Le cœur débordant, pleins d’héroïsme et de compassion, doivent être les hommes qui se saisissent et transforment une génération pour leur Dieu.

S’ils sont asservis au temps, s’ils aiment la première place, s’ils craignent les hommes ou cherchent à leur plaire, si leur foi ne se saisit que de peu de Dieu et de Sa Parole, si leur abnégation est parfois teintée de vie personnelle ou mondaine, ils ne pourront pas plus se saisir de l’Eglise que du monde pour leur Maître.

La prédication la plus sévère et la plus forte du prédicateur doit être pour lui-même.

Son œuvre la plus difficile, délicate, laborieuse et complète doit être avec lui-même.

La préparation des douze disciples fut le travail de Christ le plus grand, le plus difficile et le plus dur à supporter.

Les ministres de l’Evangile ne doivent pas être des faiseurs de sermons, mais des faiseurs d’hommes, des faiseurs de saints, et celui-là  est compétent pour ce travail qui est d’abord devenu un homme et un saint.