Source: Metula News Agency   ©

Il existe en France de nombreuses organisations « antisionistes » qui portent une lourde responsabilité dans la diabolisation d’Israël, dans la désinformation fielleuse sur le Proche-Orient et dans la montée en France de la haine antijuive qui conduit à  des agressions et parfois à  la mort. Ces organisations sont souvent subventionnées par le gouvernement français. Elles comptent dans leurs rangs un ramassis de musulmans tentés par l’islamisme, de gauchistes excités et, hélas, des Juifs pratiquant la haine de soi.

L’information sur Israël en France est la plupart du temps tellement biaisée qu’il est difficile de penser que les journalistes qui écrivent sur le sujet ne sont pas des militants des organisations susdites. Le vocabulaire utilisé dans leurs articles est résolument falsificateur, la tournure des articles aussi. Les villes et villages juifs de Judée-Samarie sont appelés « colonies », et la présence de Juifs en Judée-Samarie est qualifiée d’illégitime.

La volonté d’épuration ethnique antijuive de l’Autorité Palestinienne est quant à  elle dépeinte comme pleinement justifiée. Les Juifs de Judée-Samarie sont décrits comme des « colons », et quand l’un d’eux est tué, il est cité comme un « colon », pas comme un être humain, même s’il s’agit d’un bébé. Les incitations au meurtre de Juifs, omniprésentes dans les media de l’Autorité Palestinienne et dans les manuels scolaires des écoles contrôlées par cette dernière, sont systématiquement passées sous silence. Cela permet de ne pas évoquer la relation de cause à  effet entre les meurtres abjects commis par des gens au cerveau lavé et le lavage de cerveau qui les a conduits à  devenir meurtriers. Les assassins de Juifs sont quasiment toujours présentés comme des victimes, ou simplement comme des « Palestiniens », et les Juifs comme les vrais bourreaux. Les discours falsificateurs, dignes du temps de Goebbels, tenus par des gens tels que Mahmoud Abbas sont eux-mêmes systématiquement passés sous silence, ce qui permet de présenter des hommes tels que Mahmoud Abbas comme des personnes fréquentables et non comme des incarnations de la lie de la Terre.

Une perversité mentale qui ne date pas d’aujourd’hui

Rétablir la simple et stricte vérité en France sur Israël, sur la « cause palestinienne » et sur l’ensemble de la situation au Proche-Orient est quasi-impossible. Comme dans tant d’autres domaines, les débats publics ou médiatisés sur ces sujets sont désormais dépourvus de tout pluralisme et ont lieu entre gens qui sont résolument anti-israéliens, intervenants qui sont modérément anti-israéliens, et, parfois, des participants qui se déclarent en faveur de la création d’un Etat palestinien confié à  des terroristes.

Ce qui est étonnant, en ces conditions, n’est pas que l’opinion des Français soit anti-israélienne, mais qu’elle ne le soit pas davantage.

Mais tout cela ne suffit pas à  certains. Et ils en veulent plus encore. Habitués à  présenter les assassins de Juifs comme des victimes, ils se présentent eux aussi comme des victimes.

Pascal Boniface est l’un d’entre eux, et il vient de publier un livre dans lequel il se plaint d’être considéré comme un antisémite. Le pauvre se contente de soutenir des assassins tueurs de Juifs au Proche-Orient et, à  ses yeux, soutenir des assassins tueurs de Juifs au Proche Orient et approuver leurs actes ne font pas de lui un antisémite. Il se considère victime d’ostracisme, mais il est toujours invité à  la télévision, alors que l’on n’y voit pratiquement jamais un journaliste de la Ména. Ceux qui ne soutiennent pas les assassins tueurs de Juifs, eux, ne sont pas invités à  la télévision.

Pascal Boniface n’est pas le seul à  se plaindre.

Toute une cohorte d’individus trouve que les organisations « antisionistes » en France ne sont pas encore assez omniprésentes, que l’information sur Israël n’est pas encore assez biaisée, que la vérité sur Israël, sur la « cause palestinienne » et sur l’ensemble de la situation au Proche-Orient n’est pas encore assez occultée. Aussi, ils organisent des colloques (l’un d’eux a eu lieu au Sénat le 12 février), signent des tribunes et font des déclarations de « principes » (chez ces gens-là , on a du sang juif sur les mains, mais c’est au nom de « principes »).

Le récent colloque organisé par ces énergumènes avait pour thème « A-t-on le droit de contester la politique israélienne ? ». Ce serait risible si ce n’était pas ignoble. Les participants à  ce colloque ne font que cela depuis des années : critiquer systématiquement la politique israélienne. Et ils font cela comme tout le monde dans les media  français, et presque tout le monde dans les milieux politiques. Ils font même bien pire que cela depuis des années.

Ils se plaignent d‘ »insultes, intimidation, pressions, amalgames, délégitimation, accusations infâmantes d’antisémitisme« . J’aimerais penser qu’ils ont des raisons de se plaindre. Mais je l’affirme : dire qu’ils ont du sang juif sur les mains n’est pas une insulte, c’est la description d’un  état de fait. Les effets d’intimidation, de pression, d’amalgame et de délégitimation sont si peu visibles que ces gens monopolisent micros et caméras.

Les accusations d’antisémitisme devraient leur paraitre logiques : connaissent-ils seulement la signification et l’impact sur le public de leur soutien à  des assassins tueurs de Juifs ?  

Dans le texte de leur déclaration de principes, ils présentent un tueur de Juifs, Marwan Barghouti, équitablement reconnu comme tel par la justice, comme le « Mandela palestinien ». Et ils voudraient que l’on pense qu’ils sont sympathiques et ne pratiquent pas le mensonge ?

Dans le même texte, ils parlent de « Palestine occupée », et nient la légitimité  de l’existence d’Israël : ce qui rend leurs positions très proches de celles des pires organisations terroristes islamiques.

Ils prétendent réclamer sur ces bases répugnantes un « débat libre et démocratique » : comme si un débat libre et démocratique pouvait se tenir sur de pareilles bases.

Que le Sénat ait hébergé  un colloque organisé par ces individus constitue une honte pour le Sénat.  

Outre Pascal Boniface, on trouve parmi eux  Rony Brauman, qui fut médecin avant de passer du côté du crime, un certain Ivar Ekeland, un mathématicien norvégien qui fut président de l’Université Paris Dauphine, Bertrand Heilbronn, qui préside une Association « France-Palestine », Christiane Hessel, la veuve du vieillard indigne mort en 2013, une coprésidente du Mouvement pour le Racisme et contre l’Amitié entre les Peuple (MRAP), Renée Le Mignot, un journaliste du  Monde diplomatique, Dominique Vidal, mais aussi Esther Benbassa, senatrice gauchiste, co-auteur de « La haine de soi »(ce qui en fait une spécialiste), Lea Tsemel, avocate israélienne de quelques-uns des pires tueurs de Juifs « palestiniens », Shawan Jabarin, défenseur « palestinien » du droit de tuer des Juifs par tous les moyens utilisables. Que du beau monde. Si vous croisez ces individus, changez de trottoir. Evitez de leur serrer la main. Ils ont les mains aussi sales que leur esprit.