Le biologiste clinique et praticien hospitalier, M. Zelmat, publie une étude intitulée Facing COVID-19 by the Confinement : EBM, ‘MBM’ or ‘SBM’?, actuellement en pré-publication sur SSRN et soumise au British Medical Journal.

Le biologiste français, preuves à l’appui, affirme que le confinement n’est pas opportun pour traiter le coronavirus et en arrive à la conclusion que « le confinement est vraiment l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle, il faut faire une enquête à ce sujet et les responsables de l’OMS et de l’Imperial College de Londres doivent être interrogés et, si nécessaire, jugés. »

« En médecine, rappelle Zelmat le confinement n’existe pas. Il n’existe pas en infectiologie, en épidémiologie ou en santé publique. Il est d’ailleurs inédit dans l’histoire de la médecine et de l’humanité ! Il est donc nécessaire de revenir à la raison et de pratiquer la médecine du 21ème siècle.[…] »

« Rien ne prouve, continue-t-il, que la Chine ait « aplani » la courbe épidémique grâce au confinement. Dire que la Chine a réduit le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie grâce à l’enfermement est un pur mensonge et ne repose sur aucune preuve (…), car personne n’est en mesure de donner le nombre de cas ou de décès en Chine si elle n’avait pas appliqué de confinement[…] »

Et d’énumérer les les risques, les dangers et les conséquences du confinement  :

« Quels sont les risques, les dangers et les conséquences catastrophiques pendant et après l’enfermement ?

– Suicides de personnes, comme cela a été signalé en Chine et a déjà commencé dans de nombreux pays.

– Développement de pathologies psychiatriques.

– Paralysie du parcours scolaire des élèves et étudiants à l’université.

– Impacts négatifs et dangers sur les animaux.

– Négligence d’autres maladies (en particulier les maladies chroniques) et augmentation de leur mortalité.

– Augmentation des violences domestiques.

– Pertes économiques, chômage et crise économique majeure : cela va également interrompre le flux de financement nécessaire à l’équipement des hôpitaux. En outre, peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13 000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord.

– Sérieuses conséquences pour l’agriculture.

– Déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de guerre.[…] »

« Après avoir exposé tous les dangers de l’enfermement, il est clair que l’équilibre bénéfices-risques est extrêmement et dangereusement défavorable, d’autant plus que les bénéfices du confinement ne sont absolument pas fondés sur des preuves et même proches de 0 ![…] »

Le professeur Zelmat compare ensuite les chiffres de la grippe, ainsi que d’autres maladies courantes, et du coronavirus :

« Chaque année : le virus de la grippe infecte 1 milliard de personnes dans le monde et en tue 650 000, et la tuberculose, qui figure parmi les dix premières causes de décès dans le monde et qui est beaucoup plus contagieuse (un patient non traité peut infecter 10 à 15 personnes), cause 10,4 millions de cas et tue 1,8 million de personnes. Pourtant, on ne parle jamais de crise sanitaire. L’ensemble du système hospitalier des pays n’est absolument pas débordé car la saturation ne concerne que très peu d’hôpitaux et cela peut être évité en prenant des mesures raisonnables pour gérer cette épidémie comme nous l’avons indiqué et comme la Suède l’a fait.[…] »

« Les pays du monde ont pris, estime-t-il donc à partir de ces chiffres, des mesures disproportionnées et suivi aveuglément les recommandations de l’OMS en confinant leurs populations, une mesure basée sur une escroquerie […]. Les médias ont également alimenté la peur et la psychose en présentant le SRAS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à forte mortalité alors que ce n’est absolument pas le cas. Même certains professionnels de la santé les suivent comme des moutons. Sans entrer dans des théories de conspiration et après des précédents comme le H1N1 de 2009, peut-on faire confiance à l’OMS et suivre tous ses recommandations ? est-elle indépendante dans ses recommandations et ses décisions ? La réponse est bien sûr : non. »

A l’instar d’autres scientifiques et médecins, Zelmat pointe du doigt la responsabilité de l’OMS et des laboratoires pharmaceutiques :

« L’OMS est en fait financée à 80% par les laboratoires pharmaceutiques, les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies pétrolières, l’industrie de l’alcool, etc. tandis que Bill Gates participe de plus en plus au financement de l’OMS par l’intermédiaire de sa fondation, ce qui rend l’organisation très dépendante […] et que les faits s’accumulent : fausse alerte sur la grippe H1N1 sous la pression des lobbies pharmaceutiques, complaisance inquiétante vis-à-vis du glyphosate que l’OMS a déclaré sûr malgré les victimes de l’herbicide, aveuglement sur les conséquences de la pollution due aux compagnies pétrolières en Afrique, minimisation du bilan humain des catastrophes nucléaires (en raison de l’accord que l’OMS a signé avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ! ) de Tchernobyl à Fukushima […]. L’indépendance de l’organisation est compromise à la fois par l’influence des lobbies industriels – y compris celui des laboratoires pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres, notamment la Chine. »

« L’OMS doit faire l’objet d’une réforme radicale. Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle, une enquête doit être menée à ce sujet et les responsables de l’OMS et de l’Imperial College de Londres doivent être interrogés et, si nécessaire, jugés.[…] »

Francesca de Villasmundo

Source: media.press.info :

« Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle »