Le professeur Raoult entendait rester à la tête de l’hôpital qu’il dirige et qu’il a, pour l’essentiel, conçu. C’est un hôpital public. Macron, son gouvernement, les bureaucraties qui dépendent de Macron et de son gouvernement peuvent dès lors s’efforcer d’éliminer le professeur Raoult. C’est ce qu’ils font.

Le professeur Raoult était, jusque voici un an et demi, défini, à juste titre, comme l’un des épidémiologies les plus prestigieux de la planète et comme un très grand scientifique. C’est toujours l’un des épidémiologues les plus prestigieux de la planète et un très grand scientifique. Mais voilà.

Il a trouvé un traitement de la maladie appelée par l’OMS Covid 19. C’est un traitement très efficace, utilisé sur plus de la moitié de la planète, dans des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine où on utilise fréquemment l’hydroxychloroquine pour ses autres fonctions thérapeutiques et où l’utiliser pour remédier au Covid 19 ou pour prévenir celui-ci n’a posé aucun problème et où ajouter un antibiotique très courant n’a posé aucun problème non plus. C’est un traitement très peu onéreux, car les deux médicaments sur lesquels il repose sont eux-mêmes peu onéreux. C’est un traitement qui aurait pu mettre fin rapidement à la pandémie (une personne malade et guérie acquiert une immunité), évité plus de quatre-vingt pour cent des morts, les confinements, les mesures coercitives à n’en plus finir, le glissement de tant de pays occidentaux vers un fonctionnement de type autoritaire, vers les phobies créées par la peur, vers les dégâts économiques. C’est même un traitement, s’il s’était répandu et avait été prôné, qui aurait fait que Donald Trump serait resté à la Maison Blanche et que Joe Biden, plutôt que de ravager les Etats-Unis et le monde, devrait soigner son Alzheimer dans l’une des maisons qu’il a achetées grâce à l’argent ramené par Hunter.

Raoult a même osé dire : “Coronavirus, fin de partie”. Imaginez… Une horreur pour qui veut asservir et pour qui veut gagner des milliards.

Plutôt que d’utiliser son traitement, Macron et le gouvernement français ont décrété que c’était un traitement très dangereux.

Ils ont trouvé des médecins rémunérés par de grands laboratoires pour traiter le professeur Raoult de charlatan, pour souligner que l’hydroxychloroquine était un produit délétère, et pour dire que le traitement Raoult ne devait surtout pas être utilisé.

Ils ont fait de ces médecins une sorte de Soviet Suprême de la médecine appelé “Conseil scientifique”.

Des médecins rémunérés par les mêmes laboratoires ont tenu les mêmes propos que les médecins français du “Conseil scientifique” dans l’ensemble du monde occidental.

Cela a été un véritable triomphe de la corruption en milieu médical et de la politisation de la science. Et le monde occidental Presque unanime a rejeté le traitement.

Donald Trump, qui avait fait acheter des millions de dose du traitement, et qui avait été en contact avec le professeur Raoult, et le docteur Vladimir Zelenko (qui a ajouté le zinc au traitement Raoult) a été insulté, ridiculisé. Le docteur Fauci, qui dirige aux Etats-Unis l’ l’Institut national des allergies et maladies infectieuses, et que Trump ne pouvait éviter de consulter, a invalidé arbitrairement les décisions de Donald Trump, a entrainé derrière lui la nomenklatura médicale américaine, et est devenu une célébrité planétaire, presque un gourou pour tous les anti-Trump (on découvrira plus tard que c’est un fervent démocrate et qu’il a financé les travaux du laboratoire P4 de Wuhan d’où tout montre que le coronavirus est sorti).  Trump a dû renoncer, et lancer l’opération Warp Speed.

Les gens touchés par le coronavirus ont, dans l’ensemble du monde occidental été priés de rester chez eux, d’aller à l’hôpital quand ils étaient en très mauvais état, d’y être intubés souvent, d’y mourir fréquemment.

Confinements, mesures coercitives, glissements de pays occidentaux vers un fonctionnement de type autoritaire, ont pu accompagner le lugubre décompte des morts, qui se sont vite comptés par dizaines de milliers.

Les vaccins sont venus et ont rapporté beaucoup d’argent à quelques laboratoires, vraiment beaucoup d’argent.

Bien que les vaccins soient apparus grâce à lui, Donald Trump a été éliminé.

Le monde est tombé dans l’état où il est à présent.

Des médecins qui avaient prôné le traitement du professeur Raoult ont été éliminés et traités eux-mêmes de charlatans dans divers pays du monde. En France, des médecins qui avaient osé soigner la maladie en utilisant le traitement du professeur Raoult et en disant que ce qui s’est passe et se passe encore est scandaleux ont été mis sur la touche: le cas le plus exemplaire a été celui du professeur Christian Perronne (un homme qui a été pendant deux décennies président de la commission spécialisée Maladies transmissibles  du Haut Conseil de la santé publique: ce qui signifie qu’il ne connaît rien aux maladies transmissibles, en tous cas beaucoup moins que le génial docteur Macron), mais il n’est pas le seul.

Vouloir sauver des vies en refusant de se plier aux ordres du Président et du gouvernement ? Quelle idée abominable, non ? Sacrifier des vies pour obéir aux ordres du Président et du gouvernement : voilà la bonne attitude… Préférer soigner que toucher l’argent de la corruption ? Inadmissible ! Toucher l’argent de la corruption rapporte davantage sur tous les plans…

Restait le professeur Raoult. Non seulement il a proposé un traitement qui a sauvé des vies et aurait pu en sauver bien davantage, et qui coute très peu et préserve les libertés essentielles, mais il a lui aussi voulu sauver des vies, soigner (et il a soigné), et il n’a pas obéi aux ordres du Président. Il n’a pas touché l’argent de la corruption. Il a osé ajouter qu’outre le traitement qu’il a proposé il y a d’autres médicaments qui soignent la maladie et qui ne coûtent pas cher, l’ivermectine par exemple ! Une horreur, vous dis-je !

Il a été démis de toutes ses fonctions et mis à la retraite d’office le 31 août. Un dénommé François Crémieux, un bureaucrate qui n’est pas médecin, qui n’a dès lors jamais soigné personne, et qui n’a jamais rien découvert a osé dire : Il y a un besoin de tourner une page et d’organiser l’avenir de l’IHU pour les vingt ans à venir. Il faut aller vite. Nous sommes en pleine pandémie mondiale, et nous avons besoin de cet institut, qui est un formidable outil”. 

Remarquable ! Il tourné une page, et il va vite. Ceux qui font des purges se comportent ainsi : souvenez-vous des purges soviétiques sous Joseph Staline.

Priver un institut de son concepteur et d’un grand scientifique est une manière excellente de faire fonctionner un “formidable outil”. Logique imparable ! C’est la façon dont les bureaucrates aux ordres et se comportent dans les pays non démocratiques où la politique l’emporte sur la science.

En période de pandémie mondiale, mieux vaut se débarrasser de quelqu’un qui a proposé un traitement qui, s’il avait utilisé aurait largement réduit les effets de la pandémie : Crémieux est un homme qui fait partie des rouages qui ont conduit à ce qu’en France, il y a eu autant de morts qu’il y en a eu, et que les Français soient soumis aux règles abusives et arbitraires qui règnent dans le pays.

C’est parce qu’il y a eu en France des hommes comme Didier Raoult que la France a pu briller. C’est parce qu’il y a des crétins comme François Crémieux à des postes de “responsabilité” qu’elle est dans un déclin accéléré et glisse vers les égouts de l’histoire.

Didier Raoult reste le directeur de la fondation Méditerranée Infection, qu’il a fondée. Les administrateurs de la fondation décideront en mars 2022 s’ils acceptent qu’il continue son travail. Des crétins comme François Crémieux feront tout pour que les administrateurs lui retirent le titre de directeur. Résisteront-ils aux pressions ?

Bien sûr, la presse française est unanime pour donner à Didier Raoult le coup de pied de l’âne (il est vrai qu’elle ne manque pas d’ânes parmi ses journalistes).

Un article du journal de gauche Le Figaro décrit Didier Raoult ainsi : “Discrédité auprès de ses pairs, marginalisé dans la communauté scientifique, Raoult est l’auteur de prédictions hasardeuses dont la plupart se sont révélées être fausses et de prises de position tranchées, souvent à rebours du consensus scientifique”.  Rien dans l’article n’est démontré. Tout dans l’article est vil et diffamatoire. C’est la façon répugnante dont on écrit dans la plupart des journaux français aujourd’hui. On finira par ne plus voir la différence avec les journaux des pays totalitaires. Le totalitarisme qui monte en France est un totalitarisme soft, cotonneux, déliquescent. Je l’ai subi. Je sais ce qu’il est. C’est en large partie à cause de lui que j’ai quitté la France.

La journaliste chargée d’exécuter médiatiquement le professeur Raoult dans Le Figaro s’appelle Cécile Thibert. Elle est entrée au journal en 2015. Elle est sans doute sortie d’une école de journalisme où on l’a formée à la pensée conforme et à la médiocrité. Elle a un avenir de conformisme et de médiocrité. Un pays où une journaliste conformiste et médiocre peut traiter ainsi un grand scientifique est un pays perdu.

Le professeur Perronne a dit il y a quelques mois que le professeur Raoult, les chercheurs et les médecins qui travaillent avec lui sauvent l’honneur de la science et de la médecine en France et sauvent l’honneur de la France.

Le professeur Raoult, les chercheurs et les médecins qui travaillent avec lui font honneur à la science et à la médecine. La façon dont le professeur Raoult est traité montre que plus rien, sans doute, ne peut sauver l’honneur de la France.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS. J’aurais pu traiter des griefs qu’on adresse à Didier Raoult. Ils sont tous infondés, et ils sont si nombreux, et si débiles et malveillants, que je ne n’abaisse pas à les ramasser, et les laisse dans les poubelles où est leur place. En tête des griefs, le fait qu’il ait dit que la pandémie ferait moins de morts que les accidents de trottinettes. Quand Didier Raoult a dit cela, il pensait que le choix serait fait de traiter les maladies, pas de multiplier les morts. Il a effectivement eu tort. Le choix a été fait de multiplier les morts, pas de traiter les malades. Ce choix, criminel, et qui a coûté des dizaines de milliers de vies a été fait peu ou prou dans tout le monde occidental. Effroyable époque… La guerre biologique et la guerre psychologique lancées par la Chine ont remarquablement fonctionné. Je devrai y revenir. Il importe de redonner une vision d’ensemble et d’en finir avec l’obsession qui tourne autour de vaccins qui font perdre la raison. Le monde occidental est tout au bord du gouffre.