Une fois encore, le Sénat américain s’est opposé au projet de loi « Born-Alive » (Né-vivant), une loi exigeant que les bébés qui survivent à un avortement raté reçoivent le même niveau de soins que les nouveau-nés désirés par leurs parents. Et ce malgré le sort terrible qui attend ces bébés dans les cliniques d’avortement devenues les cliniques de l’horreur.

Certains sénateurs ont déploré le rejet de ce projet de loi.

Le sénateur Ben Sasse (R-NE) a tenté d’ajouter cette disposition à la loi de résolution budgétaire jeudi dernier, mais en vain.

« Protéger les nouveau-nés devrait être la chose la plus normale au monde » a déclaré Mr Sasse, après le rejet du projet de loi. « Chaque bébé doit recevoir des soins. Il ne s’agit pas d’avortement, mais de droits humains. »

Les Démocrates Joe Manchin (WV) et Bob Casey (PA) ont rejoint les Républicains lors du vote pour faire avancer ce projet de loi, mais le seuil nécessaire de 60 voix n’a pas été atteint. (48 voix pour, 54 voix contre)

Le président du Caucus Pro-Life du sénat, le sénateur Steve Daines (R-MT) a tweeté que l’échec du vote était effrayant.

« Il ne s’agit pas ici d’une question de soins de santé, il s’agit bien d’infanticide. Presque tous les sénateurs démocrates ont voté pour laisser les bébés, qui survivent à un avortement raté, mourir sur la table d’opération. Nous devons redonner une culture de la vie à notre législature »

Refuser des soins médicaux à un bébé toujours en vie après un avortement raté est un crime horrible.

« Comme les Démocrates le savent bien, il ne s’agit pas d’un projet de loi sur l’avortement. » a déclaré le Père Frank Pavone, directeur national de « Priests for Life ». Il s’agit d’un projet de loi qui sauve la vie du nouveau-né et n’a donc rien à voir avec la mère. Malgré cela, les Démocrates continuent à soutenir l’infanticide. »

Les groupes pro-vie ont exprimé leur désapprobation face à l’échec de l’amendement.

Les Démocrates pro-vie ont tweeté : « nous sommes atterrés d’apprendre que l’amendement n’a pas été adopté. Refuser des soins médicaux aux nouveau-nés ayant survécu à un avortement raté n’a rien de démocratique. »

Le Président Trump avait publié en septembre un décret exigeant que tous les soins médicaux nécessaires soient apportés aux bébés nés vivants après une tentative d’avortement ratée. Il demanda au Secrétaire à la Santé de s’assurer que les établissements de soins de santé financés par le gouvernement fédéral soient informés de l’obligation de fournir tous les soins nécessaires aux bébés, de les transférer dans les hôpitaux et d’enquêter sur toutes les plaintes pour violation de ce décret. (Hélas, ce décret ne semble pas être respecté.)

Et dire que les pontes du parti démocrate, Nancy Pelosi en tête, traitaient et traitent encore Donald Trump de nazi ! Leur aversion incompréhensible et leur haine viscérale de Trump leur font projeter sur lui leurs propres démons.

Se référant à la loi de 2002, la gauche continue à affirmer qu’une nouvelle loi « Born Alive » n’est pas nécessaire. De plus, l’infanticide est déjà illégal en vertu des lois sur les homicides.

Cependant, Patrina Mosely, directrice de « Life, Culture and Women’s Advocacy » du Family Research Council, a apporté un autre éclairage sur cette loi de 2002.

« Le Congrès adopta, en effet, la loi de 2002 sur la protection des bébés nés vivants après un avortement, mais il ne s’agissait que d’un changement définitionnel, stipulant que tous les nouveau-nés survivant à un avortement étaient des personnes à part entière au regard de la loi. Toutefois, cette loi n’exigeait pas d’apporter des soins médicaux aux bébés nés vivants après un avortement et ne prévoyait aucune poursuite pénale à l’encontre des médecins et personnel soignant refusant de donner les soins nécessaires à ces bébés. »

Terrifiante négligence !

Elle fit également référence à la condamnation pour meurtre du médecin avorteur Kermit Gosnell, le monstre de Philadelphie, afin de clarifier la loi sur l’homicide.

Dans la loi actuelle sur les homicides, il existe une distinction entre le meurtre actif et le meurtre passif. L’avorteur de Pennsylvanie, le docteur Kermit Gosnell, commit des meurtres actifs et fut reconnu coupable d’homicide. Il s’était « amusé » à tordre le cou et à briser la colonne vertébrale de plusieurs bébés , car selon ce monstre, ils étaient « assez grands pour l’accompagner jusqu’à l’arrêt de bus. »

Au Texas, des témoins oculaires, collaborateurs du médecin avorteur Douglas Karpen, déclarèrent, que ce dernier tuait régulièrement des bébés nés vivants après un avortement raté en les blessant mortellement par des coups portés sur la fontanelle, la partie molle du crâne du bébé, ou en leur brisant les vertèbres de la colonne vertébrale ou en tordant leurs petits cous fragiles.

Ces horreurs se passaient dans leur clinique d’avortement.

Dans ces cas-là, les Mengele du XXIème siècle tuaient des bébés de leurs propres mains de manière sadique. Mais qu’en est-il d’un médecin avorteur, qui laisse sciemment mourir un bébé par manque de soins ? Pour l’instant, il ne risque absolument rien ! Par contre, si le Sénat avait voté la loi « Born-Alive », les médecins auraient été obligés d’apporter les soins nécessaires à la survie des bébés, nés vivants, après un avortement raté, sous peine d’être accusés de meurtre.

En février 2019, Mélanie Israël, collaboratrice scientifique à la « Heritage Foundation », souligna également que la politique fédérale actuelle n’était pas suffisante pour protéger les bébés, qui survivent à un avortement raté.

« La loi de 2002 intitulée « Born-Alive Act » stipule aux fins de la loi fédérale que tout enfant … né vivant, à n’importe quel stade de son développement, est une « personne » peu importe les circonstances, qui entourent sa naissance, y compris l’avortement. Mais, elle ne spécifie pas l’obligation d’apporter les soins nécessaires à la survie de cet enfant. » fit remarquer Mélanie Israël.

L’Organisation pro-life « Susan B. Anthony List » parraina en février 2010 un sondage mené par McLaughlin & Associates. Ce dernier révéla que 77% des Américains soutenaient une loi qui garantirait aux bébés ayant survécu à un avortement le même traitement médical que celui apporté aux enfants du même âge nés prématurément. Ce résultat incluait 75% d’électeurs indépendants et 70% de Démocrates.

A une époque où les progrès de la médecine permettent à des bébés prématurés de 21 semaines et quatre jours de gestation de survivre et de se développer en dehors de l’utérus de leur mère, aux USA, (et certainement ailleurs aussi) des bébés naissent vivants à la suite d’avortement ratés, mais sont condamnés à mourir par manque de soins.

De nombreux individus, législateurs et soi-disant groupes de défense des droits des femmes ferment les yeux. Imaginez juste une seconde que vous voyiez un bébé, censé avoir été avorté, sortir vivant du ventre de sa mère et lutter pour respirer. Que feriez-vous ? Le laisseriez-vous mourir sans intervenir ? Certes non ! Tout être humain normalement constitué lui viendrait immédiatement en aide, mais non les médecins avorteurs, devenus avant tout des business men. L’enfant avorté, même vivant, ne vaut rien, alors ils le laissent agoniser seul jusqu’à ce qu’il ne respire plus, sans que cela ne tourmente leur conscience. Oublié le serment d’Hippocrate ! Aucune loi actuelle ne les oblige à prodiguer des soins pour maintenir le bébé en vie.

« Planned Parenthood », soutenu par Hillary Clinton, et l’industrie de l’avortement ferment les yeux sur ces faits effroyables et cruels car ces avortements tardifs rapportent beaucoup d’argent aux cliniques spécialisées dans ce funeste domaine.

Seuls les ministères de la Santé de trois Etats ont déclaré que 40 bébés étaient nés vivants après des avortements bâclés depuis 2016. Mais, ce ne sont là que trois Etats. Le nombre est probablement bien plus élevé. L’organisation pro-life « Susan B. Anthony List » compte plus de 270 cas documentés de bébés nés vivants après un avortement.

Les registres de plusieurs Etats révèlent l’ampleur des avortements ratés. Les représentants du GOP font pression pour que la loi sur la protection des bébés « born alive », après un avortement raté, soit votée. 

Jill Stanek, ex-infirmière diplômée, aujourd’hui lanceuse d’alerte, ayant travaillé au « Christ Hospital » dans l’Illinois, révéla qu’entre 1995 et 2000, 11 à 26 bébés nés vivants furent abandonnés à leur sort. Elle raconta son histoire à une presse nationale. Après avoir vu une collègue infirmière déposer un bébé, né à 21 semaines, dans une buanderie souillée et l’y abandonner sans soins, dans le but de hâter sa mort, Jill, choquée, entra à son tour dans la buanderie et prit le bébé agonisant dans ses bras, afin qu’il ne meure pas seul.

Ce qui arrive à ces bébés, nés vivants après un avortement raté, puis abandonnés à leur sort, est horrible. Dire cela n’est pas exagéré car c’est la vérité. Une fois né, le bébé luttera pour respirer. Instinctivement, il essaiera de pleurer, car il a froid, il est choqué et il se débat. Tandis qu’il essaye de respirer, ses petits poumons, à peine développés pour certains, commenceront à défaillir si aucune assistance ne lui est apportée. Après quelques minutes, voire quelques heures, les poumons du bébés s’affaisseront sur eux-mêmes, provoquant une mort lente. Et pendant que l’enfant souffre, il sera soit jeté dans un seau jusqu’à ce qu’il arrête de crier, soit posé nu sur une table froide et laissé seul jusqu’à ce qu’il exhale son dernier soupir.

Malgré le sort terrible réservé à ces bébés, les lois adoptées à New York, dans le Vermont, en Virginie et ailleurs, autorisent l’avortement jusqu’au moment de la naissance. C’est le « choix » voté par de nombreux législateurs pour protéger cette horreur. La loi new-yorkaise sur l’avortement tardif a spécifiquement interdit les soins aux bébés nés vivants après un avortement. En soutenant ces lois, les législateurs ont tourné le dos à ces bébés innocents et les ont condamnés à une mort horrible. Censés protéger les droits à la vie de tous les citoyens, y compris le droit à la vie des nouveau-nés, ces législateurs ont trahi leur mission, qui est celle de protéger ceux qui ne peuvent se protéger eux-mêmes, notamment les nouveau-nés. Ils encouragent de manière « légale » l’infanticide au nom du respect du droit des femmes à avorter à neuf mois, sans se soucier du respect du droit de l’enfant à naître et à vivre.

L’industrie de l’avortement est avant tout une activité criminelle des plus lucratives. Et grâce aux lois scélérates autorisant l’avortement jusqu’à neuf mois, le nombre de bébés nés vivants après un avortement raté, puis abandonnés à leur sort, ne cessera d’augmenter. Et d’autres docteurs Mengele assouviront leur sadisme en infligeant une mort atroce à ces malheureux bébés, rejetés par leur propre mère.

Les femmes qui avortent à 7-8-9 mois savent-elles qu’elles ont confié le sort de leurs bébés à des monstres ?

Le progressisme gauchiste a enfanté de nouveaux anges de la mort, qui n’ont rien à envier au Docteur Mengele. Certains parlent d’évolution positive … Ne serait-ce pas plutôt une escalade vers une société en pleine dégénérescence ?

Dans ce monde occidental, dit civilisé, évolué, humain, les criminels sadiques, les meurtriers de masse et les monstres islamistes ont plus de droits et reçoivent plus de compassion, d’amour et de pitié que ces bébés ayant survécu à un avortement raté.

En général, les militants « pro choice » les plus radicaux sont en faveur de l’avortement jusqu’à 9 mois, donc pour le meurtre de bébés innocents. Or, le plus souvent, ces mêmes personnes sont furieusement opposées à la peine de mort d’individus dangereux pour la société. Seule la mise à mort d’innocents bébés, petits êtres vulnérables parmi les plus vulnérables, leur semble légitime. Nous vivons dans un monde peuplé de criminels en cols blancs, un monde où la vie humaine ne vaut rien, face au dieu mammon. C’est terrifiant !

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Sources :

  • « Senate Again Rejects Bill Requiring Care for Babies Who Survive Abortion » (Breitbart)
  • « Born-alive amendment fails again in the senate » (CNA -Catholic News Agency)

 

 

 

Source : Le projet de loi destiné à protéger les bébés, ayant survécu à un avortement tardif raté, à nouveau rejeté par le Sénat américain