En cinquante années, la construction de l’Union européenne a   tout bouleversé. La France est méconnaissable. Le pays est saccagé. Comme après une   guerre, tout est sens dessus dessous. Qualifier de  »  libéral   » un pays dont l’Etat consomme 57% de la richesse produite, est un pur non-sens. La France est un état bureaucratique à  tendance totalitaire, profondément anticapitaliste et antilibéral.  

Les prélèvements obligatoires représentent 46% du PIB et le nombre de fonctionnaires s’élève à  5.5 millions.

L’économie est en plein déclin

Le commerçant, l’entrepreneur, ont à  faire face à  une concurrence déloyale alimentée, protégée par l’Etat, lequel augmente régulièrement le montant de ses ponctions. La base de ceux qui supportent le poids de l’Etat se rétrécie. La pression qui pèse sur les citoyens actifs s’accroit mathématiquement, d’une manière exponentielle.

Dans les premiers temps du système capitaliste,   le commerçant devait lutter contre les pillards, les pirates, les bandits de toutes sortes qui convoitaient ses marchandises. L’activité qu’il pouvait déployer hors frontières, dépendait de la capacité de l’Etat à  lui accorder aide et assistance.

La garnison sécurisait les comptoirs commerciaux

Aujourd’hui, loin de protéger la nation,  l’Etat est devenu son plus dangereux prédateur. Au regard des dégâts considérables qu’il cause à  ses citoyens, on peut lui décerner le titre d’ennemi public numéro 1.

Les élus ont adopté une législation qui soumet la production des TPE et des PME françaises à  des hyper-prélèvements, à  une règlementation draconienne, complexe, incompréhensible. L’insécurité juridique règne.  Les marchandises produites en   France sont lestées de charges énormes que ne supportent pas celles  made in China ou ailleurs.

Globalement on constate que l’Etat inféodé à  une Europe sous tutelle allemande,   est au service des pays étrangers dont il autorise   la libre circulation de marchandises à  bas coût,   et  dont la qualité est souvent médiocre.

Les charges qui pèsent sur les entreprises en France sont tellement élevées que seules celles qui atteignent un certain seuil de rentabilité,  sont susceptibles de survivre.

Les autres sont vouées à  disparaitre. Nombre d’entre elles été liquidées. Que reste-t-il de la grande industrie de la transformation française  ? De la fabrication des machines-outils  ? Des motos  ?…Le pays souffre d’un chômage structurel et endémique. Pour des millions de Français, l’horizon est bouché.

La France aujourd’hui, c’est quelques quartiers privilégiés des grandes villes  ; c’est les banlieues abandonnées à  la racaille islamiste  ; c’est la France profonde, moquée, rejetée,  dite  »  périphérique  « , celle de  »  Jojo, le Gilet Jaune  « .

Il y a plus grave.  Le contrôle aux frontières est dérisoire et des marchandises aux qualités incertaines, circulent librement. C’est ainsi que des outils   ne répondant nullement à  leur finalité,  sont vendus par les grandes enseignes. On se moque délibérément des consommateurs non avertis. On vend n’importe quoi. Des clés, des marteaux qui  se brisent au moindre effort…des serrures qui ne fonctionnent pas… des fausses denrées alimentaires à  la traçabilité inexistante atterrissent dans nos assiettes.

L’Etat cochon  qui veut tout prendre, qui aspire à  s’emparer de toutes les richesses,   est devenu un  Etat voyou, qui autorise la supercherie.

Pour que les  »  pauvres   » et les  »  moins pauvres   »  puissent avoir l’illusion de consommer, l’Etat a toléré n’importe quoi, fermé les yeux sur la grande tricherie internationale qui déverse des marchandises frelatées dans les gondoles des supermarchés.

Cette machine infernale, initiée depuis la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, poursuivie méthodiquement par tous les gouvernements, est à  l’origine du processus de désindustrialisation de la France. Elle a détruit des millions d’emplois, avec la complicité active des plus hauts responsables. Cette grande braderie se poursuit aujourd’hui encore. Le pays entier est à  vendre…on brade, on liquide est la devise de nos dirigeants.

Il y a encore plus grave. Après la destruction de l’outil de production, l’Etat s’en prend maintenant au secteur des services, au circuit de la distribution   et à  celui de la consommation.

 L’hyper-taxation décourage l’initiative  ;   les professions libérales sont tétanisées,   chacun s’évertue à  travailler le moins possible pour être taxé le moins possible  ;  le petit commerce est à  l’agonie. Les prélèvements obligatoires (charges sociales + impôts + taxes)  pratiqués sont tellement élevés, qu’ils rendent problématique la simple survie. Le pouvoir d’achat du plus grand nombre, fond. Des milliers de contrôles fiscaux aux conséquences souvent meurtrières sont programmés.

Hier, pour  perdurer dans sa situation, il était possible de déployer une stratégie permettant de contourner l’Etat prédateur.

Effort vain. Les mailles du filet se resserrent chaque jour davantage.

Hier, on pouvait prendre des risques, arbitrer,   ruser pour conserver le minimum vital.

Ce comportement n’est plus possible aujourd’hui

Toutes les techniques de survie qui rendaient  simplement possible la pérennité de l’activité, sont devenues obsolètes. La maîtrise et l’intégration de la haute technologie par l’Etat-prédateur, donnent à  celui-ci un pouvoir de contrôle écrasant, totalitaire, non sur la grande fraude internationale, mais sur le citoyen lambda prisonnier devenu étranger dans son propre pays.

La situation est telle que nul ne peut vraiment se protéger de l’appétit de l’Etat- Léviathan. Les moyens dont le législateur l’a doté sont gigantesques.

Pour la plupart,  il devient dangereux   de garder une partie du fruit de son activité. La  »  transparence   » est  la norme. La haute technologie rend possible, sans violence apparente, la réalisation des rêves de tous les systèmes totalitaires: tout voir, tout contrôler, tout saisir.  L’Etat cochon  est le digne héritier de la période de l’occupation allemande. Les nazis disaient des Français  : on leur fera bouffer le cuir de la selle de leurs chevaux.

Ce qui rendait viable le système était la possibilité d’échapper partiellement au regard inquisitorial des administrations.

L’Etat   »  bon-prince   » avait l’intelligence de laisser à  l’entrepreneur, au commerçant, aux consommateurs,  une quote-part significative de leurs revenus.

Cette possibilité de garder quelque chose à  soi est interprétée aujourd’hui comme de la  »  fraude ». Résister légalement au prédateur-Etat relève de l’exploit et du délit. L’Etat-cochon veut tout.

Si rien n’est fait pour mettre une limite à  la toute puissance de la bureaucratie étatique, le système va s’effondrer. Le petit commerce est en train de disparaître, et faute de consommateurs dont le pouvoir d’achat fond à  vue d’œil,  les grandes surfaces déclineront.

Le spectre du e-commerce étend son emprise.

Face à  ce danger imminent, que constatons-nous?

Les  »  élus   » ont trahi   la nation.  Au service exclusif de l’Etat-cochon, par peur, par intérêt,  ils ont donné à  l’administration fiscale des moyens de surveillance et de contrôle que l’on peut qualifier de totalitaires. Bercy est le maître du jeu.

La dernière loi de Finances est liberticide

Les dispositions contenues dans la dernière Loi de Finances, ajoutées à  l’impressionnante panoplie déjà  existante, font basculer la France du côté des régimes totalitaires d’un type nouveau.

En clair, l’administration fiscale dispose de moyens gigantesques auxquels le citoyen-victime ne peut opposer que des obstacles légaux dérisoires. Quelques exemples de cette effrayante panoplie coercitive et inquisitoriale.

La surveillance permanente et absolue de tous les faits et gestes

Après la transmission automatique des informations entre les organismes sociaux et le fisc, vient l’enrôlement des banques et des réseaux sociaux.

  1. Jusqu’à  présent, le fisc pouvait connaître vos comptes bancaires. Mais il fallait qu’il en fît la demande. Cette  »  formalité   » a été supprimée. Maintenant les banques transmettent automatiquement au fisc vos relevés bancaires.

Donc, toutes les opérations effectuées sur vos comptes, sont connues des services fiscaux. Les flux de trésorerie de tous les citoyens font l’objet d’une surveillance permanente. BIG BROTHER est à  l’œuvre.

Les algorithmes  capables  de traiter des milliards d’opérations  collectent sur Internet toutes les informations vous concernant: voyages, dépenses…signalant toutes  »  anomalies  « …

La pénalisation généralisée

Le fisc est tenu de transmettre au Procureur de la République, tout redressement dépassant un certain montant. La menace de poursuites pénales automatiques devient réalité. Elle donne aux agents du fisc un moyen de faire du chantage pour obtenir l’accord des contribuables en cas de redressements.

L’Etat cochon se sert le premier

Avec le prélèvement à  la source, l’Etat-cochon se sert le premier. En cas de difficultés, vous ne pouvez plus arbitrer entre vos dépenses. Le fisc passe avant tout le monde, avant le paiement du loyer, du gaz, de l’électricité, des assurances… L’Etat Cochon d’abord.

Les citoyens peuvent crever. C’est le cadet de ses soucis.

Une société civile sous perfusion

Les citoyens sont en grand danger. L’Etat est en train de tuer la société civile. Il accapare l’essentiel de la richesse produite, qu’il dilapide sans contrôle (la Cour des Comptes n’a aucun vrai pouvoir. Elle est là  pour faire croire qu’il y a un contrôle de la dépense publique).

Soumission   des contre-pouvoirs

Il n’existe aucun réel contre-pouvoir à  la toute puissance étatique. L’Assemblée Nationale est  soumise à  l’exécutif. Les lois liberticides ont été votées par elle. Les élus sont aux ordres. La séparation des pouvoirs est un leurre.

Le citoyen est seul face au monstre bureaucratique dont aucune instance ne limite la toute-puissance.

Une justice anémiée et clochardisée

La justice judiciaire étouffe sous la masse des dossiers à  traiter. L’Etat n’en a que faire, l’Etat est juge de lui-même. Il s’est doté d’une juridiction d’exception.

Les Juges administratifs appliquent sans état d’âme la réglementation. Ils sont les héritiers d’une tradition qui exclut toute réflexion sur les lois et leurs conséquences concrètes.

Le Conseil d’Etat pendant la guerre a appliqué avec zèle les lois d’exception et  la législation raciale de Vichy. (Un seul juge a démissionné  : le juge Didier). Le vol des biens Juifs a été légalisé sous le label  »  aryanisation  « . Le service du travail obligatoire (STO), la déportation des travailleurs en Allemagne, le pillage de la France par l’armée d’occupation, ont été   validés par les plus hautes instances du pays.

Les Juifs ont été persécutés, déportés en toute légalité.

Fidèle à  sa tradition, au service de l’Etat, quel qu’il soit, le même Conseil d’Etat vient de légaliser l’usage par les forces de l’ordre, d’armes qui mutilent les manifestants.

Les grands médias parlent d’une seule voix

La Presse et les grands médias sont aux ordres du pouvoir. Tous ont peur et se battent pour conserver  privilèges et prébendes. Tous expriment un même point de vue, et présentent les mêmes informations. La diversité des opinions a disparue.

Un régime ne se réforme jamais de lui-même

L’étrange attelage au pouvoir est conduit par un aveugle   conseillé par un sourd. Le système court à  sa perte et ne peut que s’effondrer dans un avenir proche. Le nombre de faillites   explose et avec elles, le nombre de chômeurs.

Le message envoyé par la France qui souffre, à  travers les sondages, les grèves, la révolte des Gilets Jaunes, n’est pas entendu. Le pouvoir manipule l’opinion de manière grossière en faisant croire que ces gens sont des réactionnaires, des  antisémites. Gavroche est dégradé en  »  Jojo  « .  Il est dramatique que le CRIF accorde son concours à  une telle manœuvre politicienne.

Comme solution à  la crise, on évoque de nouvelles façons de taxer, d’imposer les Français. Si ce n’est à  la marge, il n’est jamais question de baisser les charges qui sont pourtant parmi les plus élevées au monde.

Dans un prochain article nous expliquerons pourquoi il n’est plus possible de baisser vraiment la dépense publique. Pourquoi la France est enfermée dans d’insolubles contradictions. La France est l’enfant malade de l’Europe.

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