Le Parlement français vient de franchir une étape importante dans le bras de fer entre « complotistes » et propagandistes sur les dangers du vaccin.

L’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) vient en effet de rendre un pré-rapport essentiel sur la question des effets secondaires, qui avait fait l’objet d’une large pétition. Après des auditions tumultueuses dont nous avons rendu compte, l’avis parlementaire montre un vrai pas en avant vers la prise en compte de l’opinion…

Le ciel s’éclaircit un peu (et sans doute temporairement) pour tous ceux qui émettent de fortes doutes sur la propagande officielle en matière de vaccins. Le pré-rapport de l’office parlementaire qui s’est penché sur cette question accorde en effet, enfin ! une reconnaissance institutionnelle (même partielle et timide) à la voix de ceux qui se plaignent de l’omnipotence de la communication pharmaceutique sur les bienfaits du vaccin, alors même que les évidences sont contre eux.

Certes, l’office, présidé par Cédric Villani, prend des gants pour mesurer ses critiques, mais certaines phrases fortes émergent, qui seront autant d’appuis pour les actions futures mettant en cause le parti pris disproportionné des pouvoirs publics en faveurs du vaccin.

On lira ainsi ces phrases :

Des critiques ont été émises, estimant que la communication était disproportionnée en faveur de la vaccination, ne mettant pas le citoyen en situation de prendre une décision libre et éclairée. Certaines voix critiques ont regretté que la communication soit surtout accentuée sur les bénéfices de la vaccination, en donnant plus de visibilité aux rares cas de forme grave de la Covid-19 chez des personnes sans comorbidités qu’aux rares cas d’effets indésirables – qu’il s’agisse de la communication des autorités (via la publicité affichée et des spots télévisuels augurant d’un retour à la vie normale) ou de l’information donnée par les médias. Ce point de vue dénonçait la persistance d’un certain paternalisme des autorités sanitaires, ainsi qu’une propension des autorités à nier l’existence des effets secondaires. (p. 66)

Ou encore :

Une communication se basant sur les données, qu’il s’agisse de la démonstration de l’efficacité du vaccin ou de l’existence d’effets indésirables (et plus claires quant à l’imputabilité du vaccin en ce qui concerne ce dernier point) aurait le mérite d’être plus objective et de mieux apprécier les bénéfices et les risques associés à la vaccination. Sans nier l’existence de situations individuelles dramatiques, la communication doit surtout chercher à transmettre une information objective sur les risques et les bénéfices, qui est la moins susceptible de biaiser le jugement. (p. 68)

Ou encore :

La crainte d’effets indésirables demeure la principale raison de nonadhésion à la vaccination, dans un contexte où les vaccins utilisés en France reposent sur de nouvelles technologies. Or la communication institutionnelle sur les effets indésirables a été relativement discrète en comparaison de la communication incitant à la vaccination, sauf lorsqu’il a été question des effets indésirables graves comme ceux associés au vaccin Vaxzevria. Cet épisode a illustré le « coût » de la transparence en matière d’adhésion à la vaccination puisque la réputation du vaccin a été définitivement entachée, ce qui a conduit à ce qu’il soit sous-utilisé, à un moment où la France ne disposait pas encore de suffisamment de doses pour protéger sa population et alors que la balance bénéfices/risques restait positive pour la majorité des personnes.

L’adoption d’un discours de vérité par les autorités, en accord avec les avis émis par les agences sanitaires, était nécessaire pour éviter que tout interstice entre les recommandations nationales et l’état des perspectives scientifiques soit investi par les désinformateurs. Dans un contexte où à la fois l’agent pathogène et le vaccin sont relativement nouveaux, cela implique également de ne pas trop s’avancer sur les connaissances à moyen et long terme – en témoigne la déception suscitée par l’efficacité finalement modeste du vaccin sur la transmission du virus, notamment
les variants les plus récents, alors qu’atteindre une immunité collective était l’un des objectifs mis en avant pour promouvoir la vaccination. (p. 73)

On retiendra de ces phrases de bon sens la reconnaissance, enfin ! des vices propres à l’extrémisme idéologique vaccinal du pouvoir et ses conséquences : la création d’une bulle anti-vaccinale en croissance constante.

Ce rapport équilibré constitue une première victoire d’importance dans la reconquête de l’état de droit.