Voici un songe que j’ai fait dans la nuit de samedi à dimanche 17 mai 2020 :

Je suis avec un collègue de travail. On est en train d’évangéliser, de prêcher la repentance dans une gare, sur les quais, montant aussi dans le train qui est là en attente. C’est surtout lui qui prêche, en criant, disant aux gens de se repentir.

On monte wagon après wagon. Ceux-ci sont bien bondés. Il prêche en criant, comme si il y avait urgence. Et cela ne déplaît pas à la plupart des gens, car un événement a dû les marquer, ils ont tous conscience de l’importance de la Bible, de se rapprocher de cet écrit inspiré.

En effet, sur les wagons, il n’est pas écrit la destination du train, comme Marseille ou Paris, mais à la place, il est écrit « Bible » : les gens partent ou reviennent d’un voyage pour trouver une Bible. Et j’ai l’impression que les motifs pour se déplacer sont restreints, comme en temps de confinement.

Dans le train, je vois que les gens ont, pour la plupart, une Bible dans les mains, pas une petite Bible, plutôt des Bibles assez volumineuses, comme Esprit & Vie.

Alors, à la descente d’un wagon, je crie à des gens : « lisez l’Apocalypse et vous
comprendrez »

Je vois que dans les wagons, il y a des gens de différents horizons, notamment des musulmans ou anciens musulmans en apparence. Alors je fais une allusion au coran, je crois, disant que la Bible, quant à elle, décrit un Dieu d’amour.

Puis en remontant dans un autre wagon, mon collègue crie :

« Crie à ton voisin que Jésus est le Fils de Dieu ! »

Alors les gens s’exécutent, et on passe de wagon en wagon pour dire cela aux gens, et la plupart des gens le font, ce qui met un beau brouhaha partout.

Mon collègue poursuit, en criant alors aux gens : « Où cela est-il écrit dans la Bible ? »

Et lui de crier : « C’est dans l’évangile de Matthieu !! » (chapitre 24?)

On croise madame P., qui est ma chef de travail, et qui semble être aussi la responsable de la gare.

Elle nous reprend un peu, suite à notre prédication passionnée. Elle dit que Jésus était le Fils de Dieu et … Mais je la reprends et lui dit qu’il est. Alors elle se ravise, elle dit qu’il est ressuscité, et finalement oui elle dit qu’il est.

Je lui témoigne que je serais mort depuis belle lurette si Dieu n’existait pas.

Puis elle parle de la vie, elle dit : « Ne vaut-il pas mieux mourir que de vivre ? » disant cela par rapport aux temps (de détresse) qu’on vit.

Elle s’interroge.

Je lui dis que la vie est plus que le manger et le boire (faisant allusion implicitement, sans le dire, à cette parole de Jésus : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Matthieu 4.4)

Elle me regarde et elle acquiesce : « exactement ! ».

Fin du songe

Et voici la méditation que je fais de ce songe :

La soif d’entendre les paroles de l’Éternel

Un verset qui illustre ce songe est Amos 8.11 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel »

Une sœur m’a confié dernièrement qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle priait en disant : « J’appelle la famine. » !

En voici une belle réponse. Dans le songe, les gens ont réellement soif, ils veulent absolument se procurer une Bible. Ils savent que cette Écriture est inspirée et qu’elle les aidera à comprendre les temps dans lesquels on vit.

Une amie m’a dit qu’il fallait faire des stocks de Bibles. Cela est prophétique. Effectivement, la soif d’entendre les paroles de l’Éternel va augmenter considérablement, bientôt, très bientôt. Gloire à Dieu ! Prions dans ce sens. Appelons nous aussi la famine !

Et faisons donc des stocks de Bibles. Mais pas des Bibles où il faut une loupe pour les lire, des Bibles à 4-5 €. C’est peut-être mieux que rien, que chacun fasse selon ses moyens, mais nous sommes bien capables d’investir des centaines d’euros pour un téléphone, et combien plus pour notre petit confort ; et nous ne serions pas capables d’investir pour permettre aux gens un accès optimal à l’écriture ?

La destination du train est « Bible », et la plupart de ses wagons sont consacrés à ceux qui partent (ou reviennent) pour trouver une Bible.

Le train montre une direction (droit au but), c’est peut-être un TGV, je ne sais.

En tout cas, les gens présents ont une volonté obstinée de trouver une Bible.

Pourquoi la soif d’entendre les paroles de l’Éternel va-t-elle augmenter ?

Les gens dans les wagons, même si ils sont pour la plupart debout, car il y a beaucoup de monde, sont assez paisibles et sont dans notre sens. Car ils crient, quand mon collègue le leur demande, que Jésus est le Fils de Dieu. Un événement marquant a dû se passer, pour que cet élan à la gloire de Dieu, émane de leur cœur. À nous, ses disciples, d’avoir l’audace, et d’inviter les gens, de tout notre cœur, à ce qu’ils confessent Christ, Fils de Dieu, de leur bouche.

Peut-être que cet événement est relaté par Joël, qui en parle en ces termes :

« Après cela, je déverserai mon Esprit sur tout être humain ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des rêves, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je déverserai mon Esprit. »

Je ferai des prodiges dans le ciel et sur la terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant l’arrivée du jour de l’Éternel, de ce jour grand et terrible. » Alors toute personne qui fera appel au nom de l’Éternel sera sauvée ; il y aura des rescapés sur le mont Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel, et parmi les survivants que l’Éternel appellera. » Joël 3.1-5

Quand je prends la parole à la sortie d’un wagon, je parle de l’Apocalypse. Qui décrit assurément le temps qu’on vit.

Frères et sœurs, nous sommes dans des temps très particuliers je ne vous l’apprends pas. Ce temps de confinement que nous avons vécu est un préalable, une préparation, où chacun doit se laisser vidanger, mettre à niveau, malléable entre les mains du Seigneur, où notre niveau d’huile est mis à niveau. Cela se passe dans le calme et la confiance, dans le silence et l’intimité de Christ. Il est un préalable à un événement à venir encore plus grand, une visitation, où les élus vont être revêtus d’un manteau apostolique. Soyons dignes, marchons dans la sanctification, sur le chemin étroit à la suite de notre Seigneur, afin d’être ses « hérauts ».

Mon collègue parle de l’évangile de Matthieu (chapitre 24 je crois) pour affirmer que Jésus est le Fils de Dieu.

Dans ce texte, Jésus parle de la fin des temps et il cite aussi Daniel, chapitre 12.

Ces versets de Daniel, aident en effet, à comprendre :

« En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. »

Daniel 12.1-4

Nos collègues, notre lieu de travail visités, nos prières exaucées

Mon collègue de travail n’est pas encore converti et il semble plutôt éloigné de la foi en apparence. Mais dans le songe, il est un évangéliste zélé, gloire à Dieu ! Qu’il le devienne ! Ainsi que les nombreuses personnes pour lesquelles on prie depuis tant d’années. Nous avons l’impression que nos prières ne portent pas de fruits, nous sommes parfois découragés. Reprenons donc courage, car Dieu honore et exauce nos prières en son temps, il est souverain. Nous récolterons bientôt le fruit de notre travail d’évangélisation. Alors « ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » Galates 6.9

Je prie pour mes collègues de travail depuis longtemps, j’ai bien du mal à témoigner. Heureusement que les actes parlent autant que les paroles, j’espère aussi qu’ils sont interpellés par ma façon d’être.

Que des collègues de travail soient présents dans ce songe où la soif d’entendre les paroles de l’Éternel règne, me montre que la lumière du Christ va jaillir dans mon travail, sur mes collègues. Et certains qui semblent, à mes yeux, bien loin de la foi, sont proches de devenir des hérauts de Dieu. C’est tellement encourageant.