1 Pierre 4:12,19.

Verset 12: L’épreuve agit comme une fournaise; le feu a la vertu de purifier, de brûler toutes les scories, ici les scories du coeur qui sont souvent dûes à des défenses naturelles de protection que l’âme produit.
Versets 13 et 14: La souffrance est toujours en relation avec la gloire de Christ, avec l’Esprit de gloire.
Verset 15: La souffrance selon Dieu n’a rien à voir avec la souffrance due aux conséquences de nos actes non conformes à la volonté de Dieu, donc des œuvres suivant la chair; lorsqu’on sème pour la chair on récolte le fruit de la chair, c’est à dire la mort.
Verset 19: Il y a une souffrance selon la volonté de Dieu.

Toute la bible présente la souffrance comme quelque chose de courant dans la vie des hommes de Dieu et en particulier des prophètes. Tout transpire la souffrance y compris dans les évènements rapportés. On s’aperçoit que des hommes intègres, droits, loyaux, purs dans leurs consciences, sincères, innocents, ayant des qualités vertueuses de coeur, ont beaucoup souffert, ont été rejetés, incompris, mis de côté, calomniés, frappés, torturés, tués, …etc. Toute la vie humaine et même naturelle de ce monde est marquée par la souffrance sous toutes ses formes.

Paul dit à Timothée:

2 Timothée 1:8: N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Evangile, par la puissance de Dieu….

Il y a la souffrance pour l’Évangile, le témoignage à notre Seigneur; c’est à cause de l’Evangile que nous souffrons.

2 Timothée 1:12: Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses;…. 2 Timothée 2/9: …Evangile, pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. C’est pourquoi, je supporte tout à cause des élus,….

Il y a une persévérance à avoir dans la souffrance voulue de Dieu.

2 Timothée 2:3,4: Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé;.…

Par son engagement le soldat de Jésus-Christ va souffrir.

2 Timothée 3:11,12: …mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées? Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.

Toutes sortes de persécutions peuvent être à l’origine de nos souffrances, mais notre espérance est que le Seigneur nous en délivre en son temps. Une loi générale de Dieu pour ses enfants s’exprime comme suit:: ceux qui vivent suivant les lois du royaume de Dieu et qui honorent ainsi le Seigneur sont persécutés, donc subissent des souffrances.

2 Timothée 4:5: Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances...

Nous devons supporter cette souffrance.

Hébreux 11

* Abel a souffert la mort parce que son offrande était le produit de la grâce, le fruit de l’Esprit et non de la chair. Caïn est le type du chrétien religieux qui tue son frère Abel, le type du chrétien spirituel. Mais il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes. Hébreux 11/4. Approuvé de Dieu ou des hommes?

* Hénoc a dû souffrir pour marcher avec Dieu au milieu d’une génération incrédule. Mais avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. Hébreux 11/5. Agréable à Dieu ou aux hommes?

* Noé a souffert parce qu’il avait la crainte de Dieu et préféra obéir à Dieu au milieu d’une génération corrompue. Le témoignage vivant de la sainteté de Dieu au travers de sa vie était une condamnation pour le monde. Mais il devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. Hébreux 11/7. Crainte de Dieu ou des hommes?

*Abraham a souffert pour renoncer à son pays terrestre, pour sortir de ses attaches et pour embrasser par la foi la patrie céleste, la famille de Dieu, la Jérusalem céleste. Sara a du souffrir l’opprobre de la stérilité un certain temps pour que la gloire de Dieu se manifeste: la fidélité de Dieu s’est démontrée au travers de la naissance d’Isaac. Abraham a même dû offrir à Dieu, ce qu’il avait de plus précieux: le fils de la promesse de Dieu. Mais il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi dans une sorte de préfiguration, il retrouva son fils. Hébreux 11/19. Foi en Dieu ou aux hommes?

* Isaac a souffert de voir naître de son sein deux générations: Jacob type du chrétien qui devra être frappé par Dieu pour comprendre les dimensions spirituelles. Esaü type du chrétien jugé à cause du mélange. Mais Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir. Hébreux 11/20. Bénir ou maudire?

* Jacob a souffert pour servir Dieu; il a du devenir Israël, c’est à dire Dieu vainqueur en lui. Il a souffert comme père en voyant les déchirures entre ses enfants. Mais Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton. Hébreux 11/21. Servir ou se servir?

* Joseph a souffert le rejet, l’incompréhension et l’isolement par l’intermédiaire de ses propres frères. Mais Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et il donna des ordres au sujet de ses os. Hébreux 11/22. Pardonner ou se venger?

* Moïse a souffert pour l’amour du peuple de Dieu; il a souffert pour porter l’opprobe de Christ et refuser les richesses de l’Egypte. Il a souffert pour diriger ce peuple au cou raide. Mais il avait les yeux fixés sur la rémunération [il a conduit le peuple jusqu’aux frontières du pays promis]. Hébreux 11/26. Aimer ou haïr?

Jésus a souffert. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte; ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. Hébreux 2/9,11.

1) La souffrance est une grâce

Dans le plan de Dieu pour ses enfants la souffrance est une grâce de sa volonté.

1 Pierre 2/19,21: Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,…

Cette souffrance permise par Dieu, n’est pas là gratuitement pour nous faire du mal, mais est une nécessité pour notre croissance spirituelle; s’IL a souffert et que nous suivons ses traces, pour être un vrai disciple, nous souffrirons. A aucun moment dans la bible nous voyons Dieu nous dire que nous serons exemptés de souffrances; par contre IL nous a promis que dans la souffrance IL donnerait le moyen d’en sortir; nous en sortons toujours construits et édifiés dans l’homme intérieur, nous en sortons avec une plus grande stature de Christ en nous, nous en sortons comme plus inébranlable.

1 Pierre 5/10: Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. Le but mentionné ici est clair: être rendu parfait (mâture) en Christ – ferme – fort, solide – sans broncher.

2) L’origine de la souffrance: La chute dans le jardin d’Eden.

La souffrance est indissociable de notre nature de péché; cette nature de péché nous a été léguée par la désobéissance au commandement de Dieu. Les lois de Dieu étant enfreintes, les conséquences ont été, nous le savons, la malédiction et l’humiliation, non seulement du serpent, de la femme et de l’homme, mais de la création entière (Genèse 3/14,19); c’est là entre autres qu’apparaît pour la pemière fois la mention du mot souffrance à propos de l’enfantement: IL dit à la femme: j’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur …; depuis tout enfantement se fait avec souffrances, même l’enfantement spirituel; la souffrance est donc une conséquence de la nature de péché introduite en Eden. Paul nous dit dans Romains 8/18,23:

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Cette espérance d’adoption et de rédemption de notre être entier est une réalité future promise par Dieu au temps du jugement dernier, là où il y aura le nouveau ciel et la nouvelle terre; ce sera une restauration définitive et éternelle de l’état parfait d’amour, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bienveillance, de foi, de douceur, de tempérance; c’est à dire qu’il y aura un retour au royaume de Dieu là où le péché n’existe plus, donc où la souffrance ne s’y touvera plus.

Apocalypse 21/3,4: J’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

Apocalypse 22/3,4: « Il n’y aura plus d’anathème [= malédiction]. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. »

Voilà depuis la chute le but final de Dieu: nous introduire à l’éternité dans cette gloire à venir; en l’attendant Paul nous dit que nous n’en avons que les prémices; pourquoi? parce que notre être est encore corruptible, méprisable, infirme, naturel, MAIS, il ressuscite incorruptible, glorieux, plein de force, spirituel (1 Corinthiens 15/42,44); c’est parce que nous sommes encore dans un monde imbibé du péché et que notre vieil homme est imbibé du péché que nous vivons les choses de l’ESPRIT par la souffrance;

1 Corinthiens 15/47,50: Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.

La chair et le sang c’est notre vieil homme, c’est notre moi, notre vie personnelle terrestre; la bible dit clairement que ce vieil homme ne peut ni hériter, ni vivre les choses de l’Esprit et du royaume de Dieu; c’est notre nouvel homme qui peut les vivre, mais non pleinement, car nous sommes encore dans cette carapace corruptible; Paul nous dit que nous ne pouvons vivre que les arrhes de l’Esprit, c’est à dire les prémices de la GLORIFICATION TOTALE; nous ne voyons et nous ne connaissons qu’en partie les choses de l’Esprit;

1 Corinthiens 13/12: Aujourd’hui, nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.

3) La souffrance est le résultat d’une tension

Le chrétien souffre parce qu’il est le siège d’une tension extrême entre le vieil homme et le nouvel homme.

Cette tension existe entre le moi et Dieu, entre la chair et l’Esprit:

Galates 5/17: Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Elle est le résultat d’un déséquilibre, d’une rupture dans l’harmonie voulue par Dieu; elle est une tension entre ce que Dieu a voulu et ce que le MOI a voulu. L’obéissance à l’ESPRIT est fondamentale mais passe nécéssairement par ce tiraillement; nous voulons vivre les choses de l’ESPRIT mais souvent nous ne voulons pas perdre notre vie; or le prix d’une vie et d’une marche par l’Esprit c’est celui de notre propre vie, c’est à dire de notre MOI et de tout ce qui gravite autour de JE;

Galates 5/24,25: Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit.

Le Seigneur, voulant nous donner un exemple parfait de ce que nous devons vivre a lui-même, en tant que fils de l’homme, vécu la souffrance: le but était l’accomplissement de toute la volonté de Dieu pour sa vie et au travers de sa vie; le plan céleste de Dieu pour son Fils était qu’IL meure sur une croix; rappellons ce que dit Paul dans l’épître aux Hébreux 5/7,8: « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. Il a appris, bien qu’il soit Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. » On ne peut trouver de plus belle mention du caractère glorieux de la souffrance; il a été exaucé non suivant la chair, c’est à dire sa volonté, mais suivant la volonté parfaite du Père; cette volonté n’a pu se réaliser que parce qu’IL l’a acceptée mais aussi parce qu’IL a accepté la souffrance qui l’accompagnait obligatoirement. Nous avons là, la souffrance de Jésus face à sa mort sur la croix; son Père pouvait le sauver de la mort; le texte original dit: à celui qui pouvait le sauver hors de la mort. Cela veut dire que Jésus aurait pu par la puissance de Dieu éviter la mort de la croix. Mais cette mort était un chemin indispensable car c’était la volonté parfaite de Dieu à son égard.

Le développement de l’homme spirituel, le nouvel homme né de Dieu entraîne forcément la souffrance de la chair; car pour le nouvel homme il n’y a plus de place pour le péché. Ce dernier est imbibé dans notre vieil homme; le vieil homme est alors mis à mort et il souffre; on comprend dans ce sens l’invitation de Pierre: 1 Pierre 4/1,2: Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi, armez vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair.

4) La souffrance est un signe de croissance

Quand nous grandissons nous souffrons.

La nature même nous montre ce caractère glorieux dans toutes sortes d’enfantements: le bébé enfermé dans le sein de sa mère sort de ce milieu pour trouver la vie à l’air libre par la souffrance; la chenille qui se transforme en papillon, laisse sa carapace terrestre pour prendre son envol par la souffrance; nous de même, nous passons les étapes de notre marche chrétienne par des métamorphoses chenille-papillon, chair-Esprit, qui nous occasionnent des souffrances; car lors de ces métamorphoses (ou crises de croissances) nous laissons une partie de nous-mêmes pour rentrer dans la volonté parfaite de Dieu en ESPRIT. Ce modèle de souffrance nécessaire pour la croissance spirituelle et qui permet une VRAIE LIBERTE

Romains 8/2: « En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort] est illustré par l’épisode du jardin de Gethsémané. »

Luc 22/42,46: « … Père si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez en tentation. »

Il renonce à sa propre volonté et accepte entièrement celle de son Père non pas parce que c’est la plus facile, mais parce que c’est la gloire de Dieu qui est en jeu face à l’ennemi et à la victoire spirituelle universelle que Dieu aller manifester. Face à la souffrance intense dans son corps, son âme et son esprit, il sait que le meilleur malgré et contre tout est l’accomplissement du plan de Dieu dans sa vie, même si dans ce plan sa propre mort est prévue. La seule intervention de Dieu dans cette agonie est la fortification par un ange: dans les souffrances Dieu nous soutient. Les grumeaux de sang qui tombent à terre représentent la carapace terrestre que nous laissons dans la métamorphose chenille-papillon: quelque chose de nous-mêmes retourne à la terre [en parlant de l’homme terrestre Adam la bible dit:

Genèse 3/19: « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière« .

L’homme nouveau, lui reste éternel; ce qui est de nous mêmes est vanité et doit retourner à la poussière; nous perdons notre vie mais nous gagnons alors entièrement celle de Christ et c’est ainsi qu’avec Paul nous pouvons dire:

Galates 2/20: « J’ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. »

Jean Baptiste dira:

Jean 3/30: « Il faut qu’IL croisse et que je diminue; »

Jésus dira:

Luc 9/24: « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. »

Dans la souffrance nous perdons toujours quelque chose, mais cette perte est en fait un gain d’amour vers l’extérieur. Nous pouvons perdre un être aimé pour comprendre que Dieu est Dieu et que le temps de la vie et de la mort lui appartient, pour rappeller aux hommes la réalité de la mort et par conséquent la futilité de leur vie sans Dieu, mais aussi pour pouvoir compatir avec celui qui souffre. La meilleure compréhension que nous pouvons avoir d’une souffrance vécue par notre prochain est quand nous avons vécu une souffrance analogue. C’est là qu’intervient notre foi, notre confiance en Dieu; si réellement nous croyons que Dieu est amour, alors nous savons que tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu, et que tout ce qui arrive a un but unique: servir pour manifester la gloire de Dieu. Dieu ne laisse rien au hasard et même si nous ne comprenons pas ses voies, nous devons les accepter car ses pensées ne sont pas nos pensées et ses voies ne sont pas nos voies (Esaïe 55/8). La Bible nous parle même de souffrances endurées par certains hommes pour le Seigneur sans qu’ils aient  obtenu ce qui leur avait été promis: Hébreux 11/35,40 et en particulier les versets 39,40: Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. Dieu n’exauce pas toujours comme nous voudrions qu’IL exauce, car toujours Dieu maîtrise tous les éléments dans le temps et dans l’espace et que nous, nous ne disposons des choses qu’en partie et temporellement.

La perte de notre vie au profit de sa vie jaillissante passe par la souffrance; c’est pourquoi Jésus demande à ses disciples de prier afin de ne pas tomber en tentation; quelle tentation? Celle de ne pas accepter que c’est par la souffrance que Dieu nous fait grandir en ESPRIT; c’est pourquoi en Matthieu 26/41, Jésus rajoute: … l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Faible car notre moi n’ accepte pas la souffrance, mais de surcroît la souffrance qui est permise par Dieu; alors le danger est grand de vouloir comprendre cette souffrance, d’essayer de trouver une logique biblique; comme il n’y en a pas, le MOI recourt à l’apitoiement sur soi; ce dernier nous isole et nous rentrons dans un espèce de sommeil spirituel. Alors Jésus nous dit comme à ses disciples: Levez-vous. Sortez de cette tristesse et priez suivant Jacques 5/13 Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie. Car dans la prière Dieu ne va pas me donner d’explication, mais il va me fortifier comme Jésus a été fortifié et au contact de Dieu je vais savoir en mon coeur Romains 8/28: … que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appellés selon dessein. Notre moi va toujours nous tirer vers le raisonnement et le cri à l’injustice; mais en adoptant la Parole de Dieu qui m’indique de rentrer en contact avec Dieu par la prière ces troubles se dissipent et je peux être joyeux même dans la souffrance; c’est la joie intérieure qu’on ressent, cette joie surnaturelle alors que tout a tendance à nous tirer dans la tristesse; c’est ce que Asaph a connu quand il dit au Psaumes 73/16,17: Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, la difficulté fut grande à mes yeux, jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j’eusse pris garde au sort final des méchants.

5) Le but ultime de la souffrance

Être glorifié avec Christ.

Après nous avoir bien exhorté à s’affectionner à l’ESPRIT et non à la CHAIR (à cause de notre nature de péché), Paul nous introduit dans l’héritage du Père et y inclus la souffrance.

Romains 8/17: « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. »

Héritiers de Dieu, parce qu’un jour, le royaume de Dieu sera nôtre à l’éternité dans la gloire céleste; co-héritiers de Christ, parce que déjà avec Christ je peux vivre les arrhes de l’ESPRIT ici bas en tant qu’homme, mais si je souffre avec Christ; car mon enveloppe est encore charnelle.
Cette glorification n’est pas quelque chose d’acquis, mais elle est une espérance Christ, l’espérance de la gloire, qui nous porte en avant et dans cette marche en avant la croissance se fait par des morts et des résurrections, donc par la souffrance.

2 Corinthiens 3/18: « Nous tous, dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. »

Nous sommes transformés en la même image; cela veut dire suivant le même modèle qui est en Jésus: le modèle de la CROIX donc de la SOUFFRANCE; il est remarquable de constater que Dieu a fait l’homme à son image et qu’en hébreu les lettres des expressions contenant le mot image sont les mêmes que celle du mot croix mais dans un ordre différent; on pourrait dire que nous nous métamorphosons suivant le principe de la CROIX.

CLB = Tsélav = Croix — BCLMNV = Bétsalménou = A notre image — BCLMV = Bétsalmo = A son image — BCLM = Bétsélèm = A l’image. Valeur alphabétique (CLB) = 32 = 4×8. Valeur numérique (CLB) = 122 = 2×61. Valeur totale = 154 = 2×77.

Ce qui est éternel et qui restera c’est ce que le Saint Esprit veut faire au travers des vases de terre que nous sommes; et pour cela IL faut LUI donner toute la place; en lui laissant toute la place IL nous conduit avec Christ dans la mort du tombeau mais aussi dans sa résurrection; au passage nous souffrons. Mais c’est le fruit ainsi porté par l’Esprit qui demeurera à l’éternité. C’est pourquoi Paul dit:

2 Corinthiens 4/16,18: Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles.

Aujourd’hui, le Saint Esprit prolonge cette réalité de la gloire de Christ, par l’Eglise qui est son corps; mais en même temps il y a une prolongation des souffrances de Christ puisqu’Il n’est pas encore venu nous chercher et nous glorifier et que l’Eglise est encore dans sa tente charnelle. C’est pourquoi Paul dit dans Colossiens 1/24: « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manquent aux souffrances de Christ , je l’achève en ma chair, pour son corps qui est l’Eglise. » Ce n’est pas qu’il rajouttait quelque chose aux souffrances de Christ, mais par sa vie consacrée et de renoncement, le Saint Esprit pouvait agir puissamment au travers de Paul, car il acceptait les souffrances que cela entraînait dans sa chair.

6) Quelques effets de la souffrance

3 effets fondamentaux nous sont présentés par la bible.

1) La souffrance révèle l’état véritable de notre coeur. C’est dans les mauvais moments que l’on voit si notre foi et notre amour pour Dieu sont toujours là [exemple de Job]. Deutéronome 8/2: Souviens toi de tout le chemin que l’Eternel ton Dieu t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver pour savoir qu’elles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements.

2) La souffrance nous apprend à dépendre de la souveraineté de Dieu; elle brise la volonté de l’homme et nous permet de prendre conscience qu’il y a des situations où l’homme est impuissant; c’est là qu’il a le choix, ou de capituler ou de se rebeller. Deutéronome 32/12: L’Eternel seul a conduit son peuple. Et il n’y avait avec LUI aucun dieu étranger.

3) La souffrance nous fait apprécier la puissance de Dieu; les difficultés nous apprennent à mettre notre confiance uniquement en LUI et à savoir attendre SA RÉPONSE. Psaumes 87/7: « ..toutes mes sources sont en toi. »

7) La souffrance de l’âme

Rejet, Incompréhension, Solitude produisent 3 filles: Pureté, Sainteté, Gloire.

Dieu nous a laissé pour modèles de souffrance les prophètes; cela concerne toutes formes de souffrances et en particulier les souffrances de l’âme.

Jacques 5/10,11: « Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bien heureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneurlui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion. »

Job a souffert non à cause de son péché mais de sa droiture, de sa sainteté. Job s’est surtout gardé d’accuser Dieu:

Job1/22: « En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu. »

L’exemple de Job est remarquable et profond dans sa portée spirituelle; il est vrai que Dieu voulait lui apprendre à être libre de sa propre justice; Job était soucieux d’être intègre et droit devant Dieu, car il craignait Dieu dans un amour respectueux Job 1/5; 1/8; 2/3; Dieu va lui apprendre par la souffrance de l’injustice, qu’IL est le TOUT-PUISSANT, qu’IL est au dessus de tout et qu’IL est le maître de l’univers; rien ne peut s’opposer à ses plans Job 42/1,6; cette souffrance va produire chez Job une compréhension profonde de la grâce de Dieu; Dieu aurait pu condamner Job uniquement parce qu’il était pêcheur par naissance. C’est la dimension de la grâce que Job embrasse par cette souffrance injuste; il va se repentir, non pas parce qu’il a commis quelque péché, mais parce qu’il réalise sa nature de pécheur face à la sainteté de Dieu; Dieu est trop saint pour rendre compte de sa justice à quelqu’homme que ce soit, car ses pensées ne sont pas les nôtres et ses voies ne sont pas nos voies. Mais en acceptant cette souffrance, sans renier son créateur Job 1/21; 2/9,10, Job va permettre à la gloire de Dieu de se manifester à la face de satan; Dieu est entrain de démontrer devant tout le monde spirituel mauvais que Job n’aime pas Dieu parce qu’il est intéressé par la bénédiction matérielle Job 1/9,12, ni parce que Dieu protège sa vie Job 2/4,8, mais uniquement parce qu’IL EST DIEU. La soumission de Job à la toute science de Dieu va lui ouvrir sa miséricorde; Dieu le restaurera entièrement dans sa vie et dans sa famille. Par le moyen de la souffrance permise par Dieu, Job a pu laisser couler et manifester la gloire de Dieu. Cela est une remarquable leçon pour l’église aujourd’hui. La souffrance ne devrait plus être une occasion de chute pour certains, mais bien plutôt une occasion de la manifestation de la gloire de Dieu.

Il y a trois éléments touchant notre âme et qui nous font souffrir; ces éléments peuvent nous entraîner dans l’apitoiement sur soi et donc dans l’isolement, si nous ne voyons pas derrière l’action du Saint-Esprit pour nous faire grandir suivant le modèle de souffrance exposé plus haut.

1.Le rejet: Dieu le Fils est rejeté; le prophète Esaie a été rejeté. Le rejet est le moyen utilisé par Dieu pour nous purifier.Jésus a été rejeté par les siens, sa propre famille, par les brebis d’Israël; la raison est qu’IL était venu pour accomplir la volonté de Dieu; cette volonté allait à l’encontre des hommes et même des religieux. Esaïe a été rejeté parce qu’Il annonçait le Messie devant venir pour mourir et pour régner. Il annonçait toute la volonté de Dieu, le plan de Dieu. Lorsque nous sommes rejetés, parce que nous voulons accomplir la volonté de Dieu, il y a une souffrance qui vient; mais cette souffrance va être le moyen de nous libérer de la reconnaissance des autres; ainsi nous participons aux souffrances de Christ.
Nous sommes ainsi rendus purs, en acceptant la volonté parfaite de Dieu pour nos vies; Jésus a accepté la mort sur la croix et il est devenu ainsi la victime expiatoire dont le sang nous purifie de tout péché, c’est à dire tout ce qui n’est pas conforme à sa volonté. Dans le tabernacle nous sommes ainsi dans le parvis. La 3ème fille de Job Job 42/14 représente le fruit porté par le rejet: LA PURIFICATION. Elle s’appelle QRN_HPVK = Kérèn_Hapouk = Corne du Fard. Le mot Kérèn veut aussi dire rayonner; on peut traduire aussi par Rayonnement de splendeur; rayonner littéralement la pureté de Christ. Lorsque Étienne a été lapidé et est mort comme martyr (=témoin), son visage était comme celui d’un ange [il rayonnait de la pureté; Actes 6/15: Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant fixé les regards sur Étienne, son visage leur parut comme celui d’un ange]. La clef pour accepter le rejet et le laisser produire la pureté est la louange à notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu le Fils qui nous fait demeurer dans le parvis.

2.L’incompréhension: Dieu le Père est incompris; le prophète Jérémie a été incompris. L’incompréhension est le moyen utilisé par Dieu pour nous sanctifier.Jésus a été incompris, même par ses disciples parce qu’il annonçait la vérité de la Parole; elle allait à l’encontre des traditions et rencontrait beaucoup d’oppositions. Jérémie a été incompris parce que la Parole qu’il annonçait allait à l’encontre de tout ce que le peuple voyait juste avant la déportation à Babylone. L’incompréhension peut nous faire souffrir car nous cherchons encore trop l’amour des autres. Dieu veut nous apprendre à vivre uniquement de son amour de Père.

Nous sommes ainsi rendus saints, en acceptant la mise à part totale de Dieu pour nos vies; Jésus a accepté de vivre suivant les normes de la Parole de Dieu qui représente les lois du royaume de Dieu. En vivant cette Parole IL est devenu LA PAROLE FAITE CHAIR; de fait l’incompréhension des hommes est inévitable car les normes humaines (de la chair) sont totalement opposées aux normes de la Parole (c’est à dire de l’Esprit). Nous devons accepter d’être à part en vivant comme Jésus, suivant les lois de Dieu; c’est pourquoi Jésus a dit: Jean 17/17: Sanctifie les par la vérité; ta Parole est la vérité. Mais, obligatoirement nous aurons l’incompréhension des autres. Dans le tabernacle nous sommes ainsi dans le lieu saint. La 2ème fille de Job Job 42/14 représente le fruit porté par l’incompréhension: LA SANCTIFICATION. Elle s’appelle QCYIH = Quétsiyah = Casse (plante aromatique pour l’huile sainte). L’huile sainte était utilisée pour le chandelier dans le lieu saint; elle jouait le rôle de combustible pour les lampes qui éclairaient les pains de propositions disposés en face du chandelier sur une table; ces pains représentaient les 12 tribus d’Istraël, c’est à dire le peuple de Dieu; notre vie sainte par la conformité à la Parole doit éclairer nos frères et soeurs. La clef pour accepter l’ incompréhension et la laisser produire la sainteté est l’adoration à Dieu notre Père qui nous fait demeurer dans le lieu saint. Jean 4/23,24: Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Adorer le Père en esprit et en vérité c’est être un témoignage vivant de sa sainte Parole en y obéissant.

3.La solitude: Dieu le Saint Esprit est seul; le prophète Ezéchiel a été seul. La solitude est le moyen utilisé par Dieu pour glorifier Christ dans nos vies.Jésus a été seul au moment de la croix, au moment en fait où il avait le plus besoin d’être entouré. Par la solitude Dieu veut nous apprendre à ne pas dépendre des autres dans notre relation avec le Saint-Esprit. Il veut que nous ayons une relation personnelle avec le Saint-Esprit.

Nous sommes ainsi le canal de la gloire de Christ par le Saint Esprit, en acceptant la communion exclusive de Dieu dans nos vies; Jésus a accepté de passer beaucoup de moments tout seul devant son Père; sa communion était vivante par le Saint-Esprit. Vivre uniquement de Dieu, par Dieu et pour Dieu, voilà la gloire de Christ manifestée au travers de nos vies. La conséquence est évidemment une solitude profonde permise au temps de Dieu. Dans le tabernacle nous sommes ainsi dans le lieu très saint. La 1ère fille de Job Job 42/14 représente le fruit porté par la solitude: LA GLORIFICATION. Elle s’appelle YMYMH = Yémiymah = Colombe. La colombe est le symbole du Saint-Esprit dans la bible. Le but ultime du Saint-Esprit est de glorifier Jésus; Jean 16/14 Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. La gloire de Dieu se trouvait dans le lieu très saint, là où le souverain sacrificateur se trouvait TOUT SEUL. La clef pour accepter la solitude et la laisser produire la glorification de Jésus en nous est la célébration à Dieu le Saint-Esprit qui nous fait demeurer dans le lieu très saint. La solitude nous permet de nous mettre à part pour être à l’écoute de Dieu [Marc 1/35: Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria] et devient ainsi une bénédiction [Mat6/6: Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra; Lamentations 3/25,29: L’Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux, parce que l’Eternel le lui impose; il mettra sa bouche dans la poussière, sans perdre toute espérance].

Le soutien de l’âme (2 Corinthiens 1/3,4)

Lorsque le chrétien se trouve dans l’affliction, la détresse, le deuil, la douleur, la source de sa consolation est en DIEU et uniquement en LUI. Ici c’est le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation; dans 1 Jean 2/1: Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat,…., Jésus-Christ, le Juste; avocat est synonyme de consolateur. Jean 14/26 présente le Saint-Esprit comme le consolateur. Mais dans ce passage c’est particulièrement de Dieu le Père qu’il est question. Ce n’est pas Dieu le Créateur qui nous console, mais Dieu notre Père. Le Père de notre Seigneur Jésus-Christ est aussi notre Père; rien de ce qu’IL lui est arrivé n’a pas été permis par LUI; aussi s’IL est aussi notre Père, nous devons avoir confiance en LUI. Le Père des miséricordes; elles sont exercées envers nous par la Croix de Christ.

1. C’est une source divine, donc de Dieu, donc digne de toute confiance. Le secours humain souvent nous déçoit, mais celui de Dieu, jamais.
2. C’est une source suffisante; elle est toujours à la hauteur de la situation douloureuse que nous traversons; toutes nos afflictions, le Dieu de toute consolation.
3. C’est une source restreinte; elle ne nous est accordée qu’à mesure de nos besoins; là où il n’y a pas de souffrances, la consolation n’est pas nécessaire. Mais, là où il y a besoin, le secours divin nous est assuré – 2 Corinthiens 12/9: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. »

Si Dieu se tient près de nous dans le besoin et la souffrance, c’est afin de nous rendre capable d’aider, de soutenir à notre tour ceux qui souffrent.

2 Corinthiens 1/5: « Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ ».

Source