l’inflation monta en flèche, dégradant le prestige impérial.  Si un empereur ne remportait pas la victoire au champ de bataille, les soldats sous ses ordres pouvaient fort bien le déposer voir l’exécuter.  Les guerres civiles étaient fréquentes et Germains et Perses entre autres en profitèrent pour mener des incursions dévastatrices dans l’empire.  Sur 26 empereurs qui régnèrent entre 235 et 284, tous, à l’exception d’un seul, périrent de mort violente.

 

Dioclétien (284 à 305 ap JC) comprit que l’empire était trop vaste pour être gouverné par un seul homme, et le réforma en le divisant en une partie occidentale et une partie orientale, chacune possédant son propre empereur (l’Auguste) et son héritier (le César).  Avec le temps, deux capitales se détachèrent : Rome, en Occident, et Constantinople (Istanbul actuel), en Orient.  Dioclétien doubla les effectifs de l’armée.  Il fallut à nouveau augmenter massivement la pression fiscale, ce qui causa davantage de problèmes : en de nombreux endroits de l’Empire, ces charges écrasantes laissaient à peine de quoi vivre aux paysans.  Il en résultat une importante baisse démographique et conjointement des problèmes de recrutement pour l’armée, qui dû avoir recours aux mercenaires, pour la plupart germains.

 

En 313, Constantin le Grand (306 à 337 ap JC) étendit la tolérance religieuse au christianisme, Né païen, Constantin considérait que le dieu des chrétiens était intervenu pour lui offrir une victoire décisive à la bataille du pont Mïlvius un an plus tôt.  Il promulgua l’édit de tolérance de Milan, qui délivrait les chrétiens de la crainte de la persécution. Bien que n’ayant été baptisé que sur son lit de mort, il ordonna pendant son règne de faire construire des églises un peu partout dans l’empire.  Le christianisme vint à influencer tous les aspects de la vie romaine, au risque de miner sa cohésion.  En 391, l’empereur Théodose ( 379 à 395 ap JC) mit un terme au culte païen traditionnel, et reconnut le christianisme comme religion officielle de l’Empire.

 

A la fin du IVe siècle, les Huns, originaires d’Asie centrale, émigrèrent en Europe de l’Est.  Ils poussèrent les tribus germaniques vers Rome.  Certains reçurent des terres à l’intérieur de l’Empire en contrepartie du service militaire, mais ils se révélèrent des alliés peu fiables.  L’empire d’Occident était incapable de résister aux continuelles invasions en Gaule, en Espagne et en Afrique du Nord.

Sous Attila (434 à 453 ap JC), les Huns dévastèrent eux aussi l’Empire avant d’être défaits par une coalition de Romains et de Germains.  A la fin du Ve siècle, il était trop tard pour sauver l’empire romain d’Occident des invasions barbares

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MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com