main-joug1Le joug est une lourde pièce de bois servant à  atteler une paire d’animaux de trait, généralement des bœufs. Le joug est posé sur la tête des animaux et les oblige à  avancer l’un à  côté de l’autre, tirant ensemble une charge. Il est le symbole de la soumission et du service et, au sens figuré, être sous le joug de quelqu’un signifie être soumis à  lui pour le servir.

Jésus a dit  :   »  Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur  ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à  porter et mon fardeau est léger.  «   (Matthieu 11 v.29-30)

Il peut être surprenant que Jésus parle en même temps de « joug » et de « repos » car ces deux mots sont apparemment contradictoires. Mais le Seigneur parle de  SON  joug.

N’est-il pas, lui,  le serviteur parfait, celui qui est venu non pour être servi mais pour servir…  (Marc 10 v.45)  ? N’est-il pas l’exemple suprême de la soumission  ? L’épître aux Hébreux nous dit que,  quoique étant Fils, il a appris l’obéissance  (Hébreux 5 v.8).

En effet, le Fils de Dieu, étant le Créateur souverain, n’est soumis à  personne, il n’a pas à  obéir. Mais, se faisant homme, il a dû  apprendre  l’obéissance,   »  étant fait semblable aux hommes,  il s’est abaissé lui-même, étant  devenu  obéissant jusqu’à  la mort, et à  la mort de la croix.  «   (Philippiens 2 v.7-8)

 »  Apprenez de moi  «   nous dit-il  : Il est le modèle suprême. Toutefois, pour prendre sur soi le joug du Seigneur facile à  porter, il y a une condition indispensable  :  venir à  Lui par la foi. Juste avant l’invitation à  prendre son joug, il dit  :   »  Venez à  moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos.  «   (Matthieu 11 v.28)  

Si vous êtes encore écrasé par le pesant fardeau de vos péchés, ne l’ayant pas encore déposé au pied de la croix où Jésus s’en est chargé lui-même,  venez à  Lui  ! Vous vous fatiguez peut-être à  vouloir vous débarrasser vous-même de ce fardeau qui pèse sur votre conscience en faisant des œuvres ou en essayant de vous améliorer ou encore en assistant aux services religieux, etc. mais tout est vain si vous n’êtes pas venu par la foi au Seigneur Jésus. Lui seul peut donner le repos à  l’âme tourmentée parce qu’il a porté lui-même, à  la croix, le fardeau de nos péchés dont Il a subi le jugement divin à  notre place.

 »  Certainement, lui, a porté nos souffrances, et s’est chargé de nos douleurs … il a porté le péché d’un grand nombre  «   (Esaïe 53 v.4 et 12)

Après avoir reçu le pardon divin et, par conséquent, le repos de la conscience, le croyant doit traverser ce monde où il rencontre bien des difficultés, des épreuves, des circonstances difficiles… Le Seigneur parle alors d’un autre repos, celui de l’âme, que l’on trouve en prenant son joug sur soi. Combien il est plus facile de traverser les épreuves lorsque nous savons que le Seigneur nous soutient, nous donne la force dont nous avons besoin et ne permettra pas que nous soyons éprouvés au-delà  de ce nous pouvons supporter  (1 Corinthiens 10 v.13). Combien il est plus facile pour le croyant de savoir que tout ce qui lui arrive est permis du Seigneur et que sa volonté est  bonne et agréable et parfaite  (Romains 12 v.2), de savoir   »  que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu  «   (id 8 v.28)

Combien le joug est facile et le fardeau léger si nous restons près de Lui, sous son joug, suivant ses traces  (1 Pierre 2 v.21), marchant comme Lui a marché  (1 Jean 2 v.6)  tout en apprenant de Lui qui est débonnaire et humble de cœur  !

Devant l’épreuve, la maladie, la mort qui, pour l’incrédule, est  le roi des terreurs  (Job 18 v.14),comment réagit celui ou celle qui, n’ayant pas la foi en Jésus Christ, n’a pas d’espérance  ? La Parole de Dieu nous exhorte à  ne pas être affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance  (1 Thessaloniciens 4 v.13). Ceux qui ont mis leur pleine confiance en Jésus savent que la mort est pour eux l’entrée dans le repos en attendant la résurrection pour être introduits dans la gloire éternelle. Chaque croyant sous le joug du Seigneur peut dire  :   »  Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi ; ta houlette*  et ton bâton**  me rassurent.  «   (Psaume 23 v.4)

*      La houlette est un long bâton dont le bout est recourbé et qui sert à  ramener la brebis lorsque qu’elle s’égare.

**  Le bâton sert à  faire fuir l’ennemi.

*        *        *
Pour le cœur travaillé, pour l’âme triste et lasse,
Jésus, dans ton amour il est un doux repos,
Un repos permanent dans l’ineffable grâce
Qui chercha des pécheurs et porta leurs fardeaux.

Nous trouvons le repos quand nous courbons la tête,
à” Sauveur adoré, sous ton joug plein d’amour,
Apprenant de toi seul, de ta grâce parfaite,
À porter patients le faix de chaque jour.

 

Repos, divin repos ! Nous l’avons sur la terre
En suivant le sentier, tout brillant de clartés,
Qui vers toi nous conduit, là -haut dans la lumière,
Au repos éternel de tous les rachetés.

(Hymnes & cantiques n ° 202)

http://la-verite-sure.fr/page490.html

Transmis par Elisabeth777


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La Bible dit :  « Au commencement était la Parole; et la Parole était auprès de Dieu; et la Parole était Dieu… Tout fut fait par elle; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. En elle était la vie… Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous. »  (Évangile selon Jean ch.& v.1, 2 & 14)

« Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair »
 

(1ère épître à  Timothée ch.3 v.16)

 

Voilà  qui est Jésus : Il est Dieu, créateur de toutes choses. Il est venu ici-bas, au milieu de sa créature, sous la forme d’un homme. Tout en étant homme, il n’a jamais cessé d’être Dieu.


« Moi et le Père, nous sommes un. »  a-t-il déclaré  (Evangile selon Jean ch.10 v.30).

Jésus est Dieu le Fils, distinct de Dieu le Père en tant que personne (MAV = être humain), le Père et le Fils n’étant qu’un seul Dieu.

 

« Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. »  

(1ère épître à  Timothée ch.2 v.5 & 6)