⇒ Qu’est-ce que le Corps de Christ ? 
Un assemblage de révélations, de témoignages vivants qui, autant par leurs variétés que par leur point commun expriment ensemble toute la perfection du seul et unique Sauveur : Yéshoua.

⇒ Qu’est-ce que le Corps de Christ ? 
Un assemblage, des pierres vivantes cimentées par l’Esprit de prophétie qui est le témoignage de Christ, protégeant comme un trésor ce qui se trouve à l’intérieur, c’est-à-dire la gloire de Dieu, jugeant ce qui se trouve à l’extérieur, ce qui doit encore être défini.
⇒ Qu’est-ce que le Corps de Christ ? 
Une unité, une intégrité, quelque chose de minéral, quelque chose de solide, un rocher.
Comme je l’ai dit précédemment, nous entrons dans un temps de reconstruction, il est important de se demander ce qui a manqué la première fois pour ne pas prendre le risque de refaire la même erreur.
Si nous avons failli, c’est que nous avons déçu le Seigneur, si nous l’avons déçu, c’est qu’il attendait autre chose de nous, s’il attendait autre chose de nous, c’est donc qu’il nous avait ordonné de faire quelque chose, sinon il n’y aurait pas de justice dans sa déception.
Or Yéshoua n’a formulé officiellement qu’un seul commandement : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Si Yéshoua a choisi de faire un commandement de l’amour, c’est que notre faillite avait déjà été anticipée, sinon il n’aurait pas eu besoin de donner un ordre, car un ordre émane toujours d’une nécessité.
Lorsqu’un commandement est donné, c’est toujours en vue d’un rétablissement, car quel intérêt est-ce qu’il y aurait à exiger quelque chose qui se fait déjà ?
Et s’il y a ordre, il n’y a pas encore bénédiction, car la bénédiction est le fruit d’une obéissance à un ordre, mais tant qu’il y a un commandement, la bénédiction reste à venir.
Autrement dit, nous en sommes arrivés exactement là où le Seigneur nous attendait dans cette alliance. Il est d’autant plus important de comprendre ce qu’il nous faut faire à présent ! Nous ne pouvons plus nous tromper… C’est l’heure d’accomplir une fois pour toutes ce commandement qui nous a été donné par le Maître…
Mais regardons-nous : divisions, critiques, manigances, vantardise, sectes, etc.
Pourquoi ? Parce que nous ne savons pas comment Yéshoua nous a aimé, et nous ne nous posons pas vraiment la question…
« Il nous a aimé infiniment ! »… c’est vrai, mais j’aurais du mal à l’appliquer pour aimer mon frère ou ma sœur, non ?
« Il nous a aimé jusqu’à la mort ! »… c’est vrai, mais je n’ai pas l’occasion de mourir tous les jours, non ?
Nous nous donnons rapidement des mesures infiniment grandes ou extraordinaires pour rapidement oublier que l’amour de Yéshoua s’est avant tout trouvé dans l’ordinaire du quotidien. Il a pris chaque minute de chaque heure qu’il a passée sur la terre pour aimer… et ça, c’est à notre portée à tous !
À force de ne pas aimer comme lui nous aime, (parce que nous savons que c’est impossible), nous avons fini par « aimer de notre mieux »…
À force de ne pas être saint comme lui est saint, (parce que nous savons que c’est impossible), nous avons fini par « être saint du mieux qu’on peut »…
Et bien maintenant notre « mieux » a été pesé dans la balance et a été trouvé léger… Tout simplement parce que ce qui nous semble être « le mieux » se confond souvent avec ce qui nous semble être « le plus confortable pour nous ».
D’ailleurs, alors que Yéshoua leur donne ce commandement, il n’est ni mort, ni ressuscité… J’entends par là qu’il ne fait pas référence à un geste d’amour en particulier, il fait référence à tout ce qu’il a fait de son vivant, comme dans sa mort, comme dans sa résurrection, comme dans son retour et éternellement dans son règne.
Il y a déjà ici un exemple pour nous qui dépasse largement notre « mieux terrestre » !
Je dois donc aimer mon frère ou ma sœur en faisant en sorte de lui être utile dans toute ma vie, dans ma mort, dans ma résurrection et dans mon éternité. À cause de notre « mieux » nous nous arrêtons souvent à croire que ce commandement donné par Yéshoua est destiné à nos vies terrestres uniquement, c’est faux. Ce n’est pas comme ça qu’il nous aime.
Je dois aimer en ayant en pensée que mon amour pour mon frère et ma sœur ne cessera jamais, il ne cessera de s’amplifier éternellement. L‘aimer c’est vouloir le/la servir pour l’éternité
C’est sûr, ça donne moins envie qu’une éternité à « louer le Seigneur au milieu des anges » comme on souhaite se l’imaginer si souvent. Je ne dis pas que cette pensée est fausse, je dis qu’elle est incomplète. Soyons sages et intelligents, après tout le mal que le Seigneur s’est donné pour nous apprendre à nous aimer les uns les autres, il faudrait que l’on passe notre éternité à soudainement s’ignorer au profit de la gloire de Dieu ?
Il établit deux commandements immuables, Paul dit que l’amour subsistera à jamais, et tout à coup, le Seigneur anéantirait, par sa propre gloire, le deuxième commandement « aime ton prochain comme toi-même » ? Non ! Il semble évident que le service qui nous est attribué sur terre,  (et qui est de toute façon inhérent à notre identité spirituelle unique !) sera aussi semblable au service que nous exercerons dans le ciel.
Paul dit dans 2 Cor 5
1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.
2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicilequi est du ciel,
3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus.
4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais nous désirons d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.
5Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit.
6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur,
7 car nous marchons par la foi, non par la vue ;
8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et présents avec le Seigneur.
9 C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ;
10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal.
Dans ce passage il dit deux choses très parlantes.
La première c’est que notre objectif n’est pas de nous dépouiller de nos corps mais bien de nous revêtir (c’est-à-dire mettre quelque chose par-dessus ce qui est déjà).
Si on considère les habits des sacrificateurs, lorsqu’ils sont en sous-vêtement, ils ne peuvent pas être distingués car tous les sous-vêtements sont les mêmes, mais dès lors qu’ils sont revêtus ils portent sur eux les habits de leur fonction et leur identité spirituelle est révélée (chantre, sacrificateur, souverain sacrificateur, etc…).
Pour nous aussi, sans un service à accomplir, une mission donnée, une fonction spirituelle attitrée, nous serons trouvés nus.
Or, Adam était nu et il n’en avait pas conscience et ce n’est pas ce que Dieu désirait pour lui, il voulait qu’il connaisse sa propre nudité, qu’il la respecte, qu’il la couvre et qu’il parvienne même à la perfection par le « revêtement » ! D’ailleurs, Adam, au jour où il a connu qu’il était nu, a cherché à respecter sa nudité en la couvrant avec des feuilles de figuier, toutefois ce vêtement ne lui semblait pas suffisant puisque le lendemain il se cache comme étant encore nu alors qu’il est vêtu, mais il obtient auprès du Seigneur un « revêtement » efficace : la peau de l’agneau.
Ce qui nous mène à la deuxième chose que ce passage dit au verset 10 : car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal.
C’est clair : nous recevrons le fruit donc de ce que nous accomplirons dans nos corps sur la terre… Il est donc impensable de vouloir séparer la nature de ce que font nos corps sur la terre de la nature de ce que feront nos corps dans le ciel ! D’ailleurs il parle des « arrhes » de l’Esprit, or les arrhes sont une portion d’un tout à venir, si ce tout à venir est un domicile éternel et céleste, ce que nous expérimentons dans notre service par l’Esprit sur la terre est donc un aperçu de notre service éternel, qui lui sera complet.
Vous me direz donc : « Si je suis Prophète sur la terre, que serais-je dans le ciel ? Car les prophéties cesseront… »
Frères et sœurs, ne soyons pas étroits d’esprit, nous pensons toujours que la perfection qui nous attend est quelque chose de figé mais le Dieu d’Israël n’est jamais figé !
Il n’y aura plus de prophétie dans le ciel, certes, mais il y aura une forme glorieuse de prophétie que mon entendement ne saurait même pas décrire (et qui sera différente de la forme glorieuse de l’enseignement, de la forme glorieuse de l’évangélisation, etc…)
Pour illustrer mon propos prenons Christ et les marques de la croix.
Dans le ciel, il n’y a plus de douleur, ni même le souvenir de la douleur à priori, alors pourquoi porte-t-il encore les marques de la croix ? Il a subi des dizaines et des dizaines de formes différentes de torture, son corps en est méconnaissable, pourtant ce sont ces marques-là que son corps glorifié a choisi de garder. Simplement parce qu’elles ne sont plus des témoins de douleur mais des témoins de victoire, pourtant il s’agit des même marques que celles faites à son corps terrestre mais vues d’une perspective différente, une perspective glorieuse.
Et, pour aller encore plus loin, il est écrit qu’ils reconnaitront celui qu’ils ont percé, ce qui veut dire que le corps glorifié de Christ travaille encore au témoignage de sa gloire sur la terre par les marques faites à son corps terrestre, ainsi donc son service, loin de s’arrêter, continue dans le ciel.
De toute évidence donc, pour aimer mon frère ou ma sœur, il faut d’abord que je sache qui je suis et comment cet amour se manifeste spirituellement chez moi. J’ai besoin que cet amour que je cherche à manifester au-delà même de ma vie terrestre, trouve une accroche dans mon identité spirituelle afin que cet amour soit un amour spirituel, un amour éternel.
Revenons encore à Christ qui s’est fait pour nous un exemple suprême. Dans la lettre aux Hébreux l’auteur cite le psaume suivant pour exprimer la manifestation terrestre de Yéshoua (Héb 10.7) :
« Voici, je viens, (il est écrit de moi dans le rouleau du livre) pour faire, ô Dieu, ta volonté ».
Nous constatons qu’il est écrit « le rouleau du livre », (littéralement la meguilah du sefer), or nous savons que Christ figure dans TOUS les rouleaux du livre.
Pourquoi dit-il LE rouleau comme en choisissant un ?
Car, en venant sur la terre, Yéshoua a choisi UNE identité, cette identité est annoncée par l’Esprit de Prophétie en la personne de Jean le baptiseur qui déclarera : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. »
Remarquez qu’il n’a pas dit « Voici le Messie que nous attendons tous ! » ou encore « Voici le Roi d’Israël, le Fils de David ! »
Je ne dis pas que Christ n’est pas le Messie, il l’est indéniablement ! Tout comme il est le Roi d’Israël pour toujours ! Ce que je veux dire c’est que Christ a choisi pour lui une identité, il l’a choisie en rapport avec le service qu’il était venu accomplir sur la terre et il a obtenu une récompense semblable puisque, même dans le ciel, il demeure l’Agneau de Dieu ! Agneau qui a atteint sa forme la plus glorieuse (puisqu’il a 7 cornes avec des yeux ce qui n’existe pas sur la terre), mais il reste un Agneau en adéquation avec son identité terrestre.
Et vous, qu’êtes vous ? Et vous, qui dit-on que vous êtes ? Et vous, qui le Seigneur ordonne-t-il que vous soyez ?
Une chose est sûre, si vous n’avez aucune idée de qui vous êtes, de votre place dans le corps de Christ, vous bronchez encore dans l’amour de votre prochain, car Christ a demandé à ce que nous aimions comme lui aime, et lui sait parfaitement qui il est et ce que le Père attend de lui. Plus encore, il sait qui il est, mais aussi, il sait qui nous sommes, car nous aussi, nous sommes un rouleau du livre, venant dans le monde pour faire la volonté du Père.
Et j’en viens à la seconde partie, comment aimer les uns et les autres que je ne connais même pas ?
« Je t’aime parce que tu es mon frère en Christ. »… c’est vrai que cette raison suffit à animer l’amour en nous, mais l’amour n’est pas parvenu à la perfection ici, sinon je manque de respect aux infinies variations de l’identité de mon frère qui témoignent toutes d’un Christ que je ne connais pas moi-même, dont j’avais entendu parler, mais que j’attendais de découvrir.
Je m’explique :
Frères et sœurs, si nous sommes TOUS des rouleaux du livre qui témoigne de Christ, alors nos vies, ensemble, sont une compilation de toutes les œuvres de Dieu, un grand livre rempli de nos noms, pour la gloire de son Nom, ce livre, c’est le Livre de la Vie…
David, dans le psaume cité dans la lettre aux Hébreux a dit :
« Tu as multiplié, toi, Éternel mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les dire, –elles sont trop nombreuses pour les raconter. »
Puis aussitôt il déclare ceci :
« Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché. »
Au milieu de tout ce qui ne satisfait pas Dieu (et qui est pourtant demandé par Dieu au travers de la loi), il dit cette phrase étrange « Tu m’as creusé des oreilles« . Il établit donc que, au-delà de toute forme de sacrifice, c’est son écoute que Dieu désire pour être satisfait. Mais son écoute pour entendre quoi ?
David l’ayant compris déclara:
« Alors j’ai dit : Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles. »
Il parle d’un livre dans lequel est écrit ce qu’il est, son histoire, sa vie, son témoignage. Puis il ajoute « c’est mes délices de faire ce qui est ton bon plaisir« , comme pour exprimer que la volonté de Dieu ne se trouve pas dans la loi des sacrifices mais dans l’accomplissement de ce qui est prévu dans le livre de sa vie, les œuvres prévues d’avance.
Puis, comme se contredisant, il précise « ta loi est au-dedans de mes entrailles.« . Alors même qu’il vient d’établir que ce n’est pas selon la loi que Dieu veut être servi !
Frères et sœurs, dans nos oreilles, littéralement il existe un rouleau (Cochlée), croyez-vous que ce soit une coïncidence anatomique ?
Non, car, bien que nous entendions tous une même loi, nous ne la comprenons pas de la même manière, nous n’en témoignons donc pas de la même manière, car chaque rouleau est différent, unique, il y a dans chaque cochlée de chaque oreille de nos entendements spirituels une infime variation d’un témoignage qui vient compléter la grande compilation des œuvres universelles de Dieu.
D’ailleurs, David dira à la suite de ces versets :
J’ai annoncé la justice dans la grande congrégation ; voici, je n’ai point retenu mes lèvres, Éternel ! tu le sais.
Je n’ai point caché ta justice au dedans de mon cœur ; j’ai parlé de ta fidélité et de ton salut ; je n’ai point scellé ta bonté et ta vérité dans la grande congrégation.
Il a annoncé pleinement l’unicité de son témoignage à ses frères et sœurs afin qu’ils connaissent le Dieu que lui entend, car il a compris que, si nous entendons tous le même Dieu, nous l’entendons tous différemment et qu’il est donc impératif que le mystère (pour les autres) de ce que lui entend soit révélé !
Ainsi, il commençait par se confronter au nombre trop grand des oeuvres de Dieu pour être annoncées, mais il trouvera en son oreille, puis, en ses entrailles, la loi de son témoignage qui lui permettra dannoncer la justice dans la grande congrégation.

La loi dont il dit qu’elle est insatisfaisante, devient une « loi dans SES entrailles » qui éclate en témoignage…

Ô combien le Dieu d’Israël est sage et puissant ! Donnant à chacun parfaitement et avec précision, selon le bon vouloir de sa grâce !
Ainsi donc, connaitre son identité spirituelle et prêter attention aux identités spirituelles révélées par les témoignages des frères et sœurs est une piste royale pour « s’aimer les uns les autres » comme cela nous a été ordonné.
C’est d’ailleurs ce qui s’est produit avec Pierre :
« Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ? »  (Ici, Yéshoua fait appel à l’opinion de ceux qui cherchent une réponse dans la loi d’une manière générale, sans identité particulière.) 
Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes. (Personne ne trouve, car sans identité, l’oreille n’est pas ouverte et le mystère n’est pas révélé.)
Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? (Ici, Yéshoua fait appel à leurs identités spirituelles particulières, aux rouleaux du livre qu’ils sont, à leurs témoignages.)
Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. (Il est écrit « Simon Pierre », car c’est toute l’identité de Pierre qui est animée par la réponse qu’il donne, c’est le témoignage qui vit en lui, dans son oreille, la loi dans ses entrailles, d’ailleurs « Simon » signifie : « Celui qui entend »)
Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. (Yéshoua l’appelle Simon Barjonasce qui se traduit par « Celui qui entend, fils de la Colombe »)
Et moi aussi, je te dis que tu es Pierre ; et sur ce roc je bâtirai mon assemblée, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. (L’identité spirituelle de Pierre est alors révélée, il peut commencer à aimer comme Yéshoua aime.)
Bizarrement, c’est à ce même disciple que Yéshoua posera plus tard la question « Pierre, m’aimes-tu ?« 
Frères et sœurs, nous sommes des pierres vivantes, nous sommes des rouleaux de gloire, mais seuls, nous ne sommes rien… Qu’est-ce qu’une pierre seule pour garder une ville ? Qu’est-ce qu’un témoignage que personne n’entend ?
C’est le temps de s’aimer dans nos différences, c’est le temps de nous unir pour bâtir la nouvelle Jérusalem comme un seul homme.