Quand quelqu’un se noie, il faut le sortir de l’eau. Une fois qu’on l’a sorti de l’eau, il faut sortir l’eau qui est à  l’intérieur de son corps. C’est une bonne image de ce que le Seigneur fait avec nous.
Quand il nous sort du monde, il nous sauve de la perdition, de la mort, de la noyade. Et ensuite, il passe un certain temps à  nous débarrasser de ce que nous avions laissé entrer du monde, c’est-à -dire plein de choses mauvaises. Il change notre cœur et notre esprit, mais il y a des choses qu’il faut enlever de nos vies. Il faut une purification complète jusqu’à  ce que nous ressemblions à  Jésus complètement. C’est ça son but. Je ne vais pas me lasser de répéter que le Seigneur est à  l’œuvre dans chacune de nos vies, pour nous débarrasser de tout ce qui lui déplaît, et pour nous faire grandir jour après jour à  l’image de Jésus.

Quand on a compris cela, on accepte le traitement du Seigneur.

Non seulement on l’accepte, mais on le désire. On dit : « Seigneur, je ne veux pas rester là  où je suis, je veux que tu me conduises vraiment là  où tu veux, par les moyens que tu as choisis, toi, et que tu fasses un travail profond ».

 

Vous voulez que le Seigneur fasse un travail profond dans vos vies ? Alors il ne faut plus se plaindre de rien, parce qu’à  partir du moment où l’on se plaint de quelque chose, c’est qu’on n’accepte pas ce que le Seigneur est en train de faire. Même quand le diable nous attaque, cela est permis par Dieu parce qu’Il a un plan pour nous. Il veut nous apprendre quelque chose.

 

On n’a pas le droit de se plaindre alors que la Parole de Dieu dit : « Rendez grâce en toutes choses et pour toutes choses en Jésus-Christ, car c’est là  la volonté de votre Père pour vous ».

Vous voyez l’apprentissage qu’il nous faut faire ? On n’est pas habitué naturellement à  faire ça quand on vient au Seigneur. Il change notre cœur, c’est vrai, il nous donne des désirs nouveaux, mais après, il veut nous apprendre à  marcher comme Jésus. Parlons de quelque chose qui paralyse la vie de beaucoup de chrétiens et dont on a besoin d’être débarrassé au plus vite. Normalement, c’est au début de la vie chrétienne que ce nettoyage se fait, en gros, et ensuite le Seigneur va continuer à  nous perfectionner jusqu’à  Son retour. Mais au début, vous savez, quand on nettoie quelque chose, on commence par débarrasser le gros et puis après, on va dans les détails ; et puis dans les plus petits détails, jusqu’au bout, jusqu’à  la perfection, c’est ce travail que le Seigneur veut faire dans notre vie.

 

 

 

Parlons de l’amertume. L’amertume et son contraire. Quel est le contraire de l’amer ? Le contraire de ce qui est amer, c’est ce qui est doux. Les deux notions nous parlent de quelque chose qui est sensible au goût. Quand vous mangez quelque chose d’amer, ce n’est pas très agréable. Quand vous mangez quelque chose de doux comme du miel, c’est agréable (quand on n’en mange pas trop). Mais sur le plan spirituel, l’amertume, dans la Bible et dans notre vie, peut signifier deux choses qui sont très différentes et il ne faut pas les mélanger. L’amertume veut dire deux choses bien différentes.

Une première définition de l’amertume, c’est ce qui est dur, difficile, douloureux à  supporter : une épreuve pénible, une situation difficile, un deuil, une persécution, etc. Une situation où l’on éprouve vraiment de l’angoisse, on éprouve quelque chose de très difficile à  supporter, une souffrance aiguë, une grande affliction, une douleur, un deuil, enfin tout ce qui a trait à  quelque chose de très pénible à  supporter et qui a donc un goût amer pour notre vie.

à‡a c’est une chose, et constamment dans la Bible, vous voyez de nombreux hommes et femmes passer au travers d’un creuset très dur, d’une épreuve, d’une fournaise où ils ont connu l’amertume de l’épreuve.

Dans le livre de Ruth, il y a un cas d’amertume qui nous a été rapporté. Ruth était une moabite, originaire du pays de Moab, mais sa belle-mère était une israèlite. Cette belle-mère s’appelait Naomi, (ou Noémie en français). Noémie, ça signifie douceur. Il y avait eu une famine en Israël, il n’y avait plus rien à  manger, et Naomi était partie d’Israël, avec ses deux fils, pour aller dans le pays de Moab, qui était un pays d’ennemis pour Israël. Les moabites étaient un peuple qui était exclu d’Israël, mais ils avaient du pain à  ce moment-là . Alors Naomi était partie avec ses deux fils et sur place, les deux fils se sont mariés avec des moabites. Puis Naomi a perdu son mari et ses deux fils, et elle se retrouve seule, avec ses deux belles-filles moabites.

Ce fut pour elle une très grande épreuve. Un jour, ayant appris qu’il y avait de nouveau du pain en Israël, Naomi dit à  ses deux belles filles : « Bon, maintenant, je vais rentrer dans mon pays parce qu’ils ont du pain. Et vous, restez ici, chez vous ». L’une a préféré rester, et l’autre, Ruth, a dit : « Eh bien moi, je te suivrai. Je vais te suivre »...

Elle avait un cœur ouvert et plein d’amour, cette petite Ruth, et elle voulait accompagner sa pauvre belle-mère qui était passée par une épreuve si grande. Elles font le voyage ensemble et arrivent à  Bethléem qui était la ville de Naomi. Dans le premier chapitre du livre de Ruth, au verset 19, nous lisons : « Elles firent ensemble le voyage jusqu’à  leur arrivée à  Bethléhem. Et lorsqu’elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut émue à  cause d’elles, et les femmes disaient: Est-ce là  Naomi? Elle leur dit: Ne m’appelez pas Naomi; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume ».

Mara, ça veut dire : amer, amertume. Vous voyez ce qu’elle dit : « … le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume ». Elle dit que c’est vraiment le Seigneur qui l’a fait passer par des épreuves terribles, et elle a eu beaucoup de mal à  s’en relever. Après, on verra combien elle a été bénie au travers de sa belle-fille et de toute la bénédiction que cette belle-fille fidèle a fait entrer dans la maison de Naomi, qui a pu à  nouveau se faire appeler Naomi.

À la fin de sa vie, elle a été comblée à  nouveau de joie et de paix. Mais sur le moment, elle avait le cœur rempli d’amertume parce qu’elle venait de subir de grandes souffrances et de grandes épreuves. Et vous voyez que le but du Seigneur, ce n’était pas de la laisser dans l’amertume.

Le Seigneur l’avait remplie d’amertume parce qu’Il avait ses raisons. Pourquoi est-ce qu’Il avait permis que son mari meure, que ses deux fils meurent ? Il y avait sûrement des raisons qu’Il a dû lui faire comprendre par la suite. Elle est allée s’établir dans un pays païen, impie. Ses fils se sont mariés avec des païennes. Il en est résulté finalement une bénédiction pour elle, mais on ne sait pas clairement pourquoi le Seigneur a permis ces épreuves, mais c’était Dieu qui l’avait voulu, c’est clair*. à‡a, c’est une sorte d’amertume qui fait partie du plan du Seigneur pour nous, parce qu’Il veut nous purifier et nous faire grandir, et c’est ce qu’Il a fait dans la vie de Naomi.

*Note MAV: il semble évident que c’est parce que le Seigneur voulait de Ruth dans les ancêtres de Jésus. Il a fallu toutes ces circonstances pour que cela puisse se faire

J’ai regardé dans la Bible plusieurs cas de personnes qui étaient vraiment conduites par Dieu dans de grandes épreuves, et qui ont eu le cœur rempli d’amertume. Dans 1 Samuel 1:10, nous voyons que Anne n’avait pas d’enfant. Elle était mariée à  un homme qui avait deux femmes, et l’autre femme avait des enfants et se moquait d’elle.

A l’époque, un homme pouvait avoir deux femmes. C’était permis par Dieu, mais ce n’est plus permis maintenant. Et Anne désirait tellement avoir des enfants, elle était tellement affligée dans son cœur de ne pas avoir d’enfants qu’elle avait le cœur plein d’amertume. Elle va dans la maison de Dieu, là  où il y avait la présence du Seigneur. Au chapitre premier de 1 Samuel et au verset 9, il est écrit ceci : « Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à  Silo. Le sacrificateur Eli était assis sur un siège près de l’un des poteaux du temple de l’Eternel. Et l’amertume dans l’âme, elle pria Dieu et versa des pleurs. Elle fit un vœu en disant : Eternel des armées ! Si tu daignes regarder l’affliction de ta servante et si tu te souviens de moi et que tu n’oublies pas ta servante et si tu donnes à  ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à  l’Eternel pour tous les jours de sa vie. Elle dit : Si tu me donnes un fils, Seigneur, il sera pour toi, il te servira ». Vous voyez que sa douleur remplissait son cœur d’affliction, d’amertume.

Dans le livre des Lamentations de Jérémie, c’est pareil. Je ne vais pas lire ce passage parce que je vais passer tout de suite au livre de Job, mais vous connaissez la vie de Jérémie, les souffrances qu’il a pu endurer, lui tout seul, prophète de l’Eternel au milieu d’un peuple qui allait à  la dérive. Et il voyait s’approcher la destruction de Jérusalem. Il l’a vue de ses yeux. Il a vu cette belle cité de l’Eternel réduite en cendres, les jeunes gens, les vieillards, les enfants, massacrés par les ennemis. Jérémie a versé des larmes et il disait : « C’est une outre qui coule de mes yeux, une outre pleine ». Et dans les Lamentations, au chapitre 3 et au verset 15, il dit qu’il est rempli d’amertume et qu’il verse des larmes d’amertume devant toutes ces souffrances qu’il a pu voir de ses yeux.

Voyez Job, encore un autre qui a été vraiment éprouvé par Dieu. Job était un homme parfait devant Dieu, il lui manquait encore un petit quelque chose, mais il était un homme intègre, il ne péchait pas. Et puis un jour, tous les malheurs lui arrivent. Il perd ses enfants, il perd sa fortune, il perd ses bestiaux, ses troupeaux, tout. Et en plus, il se retrouve avec une maladie incurable, qui le faisait souffrir énormément. Au chapitre 7 et au verset 11, il dit : « C’est pourquoi je ne retiendrai pas ma bouche. Je parlerai dans l’angoisse de mon cœur et je me plaindrai dans l’amertume de mon âme ».

 

Ce sont des plaintes et des gémissements qui sortent parce qu’il souffre trop, il souffre trop ! Il est plein d’amertume de la souffrance, de l’épreuve. C’était dur ! Une vive affliction !

Ezéchiel aussi a beaucoup souffert ! Il a connu  la déportation, la destruction de son peuple.

Dans le livre d’Ezéchiel, au chapitre 27 et au verset 31, il parle de la destruction de Tyr et il dit : « Tous les gens qui assistent à  cette grande destruction se raseront la tête, se revêtiront de sacs et ils pleureront dans l’amertume de leur âme avec une vive affliction ».

C’est toujours la même chose, ce sont des gens qui sont plongés dans la détresse parce qu’ils ont perdu leur famille ou leur pays ou leur ville. Ils ont tout perdu et dans cette affliction-là , dans l’amertume de leur âme, ils ressentent une vive détresse et ils pleurent.

Donc il est normal d’éprouver une grande affliction et d’avoir le cœur rempli d’amertume quand on est dans une épreuve de cette sorte. Jésus viendra pour consoler ceux qui sont affligés. Il a dit : « Bienheureux les affligés car ils seront consolés ».

 

Pendant la période d’affliction, il peut se trouver que nous soyons remplis d’une amertume qui ne vient pas de la méchanceté de notre cœur, mais qui vient de la dureté de l’épreuve. Ce sont des pleurs et des lamentations qui sortent de nos cœurs parce que c’est dur à  supporter et on a besoin du secours du Seigneur pour être consolé.

Dieu est le grand consolateur. Jésus est le consolateur et il nous a donné le Saint-Esprit qui est aussi un autre consolateur.

Quand Dieu vient dans notre vie et qu’il nous voit dans cette amertume de la souffrance provoquée par l’épreuve, le désir de son cœur, c’est de nous amener à  la consolation comme il l’a fait pour tous ceux que je viens de citer.

Ruth, Anne, Jérémie, Job, Ezéchiel. ont vu et connu la souffrance, mais à  un moment donné, au plus profond de leurs souffrances, le Seigneur est venu vers eux et il a fini par leur donner une consolation. En leur donnant la consolation, il a enlevé l’amertume de leur cœur et il l’a transformée en joie. C’est là  le but du Seigneur. On ne doit jamais oublier, bien- aimés frères et sœurs, que quand nous traversons une épreuve, elle est permise par Dieu, voulue par Lui parce qu’Il a un but profond pour nos cœurs. On peut se trouver dans l’amertume de l’épreuve, mais on ne doit jamais oublier que pour le Seigneur, ce n’est jamais la destination finale. On ne doit pas rester définitivement dans cette amertume de la souffrance. Dieu a promis de nous consoler, et nous gardons le cœur fixé sur lui, comme Job qui disait : « Il peut me détruire, je peux mourir et être rongé par ma maladie, mais je sais que mes yeux verront mon sauveur. Je sais qu’un jour, mes yeux le verront ». Malgré toutes les épreuves, Job avait cette réaction de foi dans sa souffrance et dans sa difficulté, qui lui permettait de dire : « Je garde confiance en Dieu, je ne comprends rien à  ce qui m’arrive, mais j’ai confiance en mon Dieu, il m’en sortira, il me fera connaître la joie. Après l’amertume, je connaîtrai la douceur de la consolation du Seigneur ».

Alors n’oublions jamais cela et ne jugeons pas ceux qui sont dans la souffrance et l’affliction, puisque le Seigneur nous dit que nous devons pleurer avec ceux qui pleurent et participer à  leurs souffrances et les entourer de notre affection, comme le Seigneur le fait Lui-même.

Dans Proverbes 17:25, nous lisons : « Un fils insensé fait l’amertume de sa mère ». Encore une grande souffrance ! C’est une grande souffrance pour des parents de voir des enfants mal tourner. Mais quelle joie quand la consolation vient, et qu’on les voit se tourner vraiment vers le Seigneur. Quelle joie dans le cœur !

Donc cette première sorte d’amertume, je ne dirais pas qu’elle est bonne, parce qu’elle est amère, mais disons qu’elle n’a pas de notation mauvaise au sens qu’elle ne sort pas d’un cœur méchant. C’est simplement l’épreuve qui vient sur nous et c’est l’amertume de la souffrance et de l’affliction que Dieu veut enlever par sa consolation.

Tandis qu’il y a une deuxième amertume, et c’est sur celle-là  que je veux insister le plus. Parce que c’est cette amertume-là  qui est la plus dangereuse et qui produit les conséquences les plus catastrophiques. C’est l’amertume qui vient d’un cœur rempli d’animosité, de méchanceté, d’aigreur.

 

Un cœur qui va chercher à  blesser, un cœur qui a pu être blessé par quelque chose qui lui est arrivé et à  cause de ça, il a laissé une mauvaise amertume rentrer dans son cœur, et cette amertume ressort par la bouche, par le comportement, par les gestes. En fait, c’est quelque chose de mauvais, c’est une mauvaise amertume qui va chercher à  se venger, à  blesser, à  faire du mal. C’est une amertume pleine d’aigreur. C’est une mauvaise source qui sort du cœur puisque le Seigneur nous dit que tout ce qui sort de notre bouche vient d’abord de l’intérieur.

Si le cœur est bon, ce qui va sortir par la bouche, ça sera bon. Si le cœur est mauvais et plein d’amertume, ça va sortir par la bouche, par les gestes et par le comportement.

Dans l’épître de Jacques, au chapitre 3 et au versets 8, nous lisons : « La langue, aucun homme ne peut la dompter (il faut que ce soit la Croix qui vienne là ), aucun homme ne peut la dompter. C’est un mal qu’on ne peut réprimer. Elle est pleine d’un venin mortel (quand c’est la langue charnelle, évidemment). Par elle, nous bénissons le Seigneur notre Père et par elle, nous maudissons des hommes faits à  l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction ».

 

Alors écoutez bien les mots qu’il emploie : « De la même bouche sortent la malédiction et la bénédiction. Il ne faut pas mes frères (il parle à  des chrétiens, donc ce sont des chrétiens à  qui cela arrive), il ne faut pas mes frères qu’il en soit ainsi ». Là  c’est Jésus qui nous parle, qui nous dit : « Je ne veux pas voir ça dans ta vie. Que de cette bouche-là  qui avait été faite par Dieu pour louer le Seigneur et ne faire sortir que des paroles de Dieu, que de cette bouche-là , il sorte des malédictions, il ne faut pas qu’il en soit ainsi au milieu de vous ». « La source fait-elle jaillir par la même ouverture de l’eau douce et de l’eau amère » ?

Voyez, il associe l’eau douce à  la bénédiction et l’eau amère à  la malédiction. Donc un cœur amer et une bouche amère, c’est une bouche qui lance des malédictions ! L’amertume est une source de malédictions dans le cœur et il ne faut pas qu’il en soit ainsi parce que si vous allez dans une belle montagne bien propre et que vous vous trouvez à  côté d’une belle source, c’est impossible que de la même source, il sorte en même temps de l’eau sale et de l’eau propre. C’est ou l’un ou l’autre. Alors si un jour il sort de l’eau propre de cette source, et que quelques minutes après, il sorte de l’eau boueuse, cela veut dire qu’il y a forcément deux arrivées. Il y en a une qui vient d’une origine propre et une autre qui vient d’une autre origine qui est sale, et puis ça arrive à  se mélanger ou à  sortir à  des moments différents de la même source. Ce n’est pas normal, ça. D’un cœur de chrétien ne doit sortir que la bénédiction qui va sortir par sa bouche, il ne doit plus y avoir la moindre trace d’amertume. Un figuier peut-il produire des olives ? Et vous connaissez le goût de l’olive quand elle n’est pas traitée ! Tandis que la figue, une bonne figue, c’est doux. Bon, c’est sûr que quand on traite l’olive on peut en faire quelque chose de bon aussi. Donc quand le Seigneur nous fait passer par son traitement, ça élimine l’amertume. Ca devient mangeable. De l’eau salée non plus ne peut pas produire de l’eau douce.

Et Jacques ajoute, au chapitre 3 et au verset 13 : « Lequel d’entre vous est sage et intelligent » ? Donc vous voyez que la suppression de l’amertume de notre cœur et de notre vie montrera que nous avons atteint la sagesse et l’intelligence de Dieu. Si nous sommes sages et intelligents devant Dieu, l’amertume va disparaître de notre vie, de notre bouche, de notre cœur : « Qui est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ».

Donc la sagesse est associée à  la douceur et l’amertume est associée à  quoi ? Le contraire de la sagesse, c’est quoi ? La folie !

Le chrétien qui a un cœur amer est un chrétien fou, insensé. Il ne se rend même pas compte des conséquences que cela peut avoir pour lui, pour les autres et pour Dieu. C’est de la folie pure pour Dieu, mais souvent, on ne s’en rend pas compte. On se laisse aller à  produire le fruit de l’amertume, mais si on se rendait compte devant le Seigneur des catastrophes que ça peut provoquer, c’est une malédiction, c’est une source de mort, de ténèbres, de destruction pour nous et pour les autres. Et Jacques ajoute : « Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute (vous voyez que l’amertume est associée à  un zèle amer et un esprit de dispute), ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est pas celle qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, charnelle, diabolique ». L’amertume est caractérisée comme venant du diable, de la chair. L’amertume vient du diable parce que notre chair créée par Dieu était propre au départ, elle était pure ; c’est quand le péché est entré avec la tentation que la chair est devenue diabolique. Et avec la chair diabolique est venue cette amertume qui est si désagréable à  goûter pour les autres et pour Dieu, et pour soi-même aussi. Et dans Jacques 3:16, nous lisons : « Car là  où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ».

Donc l’amertume est associée à  la malédiction, elle est associée au désordre, elle est associée à  la mort, elle est associée à  toutes sortes de mauvaises actions, elle est associée à  la folie.

« La sagesse d’en haut est premièrement pure (comme une source qui sort vraiment du ciel, du trône de Dieu), ensuite, pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits ». Donc la douceur du caractère de Jésus est associée à  la pureté, à  la paix, à  la modération. Nous devons éviter les extrêmes : le zèle amer, ce n’est pas la paix du Seigneur. « Bienheureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés fils de Dieu ». Là  où il y a un fils et une fille de Dieu, là  doit régner la paix du Seigneur. Même s’il y a des paroles qui sont quelquefois tranchantes (comme celles de Jésus, il ne s’en privait pas), même s’il y a des actions qui peuvent être fermes, c’est fait dans la paix du Seigneur et la paix du Seigneur remplit le cœur de celui qui prononce ces paroles pacifiques, modérées, conciliantes (on cherche l’accord, la conciliation), pleines de miséricorde.

Vous voyez que la miséricorde peut très bien aller avec la sévérité. Les meilleurs professeurs que j’ai connus, c’étaient ceux qui étaient les plus sévères et les plus miséricordieux en même temps ; ils pouvaient dire à  leurs élèves : « Je ne laisserai rien passer mon petit, tu vas apprendre avec moi, mais tu sais, j’ai un cœur miséricordieux, je sais admettre l’erreur, je sais te redonner une deuxième et une troisième chance. Je sais t’aider, je vais te montrer le chemin, mais il y aura toujours une main ferme derrière ». C’étaient les meilleurs professeurs. D’autres étaient gentils, mais ils laissaient tout faire, c’était la pagaille. D’autres étaient sévères mais sans amour, ce n’était pas bien non plus, les élèves n’avaient pas envie de travailler avec eux.

Nous avons un maître qui est Jésus. Il est à  la fois d’une fermeté absolue, puisqu’il va un jour paître toutes les nations avec une verge de fer, mais Il est rempli d’amour, de miséricorde et de compassion. Les deux sont associées : la justice, la sévérité de Dieu et l’amour, la compassion du Seigneur. Et dans la vie du chrétien, il doit en être de même. Il n’y a aucune trace d’amertume dans le caractère de Jésus, si ce n’est la première amertume dont je vous ai parlé, c’est-à -dire l’amertume de la souffrance et de la Croix qu’il a connues et le fiel qu’il a goûté aussi, à  la Croix. Mais ce n’était pas l’amertume qui sortait d’un cœur mauvais.

Je lis la fin du verset 17 : « Pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d’hypocrisie ».

Cela veut dire que l’amertume est associée à  l’hypocrisie. Celui qui a un cœur amer aura tendance à  être hypocrite parce qu’il ne veut pas montrer ce qu’il y a dans le fond de son coeur. Le religieux est une personne remplie d’amertume.

Regardez les pharisiens : ils étaient pleins d’amertume, de jalousie, mais ils ne le faisaient pas voir. C’était caché dans le fond du cœur. Et Jésus leur dira : « Vous avez la façade bien blanchie comme des tombeaux peints avec une belle peinture blanche, mais dedans vous êtes pleins d’ossements pourris » ; des choses qui sentaient mauvais. Il ne faut pas, bien-aimés, que nous soyons comme ça devant le Seigneur ; il ne faut pas : « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix ». L’amertume associée à  l’hypocrisie est le produit d’un cœur méchant et mauvais. Quand le Seigneur nous a changés, il nous a donné un cœur nouveau. Et à  partir de là , il nous demande d’apprendre à  ne plus marcher par la chair, mais par l’Esprit. Il va nous faire comprendre tout ce qui vient encore, dans nos réactions, de notre cœur mauvais et qui peut encore se trouver dedans, comme je le disais pour le noyé, tout à  l’heure. Il nous a sortis de tout ça, mais maintenant il veut nous débarrasser de tout ce qui reste du passé. Et une des choses qu’il veut enlever en premier, c’est l’amertume. L’amertume cause trop de dégâts ; c’est un fiel amer. Il faut bien comprendre que ce fiel amer vient d’un cœur méchant. Quand nous sommes au Seigneur, nous n’avons pas besoin d’avoir un cœur méchant, c’est fini.

Dans Jérémie 4, au verset 18, nous lisons : « C’est là  le produit de tes voies et de tes actions, C’est là  le produit de ta méchanceté; Certes cela est amer, cela pénètre jusqu’à  ton coeur« . Donc Jérémie dit bien que l’amertume qui a pénétré jusqu’au fond du cœur de quelqu’un, c’est le produit de sa méchanceté, de ses voies et de ses actions. En fait, un cœur amer, c’est l’état normal de quelqu’un qui ne connaît pas Jésus ; de ces gens qui nous entourent et dont nous faisions partie avant, sans connaître Jésus. Nous avions un cœur non régénéré, un cœur naturellement plein d’amertume.

Regardez ce que Paul dit dans Romains 3 et au verset 10, en décrivant justement l’état de celui qui ne connaît pas Jésus : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul ». Pas un seul juste sur la terre, sauf quand on devient chrétien, bien sûr, qu’on est changé. « Personne n’est intelligent, nul ne cherche Dieu, tous sont égarés, tous sont pervertis, il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert. Ils se servent de leur langue pour tromper, ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic, un venin de vipère (toujours la langue), leur bouche est pleine de malédictions et d’amertume ». Il associe encore l’amertume à  la malédiction. « Et ils ont les pieds légers pour répandre le sang ».

Donc il ne faut pas jouer avec l’amertume ! Attention, frères et sœurs, là  je vous dis quelque chose de sérieux, il ne faut pas jouer avec l’amertume parce qu’elle entraîne derrière elle la malédiction. Ne croyez pas que c’est quelque chose de léger, de bénin. Ne croyez pas qu’on peut se laisser aller à  exprimer l’amertume parce qu’on a été maltraité, ou qu’on a une réaction d’amertume. Certains disent : « C’est normal, c’est la nature humaine, ça va passer, je me connais, c’est juste un petit quelque chose »… Et l’on est indulgent envers l’amertume, on la laisse aller et l’on ne se rend pas compte des dégâts qu’elle cause et de la malédiction dont elle est la source. C’est l’une des caractéristiques de la chair, des œuvres de la chair. L’amertume est associée à  un esprit de dispute, à  de l’animosité, à  un esprit de vengeance, à  un esprit de colère, etc. L’amertume qui vient de la chair produit tous ces types de réaction. La source de ces réactions, c’est l’amertume.

Dans Actes 8 : 13, nous voyons un sorcier, un magicien appelé Simon qui se convertit. Il est écrit : « Simon lui-même crut ». Simon faisait de la magie, de la sorcellerie, il était très puissant. Puis il se convertit, il crut. « Après avoir été baptisé il ne quittait plus Philippe ». Il croit et il est baptisé. Jésus a dit : Celui qui croit et qui est baptisé sera sauvé. Dieu l’a pris tel qu’il était, ce Simon. « Il crut et il fut baptisé ». Donc d’après la définition que Jésus donne lui-même, il est sauvé. Il est chrétien. Mais il avait le cœur qui n’était pas débarrassé de tout ce qu’il y avait dedans encore. Je ne sais pas ce qu’il est devenu après, mais j’espère pour lui qu’il s’est bien repenti parce qu’il a voulu acheter le don du Saint- Esprit avec de l’argent et ça ne plaît pas du tout ni au Saint-Esprit, ni à  Pierre, puisqu’au verset 20, Pierre lui dit : « Que ton argent meure avec toi ». Ca veut dire que ce que tu as dit là  te rend digne de mourir et ton argent avec toi. « Que ton argent périsse avec toi puisque tu as cru que le don de Dieu s’achetait à  prix d’argent ; (les dons de Dieu sont gratuits) il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire car (écoutez bien) ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi de ta méchanceté (donc il y avait une voie de sortie pour lui) et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée s’il est possible car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité ». Donc vous voyez le péché horrible de Simon, qui voulait acheter le don du Saint-Esprit.

Aujourd’hui, je connais un certain nombre de dénominations où l’on dirait : « Ce n’est quand même pas si grave que ça, cette phrase, c’est un jeune converti. Il faut quand même lui laisser le temps, il a dit une phrase en l’air, ce n’est pas si grave »… Alors que Pierre voit que c’est extrêmement grave. Puisque Simon venait de se convertir, Pierre considérait comme normal qu’il ait une bonne réaction tout de suite. Il n’avait pas besoin d’attendre vingt ans de purification, d’apprentissage chrétien pour avoir un cœur droit. Pierre reconnaît tout de suite qu’il avait un cœur tordu et il lui dit : « Tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité« . Cela signifie que son péché était causé par l’amertume qui était dans son cœur, le fiel amer.

Je ne sais pas comment cette amertume avait pu entrer dans le cœur de Simon, je ne sais pas. Il avait sûrement des raisons, peut-être qu’il avait été maltraité, peut-être qu’il considérait qu’on ne le traitait pas assez bien, qu’on aurait dû le porter aux nues. Il avait eu certainement des expériences dans sa vie qui l’avaient aigri, qui avaient rempli son cœur d’amertume et de fiel amer. La magie n’avait certainement pas pu remplir son cœur de paix et de douceur, ça c’est sûr ! Il devait être farci de liens démoniaques et de démons. Mais il lui était possible, s’il avait eu le cœur droit, dès sa conversion, d’avoir des paroles droites, malgré le fait qu’il n’était pas encore très avancé avec Dieu. Si tu as eu une conversion honnête et sérieuse, Dieu demande que tu aies un cœur droit, malgré le fait que tu ne sois pas encore parfait, et que tu peux encore faire quantité de choses qui ne sont pas agréables à  Dieu. Et si tu as un cœur droit, l’amertume ne sera pas dans ton cœur, elle ne sortira pas par des paroles comme celles que Simon a prononcées. Alors, Simon commence à  prendre peur : « Priez vous-même pour moi pour que ça ne m’arrive pas ». Amertume, cause de discorde, cause de dispute, cause de malédiction, cause de perdition, puisque Pierre arrive à  lui dire : « Parce que je vois que tu es dans l’amertume, dans un fiel amer, tu es digne de périr avec ton amertume et ton argent ».

Pierre discernait bien qu’un homme comme Simon allait être une source d’infection pour toute l’église s’il ne réglait pas ça tout de suite devant Dieu par la repentance et la prière.

Et dans Hébreux 12, au verset 14 il est écrit : « Recherchez la paix avec tous » (vous savez que la paix est associée à  la douceur ; que la dispute est associée à  l’amertume du cœur) et recherchez la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur ». L’amertume n’est pas un signe de sanctification ! Et il ajoute aussitôt : « Veillez à  ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à  ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble et que plusieurs n’en soient infectés ».

Il associe l’amertume au trouble et à  l’infection. L’infection, c’est quelque chose qui est en train de pourrir parce que c’est mort. Vous voyez que l’amertume sort directement du cœur de Satan parce que c’est la mort qui l’entraîne, et c’est quelque chose qui a tendance à  produire des rejetons, à  se développer comme une mauvaise herbe pour entraîner la mort. L’infection, c’est la mort. Dans un corps donné, si on n’arrête pas la source de l’infection, ça se propage dans tout le corps, l’infection s’étend partout. L’infection se propage dans toute l’église du Seigneur, dans toute une vie de chrétien.

Il n’y a rien de plus pitoyable qu’un chrétien qui arrive à  la fin de sa vie chrétienne avec un cœur rempli d’amertume. Amertume, apitoiement sur lui-même, plainte, rien qui va, on voit tout en noir, des critiques tout le temps, que des critiques, que des choses qui ne vont pas, il n’y a que de l’amertume qui sort. C’est horrible de voir une vie de chrétien arriver à  cet état-là .

 

C’est quelqu’un qui, au début, n’a pas discerné qu’il y avait une petite source qui commençait à  jaillir, une source d’amertume, d’aigreur, d’animosité, de critique, et cette source a peu à  peu infecté toute sa vie. Je ne voudrais pas donner beaucoup d’espérance à  ces chrétiens pour l’enlèvement, ni même pour l’assurance de garder leur salut. Et pourtant vous voyez comment Pierre parle à  Simon : il le secoue sévèrement mais il ajoute immédiatement : « Repens-toi et prie ».

Avec Dieu, ce n’est jamais dès le départ une porte fermée, mais La porte peut se fermer définitivement comme pour Esaü (Hébreux 12, au verset 17) « Veillez à  ce … qu’il n’y ait … ni profane comme Ésaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet« , ou comme pour les hébreux dans le désert, parce qu’il y a une longue série de désobéissance et de rébellion.

D’ailleurs ils se sont arrêtés à  un moment donné auprès d’une source qui était amère, qui s’appelait Mara et qui a entraîné de l’amertume dans leur cœur parce qu’ils ne pouvaient pas boire de la bonne eau, et ce n’est que lorsque Moïse a fait jaillir l’eau du rocher qu’ils ont pu boire à  une source pure et retrouver la paix dans le cœur. Mais ces hébreux dans le désert se sont enfoncés dans l’amertume, à  cause, d’une part des difficultés, des épreuves et aussi du fait qu’ils avaient laissé leur cœur se remplir d’une mauvaise réaction qui s’appelle l’amertume devant ce qui leur arrivait. Et c’est sûr qu’il leur arrivait des choses pas faciles : le désert, pas d’eau ou de l’eau mauvaise, ou rien à  manger que de la manne ou des choses comme ça. C’étaient des choses difficiles pour eux, mais Dieu les testait pour voir ce qu’il y avait au fond de leur cœur. Ils ont laissé l’amertume remplir leur cœur et comment ont- ils terminé ? Ils sont tous morts dans le désert sauf ceux qui avaient gardé la foi en Dieu, et qui avaient le cœur rempli d’espérance et de foi ; qui ne se laissaient pas démonter par les géants du pays, qui ne se laissaient pas démonter par les épreuves et les difficultés, qui ne se sont pas laissé envahir de critiques et de récrimination contre Dieu et contre les autres parce qu’il leur arrivait toutes ces épreuves.

L’amertume a toujours une cause ; une cause qui nous paraît juste à  nous.

Lorsque nous sommes traités d’une manière difficile par quelqu’un, lorsque nous sommes injustement traités, ou lorsque nous avons le sentiment d’être injustement traités, c’est là  que l’amertume de la chair est prête à  ressortir le plus facilement. Et si nous ne veillons pas à  faire attention à  ce que cette amertume soit tuée dans l’œuf, elle va infecter notre cœur, elle va infecter notre foyer, elle va infecter notre église, elle va infecter le Corps de Christ tout entier, si on ne l’arrête pas à  la source dès le début. Il faut avoir les papilles spirituelles exercées pour reconnaître ce qu’on est en train de boire. Dès qu’on sent un petit goût d’amertume, il faut dire : « Seigneur, ça ne va pas. Je suis en train de boire à  une eau qui ne vient plus de Ta source à  Toi. Il faut arrêter ça ; ça vient de la source de Satan. Je ne veux pas laisser mon cœur se remplir de la source de Satan. Seigneur, je veux le laisser remplir de Ta source à  Toi, la bonne source ! Celle qui vient de Jésus » !

Et je vais parler un peu de la douceur, parce que c’est le contraire de l’amertume. C’est bien de comprendre un peu ce que c’est que la douceur. La douceur, c’est le caractère même de Jésus. Il y aussi la fermeté, mais avant tout, il y a la douceur. La douceur, c’est ce qui est doux, agréable, mais spirituellement doux parce qu’il y a une douceur charnelle qui n’est pas agréable du tout ; une douceur mièvre, sans colonne vertébrale, une douceur qui n’est pas la douceur spirituelle de Jésus. La douceur de Jésus est merveilleuse, elle est pleine de compassion, de bons fruits.

Dans 1 Pierre 3, au verset 3 il est écrit : « Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt (les comportements extérieurs doux, agréables, hypocrites), mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. »

Voilà , c’est le contraire de l’amertume, ça. Là , c’est une femme qui a le cœur doux et paisible et il parle de femmes qui ont des maris difficiles, donc des causes d’amertume pour bien des femmes ; des maris difficiles sont des causes d’amertume pour beaucoup de femmes, sauf celles qui ne laissent pas leur cœur s’envahir de cette amertume-là , et qui gardent un cœur d’une pureté incorruptible de douceur et de paix. Donc, bien- aimés, quelles que soient les choses qui nous arrivent, que nous ayons un mari ou une femme difficile, ou une église difficile, ou un pasteur épouvantable, ou des événements qui nous arrivent, ce qui compte pour Dieu, c’est que la source (notre cœur, les sources de la vie viennent du cœur), que la source soit conservée pure de toute amertume, dans la paix et dans la pureté. Et pour ça il faut rester en communion avec celui qui est la source de la vie, Jésus, qui est la paix même, qui est la source de vie.

Là  il est écrit : « La pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ». Vous voyez que la douceur est associée à  la paix. L’amertume est toujours associée à  la guerre. Un zèle amer, un esprit de dispute, ça va toujours ensemble. Quand vous voyez un chrétien en guerre (sauf quand il est rempli du Saint- Esprit et qu’il est en guerre contre Satan), en guerre contre les uns, contre les autres, vous pouvez être sûrs qu’il y a l’amertume dans son cœur. Le chrétien qui est rempli de l’Esprit sera comme Jésus. Il sera en guerre contre le péché, il sera en guerre contre le diable, mais il ne sera pas en guerre avec un zèle amer pour faire le Zorro dans l’église et pour tout casser, pour que ça marche comme sur des roulettes. à‡a c’est le zèle amer, l’esprit de dispute. Quand nous sommes remplis de l’Esprit de Jésus, nous avons la douceur, la capacité de reprendre les autres dans l’esprit du Seigneur, avec douceur.

Dans 2 Timothée 2 : 25, le Seigneur nous demande de nous exhorter les uns les autres. Nous exhorter, ça veut dire nous reprendre quand quelque chose ne va pas. Il faut le faire. Celui qui ne le fait pas pèche devant Dieu. Mais il faut le faire avec douceur, et pas avec amertume, parce que si nous avons le cœur dans l’amertume, nous ne sommes pas qualifiés pour reprendre nos frères ; parce qu’on va les reprendre avec un esprit de dispute, et ça va augmenter le problème.

Donc si nous commençons à  reprendre les autres, c’est bien, il faut le faire parce que ça veut dire qu’on accepte d’être repris aussi, mais il faut le faire après avoir soigneusement veillé à  ce que l’amertume ne se trouve pas dans le cœur, au moins au moment où on est en train de les reprendre, sinon c’est la dispute qui s’engage. Et de même pour ceux qui sont repris : veillez à  ce que l’amertume n’entre pas à  ce moment-là , parce que c’est l’occasion rêvée pour le diable de l’y mettre.

Dans 2 Timothée 2, au verset 25, Paul parle des serviteurs de Dieu, et il dit que ce serviteur-là  « doit redresser avec douceur les adversaires dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à  la connaissance de la vérité et que revenus à  leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable ». Le Seigneur nous exhorte, c’est un apprentissage, on n’y arrive pas du premier coup. Mais le Seigneur veut faire de nous des hommes et des femmes remplis de la douceur de Jésus, de la miséricorde et de la compassion de Jésus, capables de nous exhorter les uns les autres et capables de nous reprendre dans la douceur pour que la repentance puisse agir. Parce que s’il y a un esprit de dispute, le Saint-Esprit s’en va et la repentance ne se fait pas, c’est évident ! Vous avez déjà  assisté à  des disputes entre chrétiens ? Ou vous-mêmes étant chrétiens, ça vous est arrivé de vous disputer encore ? Vous avez remarqué combien c’est difficile à  la repentance de s’installer quand il y a une dispute entre deux chrétiens ? Ou entre maris et femmes ? On n’est pas dans un état de repentance. Il faut attendre un petit peu pour que la paix revienne et que le Saint-Esprit nous parle en disant : « Maintenant, demande pardon ». Mais je ne pouvais pas demander pardon avant, quand j’avais le cœur rempli de dispute, ça, impossible ! Ou alors c’était du bout des lèvres, ça n’avait aucun sens. Tandis que quand je reviens à  la paix du Seigneur, le Saint-Esprit vient, je reçois la repentance, et là  je peux reprendre mon frère ou ma soeur.

Dans 2 Timothée, au chapitre 4, au verset 2, Paul, déjà  âgé, dit à  Timothée qui était un jeune serviteur de Dieu : « Je t’en conjure (ça veut dire : Je t’en supplie, mais avec force) … insiste en toute occasion favorable ou non, reprends, censure, exhorte (mais attention !) avec toute douceur et en instruisant ».

Cela veut dire : en expliquant ce que tu es en train de faire. C’est ce que le Seigneur demande à  chacun. Il le demande à  l’intérieur du couple, avec douceur et en instruisant. Mais, attention, que l’amertume n’y soit pas. Je voudrais vous poser une question directe : Est-ce que vous êtes capables de reconnaître lorsque vous êtes dans l’amertume ou pas ? Oui ou non ? Pour ma part, je le sens très bien quand je suis dans l’amertume. Je suis donc responsable devant Dieu. Si je fais quoi que ce soit, alors que je sais que mon cœur est dans l’amertume, je suis coupable devant Dieu. La seule chose que j’ai à  faire, c’est d’aller me placer devant Jésus en disant : « Seigneur, pardon ! Je me rends compte que je suis plein d’amertume. Je sais, je sais, ce goût-là , je le reconnais Seigneur, je le reconnais. J’arrête, Seigneur ; pardonne. Vide-moi de ça et remplis mon cœur de ta douceur, que je puisse continuer à  marcher avec toi, sinon, je ne vais rien faire de bon, je vais tout casser ». Et celui qui est la douceur même, Jésus, va m’apprendre si je le laisse travailler.

Dans 1 Pierre 3, au verset 14, il est écrit : « quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux ».

 

Le plus souvent, l’amertume entre dans nos cœurs quand on est injustement traité. C’est là  que Satan intervient. La chair n’aime pas être injustement traitée. Dans le monde qui nous entoure, tout le monde cherche la justice : justice des salaires, justice de ci, justice de ça. Quand on vient au Seigneur, il nous apprend à  être injustement traité sans rien dire, tout en nous défendant avec douceur si on voit qu’on peut le faire. Pierre dit : « quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte (donc, de ceux qui vous font souffrir injustement) et ne soyez pas troublés. Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à  vous défendre ».

Prêts à  vous défendre, oui, mais pas toutes griffes dehors, comme une épouse qui dirait à  son mari : « Comment tu m’as traité, moi ? Mais enfin, tu vois bien que je n’ai rien fait de mal, et toi tu oses venir avec ci, tu oses venir avec ça, et moi qui suis aux petits soins pour toi, qui te fais des bons petits plats et tout le reste, et tu te comportes en macho… Et puis j’en ai assez ! » Enfin, ça c’est un exemple parmi d’autres, il y en a des centaines. Pierre dit : « étant toujours prêts à  vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là  même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion ».

Le Seigneur te dit : « Tu as été injustement traité, sois prêt à  te défendre, mais avec douceur en instruisant et en respectant celui qui te maltraite ». Et même parfois, il nous demandera, quand c’est vraiment la mise à  mort finale, comme Jésus, de ne pas ouvrir la bouche devant ceux qui le tondent et qui le mettent à  mort. Rien, tais-toi parce que Dieu, Lui qui voit tout, va te rendre justice un jour. Ne t’inquiète pas. Toi, tu vas pouvoir prier pour ceux qui te maltraitent et qui te font du mal, mais en aucun cas, ne laisse la moindre trace d’amertume entrer dans ton cœur. Et soyons reconnaissants au Seigneur de nous donner le Saint-Esprit pour nous permettre de nous rendre compte quand l’amertume est là .

Et quand l’amertume est là , ça se traduit toujours par des plaintes, par des récriminations, par des critiques, par tout ce qui est associé à  l’amertume. La capacité de reprendre et de redresser est associée à  la douceur. L’amertume nous rend incapables de redresser ou de reprendre.

 

Et comme c’est une fonction tellement importante dans le corps de Christ, il faut que nos cœurs soient remplis de douceur, de la douceur de Christ.

Derrière l’amertume il y a la haine. Dans Ephésiens 4 et au verset 1, Paul dit : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à  marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée (On a un appel tellement élevé, tellement grand, qu’il faut qu’on marche d’une manière digne de cet appel et Dieu nous en rend capables) en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. » Nous devons marcher dans la paix, l’amour, la douceur, l’unité. Ce qui est amer, ce qui n’est pas doux, ne peut être associé à  l’humilité. L’amertume est associée à  l’orgueil. L’amertume sort toujours d’un cœur orgueilleux, parce que l’origine, c’est Satan. Vous ne verrez pas une trace d’amertume dans le cœur de Jésus parce qu’il n’y a pas d’orgueil dans le cœur de Jésus. Il n’y a que de l’humilité. Humilité et douceur sont toujours associées. Orgueil et amertume sont toujours associés. On le voit ici : « En toute humilité et douceur », les deux comportements sont associés. Et c’est pour ça que Paul ajoute un peu plus loin, dans Ephésiens chapitre 4 et au verset 30 : « N’attristez pas le Saint- Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie toute espèce de méchanceté disparaissent du milieu de vous ».

Un peu de levain fait lever toute la pâte. Un peu d’amertume perturbe toute la vie chrétienne. Ici Paul associe l’amertume, l’animosité, la colère, les clameurs, les calomnies, et toute espèce de méchanceté. Il commence d’ailleurs par l’amertume. En fait, tout vient de là , de l’amertume nommée en premier. Il faut que ça disparaisse du milieu de nous, donc du milieu de mon cœur en premier.

Dans Colossiens 3, au verset 12 : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu » (cela nous réjouit de savoir que nous sommes élus de Dieu. Elu, ça veut dire choisi de Dieu, qui connaît d’avance), saints et bien- aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »

Est-ce que vous pensez que ça nous arrive souvent dans notre vie chrétienne d’avoir sujet de nous plaindre de quelqu’un d’autre ?

Moi ça m’arrive constamment, tous les jours. Constamment, le Seigneur permet ça. J’aurais des sujets de me plaindre constamment, que ce soit des chrétiens, des gens du monde, du temps, des circonstances, tout. Mais le Seigneur dit : « Vous êtes élus ». Bien-aimé et saint, apprends à  ne plus te plaindre parce que la plainte vient de l’amertume. Ne dis plus : « Oooh, mais il y a ça qui m’arrive encore, et puis encore une tuile »… Mais où est ton Dieu pour que tu parles ainsi? Il est vivant ! Il tient notre vie entre Ses mains.

Je vais me mettre à  genoux et je vais dire : : « Alléluia, Seigneur, merci ! Parce que je vais voir Ta gloire dans la situation qui est la mienne maintenant. Il n’y a plus rien qui marche, Seigneur. Tout est détruit partout ! Je n’ai plus rien, je n’ai plus un sou sur mon compte bancaire, je n’ai rien mais avec Toi j’ai… tout. Alléluia, Seigneur, je vais voir Ta gloire ! Tu es vivant, Seigneur, interviens ! Oh, je m’attends avec impatience à  ce que tu vas faire, Seigneur ! Ah quelle gloire tu vas manifester… »

à‡a c’est un cœur reconnaissant, un cœur joyeux, un cœur plein de foi, un cœur plein d’amour pour Dieu, un coeur qui sait que Dieu est vivant, qu’Il nous aime, qu’Il s’occupe de nous et qu’Il a un plan. Alors où est notre cœur ? Où est notre trésor ?

Et dans ce passage : « Revêtez-vous d’entrailles, de miséricorde, de bonté (donc d’amour), d’humilité, de douceur, de patience », il associe clairement la douceur qui est le contraire de l’amertume à  l’humilité, mais aussi à  l’amour. L’amertume est associée à  la haine, à  l’orgueil, à  un cœur méchant et mauvais. Alors ne caressons plus notre amertume en disant : « C’est une petite réaction banale ». à‡a veut dire simplement que j’ai branché mon comportement sur la source de la haine et de l’orgueil. C’est ça qui est en train de sortir. Débranchons ça, branchons notre comportement sur Jésus, la source pure, Lui qui a dit : Je suis doux et humble de cœur. Venez à  moi vous tous qui êtes fatigués et  chargés. Ne laissez pas l’amertume entrer dans votre cœur. Vous êtes fatigués et chargés, venez à  moi, la source d’eau pure, et je vous donnerai du repos. Du repos dans la difficulté, du repos dans la souffrance, pas de l’amertume, du repos.

Dans Colossiens 3, au verset 5, Paul dit : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre ». Si tu as compris que tu es mort en Christ, que l’œuvre de la Croix a été faite, que tu as reçu cette révélation, Paul dit : Maintenant, tu as reçu du Seigneur la capacité de faire mourir cette chair pleine d’amertume qui veut manifester cette amertume dans tous les domaines de ta vie. Fais mourir tout cela. « L’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, la cupidité qui est une idolâtrie ». Souvent, on va critiquer tel frère ou telle sœur parce qu’il est cupide, parce qu’il est idolâtre, parce qu’il a mis la main dans la caisse ou parce qu’il a trompé sa femme. Mais nous qui laissons l’amertume sortir de notre cœur, comment on va se traiter, nous-mêmes ? Avec indulgence en disant : « Jamais je ne serai idolâtre ou adultère, mais amer, oui, ça je peux, ce n’est pas le même degré de gravité ». Mais c’est sur le même plan, pour Dieu ; même pire, parce que ça infecte tout !

« C’est à  cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion (ceux qui ne connaissent pas Dieu) parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant »… Il leur dit bien : attention, maintenant, ce n’est plus le cas, vous êtes nés de nouveau. Donc puisque vous êtes nés de nouveau, vous avez reçu un esprit nouveau. Il dit : « Mais maintenant, renoncez à  toutes ces choses, à  la colère, à  l’animosité, à  la méchanceté, à  la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau ». Donc il est en train de dire : Revêtez-vous de l’homme nouveau, mais après vous être dépouillés de l’ancien, le vieux qui était rempli de colère, d’animosité, de calomnies, de paroles mauvaises, qui sont justement les conséquences de l’amertume du cœur. Et il me demande de me dépouiller de tout ça.

Donc, le Seigneur me rend responsable. S’il me dit : « Dépouille-toi de ça », si je ne le fais pas, je pèche devant le Seigneur. Cela veut aussi dire que je suis capable de le faire, si j’ai compris quelle est ma position en Christ, et si j’ai compris que si Dieu me demande de le faire, Il me donne aussi la capacité de le faire. Je ne pourrai pas arriver devant Lui en disant : « Seigneur, Tu m’as donné un ordre, mais je ne pouvais pas le faire ».Disons plutôt : « Seigneur, je m’incline devant Toi, je Te demande de me donner la capacité, l’illumination de Ton Esprit. Je sais qu’en Toi je peux revêtir l’homme nouveau. »

« Je peux tout par celui qui me fortifie ». Jésus est la source de toute douceur. C’est sur Lui que nous devons garder les yeux fixés. C’est Lui qui va remplir nos cœurs de douceur, qui va remplir nos cœurs de Sa douceur à  Lui, à  laquelle sont associés tellement de bons fruits, d’humilité, d’amour, de paix qui vont faire de moi quelqu’un qui va vivre à  l’image de Jésus-Christ, et qui sera vraiment une source de bénédiction dans l’Eglise et dans le monde, et pas une source de malédiction à  cause de cette amertume infecte qui peut sortir de moi.

Dans Matthieu 21 et au verset 5, il est dit : « Dites à  la fille de Sion: Voici, ton roi vient à  toi, plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse »

Dites à  la fille de Sion (c’est nous la fille de Sion, c’est Israël, mais c’est nous aussi) : Voici, ton roi vient à  toi. (Jésus vient bientôt, mais déjà  maintenant, à  chaque moment de notre vie, le Saint-Esprit nous dit : Ton roi vient à  toi) plein de douceur, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. Un signe d’humilité parfaite. Ce n’est pas un cheval, un coursier fougueux, sur lequel est monté Jésus, c’est sur un petit ânon, qui est un signe d’humilité et notre Roi, qui vient du haut des cieux, vient plein de douceur pour nous. Il va venir plein de jugement pour cette terre impie, mais pour ceux qui L’attendent, il va venir plein de douceur. Est-ce qu’Il va trouver nos cœurs pleins de douceur ? Quand Il va attirer Son Eglise, est-ce qu’Il va attirer des cœurs pleins d’amertume ? Il va attirer des cœurs qui seront remplis de Sa douceur à  Lui. Ton roi vient à  toi plein de douceur, désireux de te remplir de Sa douceur à  Lui et de faire de toi une source de douceur et de paix pour tous ceux qui sont autour de toi. Amen !

« Seigneur, je veux Te demander encore pardon pour toutes les fois où il y a des réactions d’amertume qui sortent de mon cœur, de mes lèvres. Seigneur, je Te demande vraiment que le Sang de Jésus purifie constamment mon cœur et que Tu me remplisses, Toi, Seigneur, doux Jésus, de Ta douceur pour que je sois comme Toi quand tu viendras, et pour que je sois, Seigneur, quelque chose de doux à  goûter pour mes frères et mes sœurs qui m’entourent. Seigneur, qu’ils puissent goûter à  une source bonne, douce et agréable. Seigneur, je Te le demande comme une grâce pour chacun de nous. Au nom de Jésus-Christ. Amen !

 

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