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Le livre de Josué

Josué était fils de Nun, de la tribu d’Éphraïm. Il sortit d’Égypte, le pays de sa naissance, sous la conduite de Moïse à qui il devait un jour succéder dans le commandement du peuple.

Chef des guerriers au désert, il se distingua d’abord par la défaite des Hamalécites, accompagna Moïse sur le Sinaï, fut chargé de la garde du tabernacle d’assignation.  Il fut un des douze espions envoyés en Canaan.  Mais seul avec Caleb, il montra par ses œuvres la fermeté de sa foi, et seuls ils échappèrent à la sentence de mort prononcée contre tout Israël.  Son courage, ses talents et sa fidélité éprouvée, le firent sans doute choisir par Moïse pour le remplacer dans la conduite des milliers d’Israël, et il fut revêtu de l’autorité suprême en présence du peuple et d’Éléazar le souverain sacrificateur.  Il reçut encore les ordres de son maître et entra dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Son ministère est inauguré par une vision magnifique, destinée à lui confirmer de la part de l’Éternel les promesses qui lui ont été faites par Moïse, et à l’encourager à monter hardiment contre les nations guerrières et puissantes qu’il a devant les yeux et dont la conquête lui est assurée.  Des espions sont envoyés ; sur leur rapport, Josué donne trois jours à l’armée pour se préparer, les eaux du Jourdain se partagent miraculeusement pour donner au peuple élu un libre et franc passage dans la terre de la promesse, un autel s’élève en souvenir de cette consécration solennelle de la mission de Josué, semblable à celle qu’avait obtenue Moïse dans le lit de la mer Rouge.

 

Avant de procéder à la conquête de Jéricho, les Israélites sont circoncis. Ils célèbrent la Pâque, qu’ils n’ont pas encore célébrée depuis le départ de l’Égypte, et qu’ils ne devaient pas célébrer non plus ; enfin la manne cesse de tomber, et le peuple se nourrit de la nourriture de l’homme et trouve du grain en abondance.

Les ennemis d’Israël, quoique vaillants et résolus à se défendre avec courage contre le petit peuple qui veut les envahir, deviennent lâches, et leurs cœurs se fondent à l’ouïe des merveilles que Dieu a faites pour Israël.  Une première conquête achève d’effrayer les anciens habitants de Canaan, et d’encourager les nouveaux.  C’est la prise de Jéricho, la clef du pays, la ville forte, la ville aux solides murailles.  Elle tombe devant les cris de joie et d’espérance du peuple, devant ses promenades solennelles et silencieuses que trouble seulement le bruit éclatant des trompettes ; les murailles s’écroulent, la ville est mise à sac, tout est égorgé ou brûlé, Rahab seul est épargnée parce qu’elle avait épargné ses hôtes.  De là, sur le rapport de quelques espions, 3 000 hommes sont envoyés contre Haï.  Mais Josué avait oublié de consulter l’Éternel, les 3 000 hommes sont battus, et Dieu révèle à Josué les causes de cette défaite, le péché d’Hacan.

 

Après le châtiment du coupable, Israël, prêt à faire la volonté de l’Éternel, peut marcher en avant, Haï est aisément subjuguée, et Dieu permet aux vainqueurs de se partager les dépouilles au lieu de les mettre à l’interdit (lorsqu’une ville prise est vouée à l’interdit, tout doit être détruit : hommes, femmes, enfants, bestiaux sont passés au fil de l’épée et les biens de toute nature sont anéantis par le feu).

Cependant les rois de Canaan se réunissent pour combattre l’ennemi commun ; les Gabaonites seuls, usant de ruse, réussissent à se mettre sous la protection d’Israël, et s’ils deviennent coupeurs de bois et puiseurs d’eau, ils ont au moins le droit d’habiter en la maison de l’Éternel, et d’être protégés par Israël dans la mauvaise fortune.  Irrités de cette défection, les rois de Canaan commencent les exploits de leur ligue par le siège de Gabaon, mais là déjà ils éprouvent les coups de Josué, en même temps que les Gabaonites peuvent se féliciter de l’alliance qu’ils ont faite.

 

Un grand carnage a lieu, les cinq rois sont mis en fuite, le jour est trop court pour l’achèvement de la victoire, Josué commande au soleil et à la lune de s’arrêter, et les cinq rois sont mis à mort au fond de la caverne dans laquelle ils ont cherché leur refuge.  Profitant de ses avantages, Josué assiège plusieurs autres villes cananéennes, Makkéda, Libna, Lakis, Héglon, Hébron, il saccage tout le pays depuis Kadès-Barné jusqu’à Gaza, de Goscen jusqu’à Gabaon, et devenu maître de toute la partie méridionale de Canaan, il rentre triomphant à Guilgal où le peuple était campé.

 

Une ligue du Nord succéda à la ligue du Midi, Jabin succéda à Adonitsédec (rois du pays de Canaan), et malgré leur multitude ils ne furent pas plus heureux, ils ne s’assemblèrent que pour être détruits d’un seul coup.  Josué les chargea à l’improviste, et les battit tellement qu’il n’en laissa échapper aucun.  Il revint de là à Hatsor, qu’il brûla ainsi que toutes les villes d’alentour, et en fit mourir les enfants, les rois et les chevaux.  Mais il fallut quelques années pour réduire à l’obéissance tout le pays, car ces petits rois se succédaient les uns aux autres à mesure que Josué en abattait quelques-uns, et il fallut leur faire la guerre à tous, aucun ne s’étant rendu sans combat.

Ce ne fut donc que six ou sept ans après leur entrée en Canaan que les israélites purent commencer le partage des terres, étant maîtres alors de tout le pays, à l’exception de quelques villes, Gaza, Gath et Asdod, qui étaient restées aux Hanakims (peuplades réputées par sa grande taille et sa force), et de quelques peuplades qui purent conserver longtemps encore leur indépendance, n’ayant pas été exterminées lorsqu’elles pouvaient l’être, et comme Dieu avait ordonné à Josué de le faire.

 

Deux tribus et demie demeuraient au- delà du Jourdain ; la terre promise devait être partagée entre les autres neuf et demie.  Ce partage se fit peut-être au fur et à mesure que le peuple avançait dans le pays, et proportionnellement à la force et à la population des tribus.  Les villes de refuge furent désignées, et les Lévites se virent assigner les lieux de leur héritage.  La tribu de Lévi ne possédait pas de région en terre d’Israël mais ils détenaient 48 villes du royaume d’Israël sur lequel ils exerçaient un pouvoir religieux, administratif et politique.

Lorsque tout fut en règle à cet égard, que les tribus furent entrées en possession de leur territoire, et que les parts furent faites, Josué crut pouvoir à son tour se choisir un héritage avec le consentement du peuple, et il prit Timnath-Sérah en la montagne d’Éphraïm.  Servi le dernier, il dut se contenter encore d’une petite ville peu importante, située dans une contrée moins favorisée que d’autres, mais il était près de Silo, et le voisinage du saint lieu ne fut sans doute pas sans influence sur son choix.

 

Josué avançait en âge, il touchait au terme de sa carrière, il avait été une lumière ardente et vive. L’Écriture sainte nous présente peu de caractères qui aient été aussi actifs au service de leur maître, aussi fidèles dans leur profession, aussi inébranlables dans leur foi.  Il mourut comme il avait vécu ; sa dernière pensée fut pour la gloire de son Dieu et pour le bonheur de son peuple.  Âgé de cent dix ans, et voyant approcher son heure, il fit convoquer toute l’assemblée d’Israël, ses anciens, ses chefs, ses juges et ses officiers, et lui, seul survivant de tous ceux qui avaient vu la captivité de l’Égypte, seul survivant de tous ceux qui avaient vu les scènes du désert, gouverneur de vingt-cinq années et vrai patriarche et roi du peuple.

 

Un mot suffit à ses victoires, et son discours d’adieu ne suffit pas à leur dire tout ce qu’il voudrait sur les dangers de l’idolâtrie, et l’importance pour eux tous de rester fidèles à ce Dieu qui leur avait toujours été fidèle.  Peu de temps après, il les rassemble de nouveau en Sichem pour leur adresser une dernière fois des paroles d’exhortation, il leur rappelle les merveilles que Dieu a faites en leur faveur, et les presse de se décider d’une manière franche sur le Dieu qu’ils veulent.  Alors il traite alliance avec le peuple, lui propose des ordonnances et des statuts, met par écrit tout ce qui vient de se passer, et dresse pour monument une grande pierre sous un chêne, puis il s’endort âgé de cent dix ans, et le peuple qui le pleure et qui n’a plus de chef, l’ensevelit à Timnath-Sérah dans le lieu de son héritage.


MAV : Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

 J’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com