« Tournez-vous vers l’Eternel tant qu’on peut le trouver. Adressez-vous à lui tant qu’il est proche ! » Esaïe 55 v.6

 

La lecture du passage ci-dessus m’interpella profondément. En résumé, le prophète annonce à son peuple qu’il ne peut pas trouver l’Eternel à n’importe quel moment. Comment est-ce possible ? Le Dieu omniprésent ne serait-il pas toujours proche de sa création ?

Loin de là, Jésus est venu sur terre justement pour prouver sa proximité avec l’Homme. Cependant, chacun de nous a certainement remarqué que nos prières semblent parfois rester longtemps sans réponse. Nous remarquons quelquefois ce que l’on appelle « le silence de Dieu« , malgré notre acharnement à rechercher sa présence ou à implorer une guérison.

Joseph a certainement implorer quotidiennement l’Eternel pour sa délivrance durant sa période d’esclavage en Egypte. Pourtant, ce n’est qu’au temps de Dieu que sa situation changea*.

Le livre des Proverbes nous dit qu’il y a un temps propice pour chaque chose. Dans le contexte d’Esaïe, le peuple est appelé à se détourner de ses fautes et à revenir à l’Eternel pendant qu’il est encore temps. S’il persiste dans ses péchés, la période de grâce que Dieu lui accorde avant que les événements ne changent arrivera à son terme, et il sera trop tard pour le peuple d’implorer le Seigneur. Il faudra alors attendre un autre temps favorable.

À nous aussi, Dieu parle en disant : « Recherche ma face, implore-moi, intercède pour ton peuple et tes proches pendant que la période est encore propice et avant que les temps ne te soient plus favorables ».

Que décidons-nous de faire durant ce temps de grâce que l’Eternel nous accorde encore ?

 

* Genèse 37 à 41

 

Lecture proposée : Jean 12 v.35-36