« Je collerai ta langue à ton palais et tu seras muet ; ainsi tu cesseras d’intercéder pour eux (les exilés d’Israël), car c’est un peuple rebelle. » Ezéchiel 3 v.26

Quel choc ! L’Eternel rend le prophète muet afin qu’il ne n’intercède pas pour son peuple.

Le verset ci-dessus soulève un problème de taille : lorsque l’on intercède, cela incite Dieu à agir. Déjà du temps de Moïse, les Hébreux auraient plusieurs fois été exterminés par la colère divine si Moïse ne s’était pas interposé à maintes reprises entre Dieu et le peuple. L’intercession de cet homme s’avéra salvatrice à de nombreuses reprises pour les Hébreux.

Au travers de cela, nous découvrons l’importance et la puissance de l’intercession, puissance que nous ne réalisons pas toujours. Même s’il décide de tout, il semble que Dieu ait le devoir d’agir lorsque nous intercédons ; raison pour laquelle il rend le prophète Ézéchiel muet. Ainsi, il ne reçoit pas de prière en faveur du peuple rebelle et n’a donc rien à exaucer.

Nous comprenons ici que l’intercession à des règles spirituelles – établies par l’Éternel lui-même – dont la portée est plus grande que nous l’imaginons. Lorsque les enfants de Dieu intercèdent, ils incitent Dieu à exaucer leurs prières. Si je comprends cela, alors je découvre une nouvelle dimension de la puissance de la prière.

 

Lecture proposée : Exode 32 v.7-14

 

Samuel MARTIN