Transmis par Michèle V

k13601612  L. D. McGriff est responsable de l’œuvre « Antipas Ministries ». Il exerce un ministère en faveur de ce qu’il appelle « l’Eglise des derniers jours », cette Eglise fidèle qui, selon lui, sera de plus en plus rejetée et persécutée, et qui devra revenir au modèle biblique des églises de maisons des premiers temps. Il a publié en 2000 un livre intitulé « Apostasy and the Last Days Church » (L’apostasie et l’Eglise des derniers jours). Cet article est la traduction du chapitre 3 de ce livre.

(Note de Paroles de Vie) : Nous abordons à  présent le chapitre consacré à  la Psychologie chrétienne. L’auteur considère qu’il s’agit là  l’un des nombreux signes de l’apostasie de l’Eglise dans les derniers jours, et même l’un des signes les plus importants).

Le cheval de Troie.

S’il existe un parfait cheval de Troie, quelque chose d’idéal pour saper les fondements de l’Eglise et remplacer l’enseignement de la Bible par la pensée humaniste, c’est bien la Psychologie chrétienne  ! Nous l’avons introduite dans nos églises, nos Ecoles et nos Instituts bibliques, et nous l’avons pleinement acceptée. Nous avons aussi tenté de l’intégrer dans nos enseignements bibliques, et nous avons abouti à  un système grandiose et « innovant » permettant de régler tous les problèmes de la condition humaine  ! Si nous faisions un sondage auprès des Chrétiens évangéliques, et si nous leur demandions ce qu’ils pensent de la Psychologie chrétienne, je suis certain que 99  % donneraient une réponse positive. Le pourcentage serait encore plus grand chez les pasteurs  ! Alors, qui a raison  ? Ou est-ce moi qui joue encore les Don Quichotte  ?

S’il est vrai que nous vivons dans les derniers jours, comment allons-nous reconnaître la séduction  ? Comment allons-nous reconnaître l’apostasie  ? Comment allons-nous nous tenir en garde, pour ne pas être séduits et entraînés loin du Seigneur  ? L’un de mes amis me disait que les moyens de séduction employés par Satan lui faisaient pitié. Mais est-ce prudent de traiter les capacités de Satan d’une manière aussi cavalière  ? Il est « l’ange de lumière », et il utilise des moyens de séduction tellement subtils que la plupart des gens, y compris des Chrétiens, n’y voient que du feu  !

Le verbe « apostasier » signifie en grec « s’écarter de, s’éloigner de ». On ne décide pas, comme cela, de s’écarter de la Bible. On ne décide pas brusquement d’être séduit. Cela commence par une série de petits compromis, par des décisions et des attitudes qui ne sont plus justes devant Dieu. Une fois que l’on est sur la pente descendante, elle devient trop glissante pour que l’on puisse remonter. L’apostasie commence toujours par des petites choses. « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (1 Cor. 5  :6). On peut avoir une pâte parfaitement pure, mais si l’on ajoute 1  % de levain, et si celui-ci commence son travail, toute la pâte finira par lever, à  100  %  ! Mais le processus est lent et subtil. Il commence dès que l’on ajoute à  la pâte une pincée de levure  ! C’est pour cette raison que Dieu a toujours haï les mélanges. On le voit bien dans l’Ancien Testament. Dès que Son peuple mélangeait des pratiques païennes à  leur religion, ils s’écartaient de Dieu. Aujourd’hui, c’est le levain de la culture mondaine moderne qui s’infiltre dans l’Eglise. Le levain le plus dangereux de tous est celui de la fausse science, d’une prétendue science humaine qui présente une description de la nature humaine qui ne correspond pas du tout à  celle de la Bible, et qui offre d’autres solutions que la Bible pour résoudre les problèmes humains  ! Et pourtant, parce que la Psychologie a fini par être pleinement acceptée par les Chrétiens, ce sujet est devenu un sujet très difficile à  aborder  ! Je crois que les plus violentes oppositions que j’ai pu subir étaient dues à  ma position sur la Psychologie chrétienne.

Est-ce une science, ou une philosophie apostate  ?

S’il doit y avoir une grande séduction dans les derniers jours, il faut qu’elle soit très subtile et très puissante, pour entraîner une apostasie généralisée. Il ne faut pas qu’elle soit exagérément grossière, sinon les vrais Chrétiens ne l’accepteraient jamais. Cette séduction ne peut pas non plus être ouvertement hérétique, car elle ne serait jamais acceptée par la majorité des Chrétiens. Une « très bonne » séduction doit être tellement bonne que personne ne penserait la remettre en question  ! Il faut que tout le monde l’accepte  !

En fait, la meilleure séduction doit pouvoir être acceptée par l’Eglise sous le déguisement d’une science. Il faut que tous puissent l’accepter, membres du clergé comme laïcs. Il faut qu’elle parvienne à  réaliser une merveilleuse synthèse de tout ce qui est divin et de tout ce qui est humain  ! Quel bonheur de pouvoir améliorer l’état de la Chrétienté, à  l’aide d’une science nouvelle aussi merveilleuse  ! Il suffit d’ajouter juste un peu de science moderne à  tout ce que nous savons de la nature humaine  ! Après tout, la Bible n’est pas un manuel scolaire  !

Et c’est exactement ce qui s’est passé  ! La Psychologie « chrétienne » a été reçue à  bras ouverts dans les émissions de télévision chrétiennes les plus populaires. Elle a été acceptée dans tous les séminaires et Instituts Bibliques. En fait, elle fait même partie des matières dont l’étude est obligatoire, si vous voulez avoir votre diplôme de théologie. Presque tous ces Instituts offrent aussi des spécialisations dans divers domaines de la psychologie, de la cure d’âme ou du conseil psychologique. Beaucoup de grandes églises ont, parmi leur personnel, plus de diplômés en psychologie que de pasteurs diplômés d’Instituts bibliques, simplement pour répondre à  toutes les demandes de conseil psychologique faites par les membres de l’assemblée. Les pasteurs se réservent les conseils « spirituels », mais laissent les problèmes psychologiques aux mains d’un nouveau groupe de « prêtres », les psychologues chrétiens  !

La Psychologie nous est devenue tellement familière, elle s’est tellement intégrée à  notre style de vie, qu’il nous est très difficile d’avoir sur elle un avis négatif. Nous trouvons la Psychologie dans les sermons, dans les programmes de conseil personnel offerts par les églises, et dans tous les Instituts Bibliques. L’Eglise est envahie. La Psychologie est partout, dans les écoles chrétiennes, dans les programmes de conseil aux jeunes couples et aux familles, dans les programmes de formation des missionnaires, dans les radios chrétiennes… Les livres sur la psychologie chrétienne se vendent très bien. La Psychologie fait à  présent partie intégrante du Christianisme, grâce à  des gens comme James Dobson, Gary Smalley et bien d’autres, qui nous bombardent sur les ondes et par leurs livres de toutes sortes de messages vantant les mérites de la Psychologie pour régler les problèmes toujours plus graves de l’espèce humaine  ! La plupart des Chrétiens évangéliques ne voient là  aucune contradiction, et croient que la Psychologie fait très bon ménage avec la foi biblique. C’est aussi en train de devenir une bonne vache à  lait.

« L’Association Américaine des Conseillers Chrétiens comporte 17.500 membres. Le « marché » du conseil psychologique chrétien est contrôlé par de nombreux individus et centres de conseil. Il intéresse aussi de grands conglomérats qui possèdent des radios chrétiennes, et qui attirent ainsi les Chrétiens dans leurs programmes de thérapie. La Clinique Minirth Meier New Life regroupe 25 unités cliniques internes, 55 unités externes, et emploie plus de 600 personnes. Cette seule clinique a reçu 500 patients dans ses unités internes, et 7.600 patients dans ses unités externes, pour le seul mois de juin 1996  ! Le réseau Rapha gère 63 programmes et touche 3.500 églises engagées dans ses programmes cliniques. Il a doublé de taille au cours des 18 derniers mois  ! » (Martin and Diedre Bobgan, « PsychoHeresy Proliferating » – La prolifération de la Psycho-hérésie – sur Internet).

Je n’ai jamais connu de problème ayant des implications émotionnelles aussi fortes et provoquant autant de controverses. Hélas, certains sont allés tellement loin dans ce domaine qu’ils ont complètement fermé leur esprit à  tout changement, et qu’ils refusent même de prendre le temps de se remettre en question.

Je veux étudier dans ce chapitre le contexte historique et les fondements de la Psychologie, et voir avec vous quelles sont les incompatibilités entre la Bible et la Psychologie. Est-ce que la Psychologie nous présente une vérité scientifique objective  ? Est-ce que toute vérité est une vérité divine, comme le suggèrent certains psychologues  ? Pouvons-nous garder seulement ce que la Psychologie offre de meilleur  ? Pouvons-nous ajouter une nouvelle révélation à  l’Ecriture  ? Certains prétendent qu’il ne faut pas confondre les psychiatres, les psychologues et les conseillers chrétiens. Est-ce vrai, ou tous utilisent-ils fondamentalement les mêmes méthodes  ? Telles sont les questions que nous allons explorer, parmi d’autres.

L’humanisme de ce monde, ou la nouvelle religion de l’homme.

Il y a des domaines où les Chrétiens semblent être complètement aveugles. Nous avons compris que le Communisme, par exemple, était bien autre chose qu’une philosophie de la production des biens et des services et de la propriété des moyens de production  ! Le Communisme était la religion de l’anti-religion  ! Il avait décidé que Dieu n’existait pas, et placé l’homme au centre de sa philosophie. Tout bon communiste se remarque par sa nature foncièrement « religieuse ». Il en est de même pour la Psychologie en Occident. Elle est devenue une véritable religion, celle de l’humanisme du monde et d’une philosophie centrée sur l’homme.

Les Chrétiens Evangéliques s’inquiètent de voir l’humanisme du monde s’infiltrer dans nos écoles et nos universités, dans nos valeurs socioculturelles et notre système de gouvernement. Nous réalisons que l’humanisme est une philosophie qui prétend que l’homme peut résoudre lui-même ses propres problèmes. Nous sommes consternés de voir qu’il n’y a plus de valeurs, de morale ni de critères absolus. L’humanisme du monde croit que l’homme est le maître de son destin, et qu’il n’existe aucun problème qu’il ne puisse résoudre, quelle que soit sa difficulté. Il suffit que la société s’attelle aux problèmes. La solution se trouve au niveau de l’éducation et de l’élimination de la pauvreté, des préjugés et de toutes les situations qui posent problème. On considère que les hommes sont des victimes de l’environnement ou de la société, et qu’ils sont fondamentalement bons. Ils ont simplement besoin d’être secourus et soignés. On croit que le potentiel de la nature humaine est infini et que l’esprit humain est indomptable. Il suffit d’éliminer les causes de la pauvreté, de la criminalité, des guerres, des incompréhensions, etc…, pour que les choses s’améliorent.

L’ironie, c’est que ces mêmes Chrétiens qui s’opposent avec véhémence à  l’humanisme du monde ont fini par être séduits par la vision humaniste de l’homme, qui est celle de la Psychologie moderne.

Je ne veux pas parler d’une Psychologie de pacotille, de ces petits trucs que certains emploient de temps en temps. Je parle des fondements mêmes de la Psychologie, de sa conception de la nature humaine et des problèmes de l’homme, et des solutions à  y apporter. Je vous propose donc de considérer que la conception de la nature humaine qui est celle de la Psychologie n’est qu’une « religion humaniste », et qu’elle est diamétralement opposée à  la conception biblique.

Les origines de la Psychologie.

Le père de la Psychologie moderne fut Franz Anton Mesmer, qui popularisa l’hypnose, appelée alors « mesmérisme ». Il s’agit d’une antique science occulte qui a été introduite dans la médecine moderne. L’hypnose était considérée comme un moyen d’obtenir des révélations et des pouvoirs cachés. Elle permit finalement de mettre au point toutes sortes de techniques concernant la découverte de soi et l’amélioration de soi. Elle aboutit également à  développer les techniques permettant de développer la « puissance de la pensée », où l’on puise dans les ressources illimitées du subconscient et de l’inconscient, en parvenant même à  exercer des capacités supranormales, comme la télépathie ou d’autres pouvoirs créatifs. Tout cela ouvrit la science du mental au domaine surnaturel, qui constitue même aujourd’hui un domaine de la Psychologie, appelé « perception extrasensorielle ». C’est le domaine de prédilection du Nouvel Age. Mais ces techniques se sont aussi infiltrées dans l’Eglise, notamment dans le Mouvement de la Parole de Foi ou le Mouvement Vineyard, où l’on emploie des techniques comme la visualisation, la « guérison des souvenirs » et d’autres pratiques semblables.

Il ne s’agit pas d’un hasard si la Psychologie moderne, dès le début, a eu recours à  des techniques occultes. Comme les Chrétiens se tenaient en garde contre l’occultisme, qui est relativement facile à  repérer et à  rejeter, l’ennemi a choisi une méthode lui permettant de s’infiltrer d’une manière plus subtile et plus aisée, sous la forme d’une science.

L’histoire de la psychothérapie moderne n’a été qu’une succession de méthodes qui ont toutes connu leur moment de gloire, avant d’être écartées. Cela devrait suffire à  prouver que la Psychologie est loin d’être une science exacte  ! Par exemple, les nombreuses théories de Freud, fondées sur divers complexes sexuels, sont tombées en discrédit. Pourtant, les psychologues actuels continuent à  avoir recours à  beaucoup de ses théories et à  employer son jargon. La recherche des causes de nos problèmes psychologiques dans notre passé est un thème majeur de la Psychologie moderne.

Comme Freud, son disciple Carl Jung était aussi un humaniste qui croyait que toutes les réponses se trouvaient dans l’homme. Mais il était aussi un occultiste, qui consultait en particulier les esprits des morts. Son déterminisme psychologique est également tombé en désuétude et a perdu une bonne partie de sa validité scientifique. On peut toutefois retrouver les concepts de Jung dans un livre de Robert Hicks promu par les Promise Keepers, livre intitulé « The Masculine Journey » (Le voyage masculin).

Alfred Adler, quant à  lui, pensait que l’être humain était moins motivé par ses pulsions sexuelles que par son agressivité, signe d’un besoin de surmonter un complexe d’infériorité. Comme la plupart des humanistes, Adler, Abraham Maslow, Erich Fromm, et d’autres, considèrent que le fondement de la nature humaine est bon et digne de valeur, et que celle-ci est capable de changer et de s’améliorer. Adler a mis au point le concept de l’amour inconditionnel, et Maslow considérait l’estime de soi comme une motivation universelle. Cette doctrine de l’estime de soi fut développée par Carl Rogers, un fils de pasteur qui avait rejeté le Christianisme.

Tous ces hommes sont des partisans absolus d’une conception humaniste de l’homme. Ils considèrent l’homme comme parfait en lui-même. Pour eux, l’homme n’a pas besoin de Dieu. Toutefois, ce n’est que plus tard qu’un certain nombre de psychologues « chrétiens » ont décidé qu’il fallait « christianiser » ces concepts et les rendre plus présentables. C’est ce que fit James Dobson, et presque tous les psychologues « chrétiens » qui l’ont suivi. Ils prétendent être fondés sur les principes « chrétiens ». Mais il est facile de prouver que tous ces psychologues « chrétiens » continuent à  utiliser tous les concepts qu’on leur a appris à  l’université, et auxquels ils sont tellement attachés. Ils ont simplement maquillé un peu ces concepts, pour donner l’impression qu’ils s’appuient sur la Bible.

La Psychologie est-elle une science  ?

Une véritable science cherche à  réunir des données permettant d’aboutir à  des résultats répétitifs et prévisibles. Tandis que les fondements de la psychothérapie sont philosophiques et non scientifiques. La Psychologie n’est pas fondée sur des faits, mais sur les conceptions personnelles des psychologues et leur « vision du monde ». Si nous considérons les fondateurs de la Psychologie moderne, Sigmund Freud, Carl Jung, Abraham Maslow, William James, Alfred Adler, Erich Fromm, Carl Rogers ou F.B. Skinner, nous ne trouvons pas un seul homme de Dieu parmi eux  ! Mais ils figureraient bien dans le Bottin de l’Humanisme mondial  ! Leur vision de l’homme est parfaitement humaniste. Au mieux, leurs concepts psychologiques ne sont rien d’autre qu’une religion humaniste. Ils considèrent l’homme comme un être qui se suffit à  lui-même et qui n’a besoin d’aucune influence extérieure.

Pourtant, non seulement ces fondateurs de la Psychologie se sont engagés dans des religions orientales et dans diverses formes d’occultisme, mais toute leur fausse science s’inspire largement de la pensée du Nouvel Age. L’accent est mis sur le SOI  : réalisation de soi, image de soi, accomplissement de soi, estime de soi, valeur de soi, amélioration de soi. Bref, le Dieu de cette « science » est le SOI, ou le MOI. C’est la religion de l’adoration de soi  ! Elle est centrée sur le Soi et pleine de Soi. Contrairement à  ce qu’affirment les psychologues chrétiens, l’homme n’a aucun problème à  s’aimer lui-même  ! Ce mouvement qui tend à  développer le potentiel humain n’aboutit en fait qu’à  la déification de l’homme.

La Psychologie, cette prétendue science, prétend être fondée sur l’observation du comportement humain. Mais le comportement humain est quelque chose de très difficile à  isoler et à  observer. On ne l’étudie pas comme on étudie des microbes sous un microscope  ! Un comportement humain dépend d’un trop grand nombre de variables. Cela aboutit en fait à  définir une interprétation de ce qui détermine le comportement humain. Ce n’est donc pas une science. Par exemple, Freud fait tout remonter aux relations du petit enfant avec son père et sa mère, utilisant souvent des termes sexuels plutôt écœurants pour désigner les divers stades du développement de l’enfant  : anal, oral, phallique et génital. Quant à  lui, Maslow a défini une hiérarchie de motivations ou de besoins, pour tenter d’expliquer le comportement humain. Ce ne sont que des théories « bâties » par des hommes pour essayer d’expliquer le comportement humain, mais qui n’offrent aucune preuve scientifique. N’importe qui peut bâtir un système théorique pour expliquer les comportements humains, en interprétant toutes choses en fonction d’une théorie personnelle. Le fait est que le Psychologie n’est pas une science, mais une opinion forgée par des hommes qui cherchent à  expliquer le comportement humain.

En outre, la psychothérapie ne marche pas  ! La recherche prouve qu’il existe une relation inverse entre le degré de formation d’un psychothérapeute et son taux de réussite  ! (Voir PsychoHeresy, pages 179-187). Certaines théories psychologiques de pacotille, comme les différences entre les deux hémisphères cérébraux, ou l’ordre de naissance des enfants, sont complètement tombées en discrédit. Pourtant, certains psychologues « chrétiens » comme Gary Smalley continuent à  les promouvoir  ! Rien de tout cela n’est scientifique. Ce ne sont que des opinions basées sur quelques observations, parfois agrémentées de quelques idées brillantes.

Le cours le plus élémentaire de Psychologie affirme d’ailleurs que la Psychologie n’est pas une véritable science. On peut décrire des comportements humains, mais on ne peut pas les étudier avec le même caractère répétitif et prévisible d’une vraie science. Il n’y a aucune relation claire de cause et d’effet. C’est ce qui explique que la Psychologie a pu développer plus de 500 approches différentes, et des milliers de techniques variées. Beaucoup de ces approches et de ces techniques sont d’ailleurs en conflit entre elles. Beaucoup font l’objet d’une mode, et finissent par disparaître. Freud appartient au passé. Il y a 20 ans, l’analyse transactionnelle était très à  la mode dans les milieux chrétiens, mais personne n’en parle aujourd’hui. S’agissait-il de « vérités divines », comme le prétendent ceux qui affirment que les Chrétiens pourraient conserver le « meilleur » de la Psychologie  ? Si nous disons que « toute vérité est une vérité de Dieu », et si nous finissons par mélanger la Bible et la Psychologie, que font ceux qui proposent ce mélange malsain  ? Glorifient-ils Dieu, ou l’esprit du monde  ? Notre but est-il de bâtir notre maison sur les sables mouvants de la Psychologie, ou sur la Vérité de la Parole de Dieu  ?

Tous ceux qui connaissent la question doivent admettre que 99  % des théories psychologiques sont fondées sur les opinions personnelles des psychologues, et non sur des faits scientifiques. Leurs diplômes ne font pas des psychologues de meilleurs spécialistes des problèmes humains  ! Les psychologues chrétiens utilisent la Parole de Dieu pour donner du crédit à  leurs opinions. Mais n’importe qui pourrait faire cela  ! Cela ne signifie rien. Il existe une énorme différence entre les conseils bibliques et les conseils psychologiques  ! On a de moins de moins recours aux véritables conseils bibliques. Les professionnels de la Psychologie chrétienne sont en train de monopoliser les problèmes de l’âme et de l’intellect, reléguant les problèmes « spirituels » aux pasteurs.

Est-il possible que nous puissions résoudre nos problèmes et nous améliorer nous-mêmes, en cultivant l’amour de soi et en employant les méthodes de la Psychologie, ou notre seule source réelle de changement découle-t-elle de notre relation vivante avec Jésus-Christ  ? Ou alors, vous faut-il une relation vivante avec Jésus-Christ, PLUS la Psychologie  ? L’Ecriture dit  : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ » (Colossiens 2  :8). La Psychologie est centrée sur le MOI et nourrit l’orgueil humain, la rébellion et la chair. Tandis que la Bible nous demande de renoncer à  nous-mêmes et à  la chair, pour suivre l’Esprit avec humilité, en nous soumettant à  Dieu. Tout a commencé par cette colossale séduction du jardin d’Eden, lorsque Adam a rejeté la faute sur Eve, et Eve sur le serpent. Tous deux voulaient faire croire à  Dieu qu’ils n’étaient que des pauvres victimes  !

Avons-nous tendance à  accuser tout le monde et toutes choses, au lieu de nous accuser nous-mêmes  ?

La Psychologie est centrée sur l’homme, alors que l’Evangile est centré sur Christ. Là  est toute la différence  !

L’approche psychologique.

La Psychologie moderne est enracinée dans l’humanisme, pour qui l’homme est intrinsèquement bon. La Psychologie enseigne donc que les problèmes des hommes sont causés principalement par leur environnement et par leur éducation, non par la nature de péché dont ils ont hérité à  la naissance. Nous pouvons constater cette orientation humaniste dans tous les domaines de la Psychologie. Celle-ci tente de se faire admettre comme une science, et même comme une science médicale. Elle parle donc de « maladie mentale ». Mais c’est une expression inexacte  ! Le « mental » ne peut pas être malade. On comprend ce que peut être une maladie du corps, ou même une maladie du cerveau, mais comment définir une « maladie mentale », une « maladie des émotions », ou même une « maladie du comportement »  ? Certes, il peut y avoir des problèmes d’ordre médical. Mais un grand nombre des problèmes définis comme des « maladies mentales » ne sont pas des véritables pathologies. Le physique n’est pas touché. Etant donné que la Psychologie considère les problèmes humains comme de maladies, elle ne peut tenter d’en trouver les causes qu’à  l’extérieur de l’homme (puisque l’homme lui-même est irréprochable)  !

Les psychologues chrétiens ne s’opposent pas aux principes fondamentaux de la Psychologie, de peur de saper leur profession. Un psychologue « chrétien » respecté va s’efforcer de nous convaincre que non seulement il est possible d’intégrer la Psychologie dans la Bible, mais aussi qu’il s’agit là  d’une amélioration hautement désirable. Ils laissent entendre que beaucoup de problèmes humains sont trop importants pour qu’ils soient confiés à  des gens sans la formation nécessaire, qui n’auraient que leur Bible en mains  ! Il faut croire que le peuple de Dieu était vraiment perdu, pendant des milliers d’années, sans les bienfaits d’une Psychologie qui ne date que d’un peu plus d’un siècle  ! Dieu, Sa parole, et Son peuple, ne sont-ils donc pas suffisants pour traiter les problèmes humains  ?

Les psychiatres, les psychologues, et la plupart des conseillers personnels entraînent leurs patients dans un examen approfondi de leur passé, pour tenter de trouver la cause de leurs problèmes. Il faut donc étudier les relations avec les membres de la famille, ou voir quels ont été les événements « traumatisants ». Le responsable peut être un parent tyrannique ou alcoolique. Mais les patients eux-mêmes sont toujours des « victimes ». Les alcooliques et les enfants difficiles sont toujours des « victimes ». Le fait de creuser ainsi le passé et de trouver des responsables extérieurs ne peut qu’altérer la vraie perception de nos responsabilités et de notre péché.

Jésus n’a jamais demandé aux gens de fouiller leur passé pour découvrir la source de leurs péchés. Il leur disait de les confesser et de venir à  Lui. Paul nous demande « d’oublier ce qui est en arrière » (Philippiens 3  :13). Jésus n’a jamais proposé Son conseil à  des « victimes », pour que les gens revivent la douleur des expériences traumatisantes qui ont blessé leur amour-propre. Jésus ne voyait pas les hommes comme des êtres blessés, traumatisés, dont la mécanique intérieure était « détraquée ». Au contraire, Jésus n’a pas manqué de blesser encore plus leur amour-propre, en leur disant qu’ils étaient pécheurs, rebelles et mauvais, et qu’il n’y avait rien de bon en eux. Les hommes ne peuvent que se jeter au pied de la Croix, confesser leurs péchés, et demander à  Jésus de les guérir et de les renouveler  ! Dans certains milieux chrétiens, on considère cela comme des « confessions négatives »  ! Jésus ne nous traite pas comme des victimes, mais comme des pécheurs qui ont besoin d’un Sauveur. La Psychologie ne nous donne pas une interprétation différente des Ecritures, mais elle nous présente une vision du monde entièrement différente  !

Je le répète, c’est le MOI qui est au cœur de la Psychologie. Voici comment J.I. Packer décrit cette tendance évangélique à  cultiver le MOI  :

« Aujourd’hui, les Chrétiens tendent à  utiliser la religion comme un moyen de satisfaire leurs désirs personnels. Nous nous préoccupons bien plus de notre accomplissement personnel que du désir de plaire à  Dieu. Les Chrétiens, tout au moins dans le monde anglophone, se précipitent sur les livres qui leur expliquent « comment faire », comment avoir une vie sexuelle plus gratifiante, comment développer leur personnalité, comment dépasser leurs limites, comment retirer le maximum de chaque journée, comment perdre du poids, comment améliorer leur régime, comment gérer leur argent, comment dégourdir leurs enfants, etc… Pour des gens dont la passion première est réellement de glorifier Dieu, ces préoccupations pourraient être légitimes. Mais la plupart de ces livres adoptent un point de vue égocentrique, et nous poussent à  rechercher notre propre satisfaction, plutôt que la gloire de Dieu, qui devrait être notre objectif premier. Certes, ils appliquent une fine couche d’enseignement biblique sur leur cocktail de psychologie populaire et de bon sens. Mais leur approche d’ensemble ne fait que traduire le narcissisme (le culte du MOI) qui motive notre monde occidental moderne » (PsychoHeresy, page 63).

Nous l’avons vu dans 2 Timothée 3, l’amour de soi est un grand péché, et l’un des signes les plus importants des derniers jours. La Bible nous demande d’aimer Dieu en premier, et ensuite notre prochain. Elle ne nous demande pas de nous aimer nous-mêmes. Au contraire, elle nous demande de renoncer à  nous-mêmes, de nous charger de notre croix, et de suivre Jésus. Nous allons donc étudier un peu plus en détail les enseignements des psychologues chrétiens, pour constater qu’ils tournent autour du MOI.

L’Evangile du MOI.

Une enquête réalisée auprès de l’Association Chrétienne des Etudes Psychologiques (enquête citée dans Martin et Diedre Bobgan, PsychoHeresy, page 106), a révélé que cette Association avait placé à  la première place Carl Rogers. Or, Carl Rogers est le principal responsable de cette frénésie de l’estime de soi. Comment se fait-il qu’une association chrétienne mette en première place un humaniste athée comme Carl Rogers  ? Ce dernier nous apporterait-il une révélation qui nous manque  ?

« L’Eglise de Jésus-Christ est ravagée, et vendue aux mains de ses ennemis, parce qu’elle a joué les prostituées devant le dieu de la Psychologie, dont l’objectif anti-biblique est de faire en sorte que les gens se sentent « bien » avec eux-mêmes, au lieu d’aimer Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme, de toutes leurs pensées et de toutes leurs forces, et au lieu de chercher à  être conforme à  l’image de Son Fils » (Mel et Gloria Blowers, « Psychology  : A Biblical Analysis » (Analyse de la Psychologie à  la lumière de la Bible), sur le site Internet de PsychoHeresy).

Avec Adler, Maslow, puis, plus tard, Carl Rogers, l’estime de soi est devenu un centre d’intérêt principal, au point d’être « sanctifiée » par les psychologues chrétiens, qui prétendent que l’on ne peut pas aimer Dieu et son prochain si l’on ne s’aime pas d’abord soi-même. Pour estimer Dieu et les autres, on prétend qu’il faut d’abord s’estimer soi-même à  sa juste valeur  ! C’était comme si l’on avait ajouté à  la Bible un nouveau commandement  : « Aime-toi toi-même d’abord, ce qui te permettra ensuite d’aimer Dieu et ton prochain »  ! Quand vous aurez satisfait tous vos besoins personnels, alors vous pourrez satisfaire ceux des autres  ! C’est de la bouillie pour chats  !

Dans tous ses livres, James Dobson, comme la plupart des autres psychologues chrétiens, insiste sur la nécessité pour les Chrétiens de satisfaire d’abord leur propre besoin d’estime de soi avant de pouvoir progresser. Certes, Dobson, comme d’autres psychologues Chrétiens, critique certaines techniques psychologiques, mais il accepte les autres  ! Y compris la vision fondamentale de la Psychologie concernant la nature humaine, et les solutions à  apporter aux problèmes humains. La Psychologie considère l’homme comme une victime, qui a besoin de revaloriser son estime de soi, et qui doit apprendre à  s’aimer lui-même.

Est-ce cela que l’Ecriture enseigne  ? La Bible affirme que l’homme est un pécheur, pas une victime.

C’est pour cela que l’homme s’aime déjà  bien suffisamment lui-même. Il n’a pas besoin de s’aimer davantage  ! Il doit tout premièrement aimer Dieu, et considérer les autres comme étant supérieurs à  lui-même. Il est écrit dans Ephésiens 5  :29  : « Car jamais personne n’a haï sa propre chair  ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise ». La Bible nous demande d’estimer les autres plus que nous-mêmes. Il y a une opposition radicale entre ce qu’enseigne la Bible et ce que la Psychologie enseigne sur l’estime de soi  !

Voici ce qu’écrit James Dobson dans son livre « Hide or Seek  : How to Build Self-Esteem in Your Child » (Cache-cache, ou comment développer l’estime de soi de votre enfant)  :

« Ainsi, les sentiments d’incapacité et d’infériorité sont tellement répandus aujourd’hui, à  tous les stades de la vie, que nous devons chercher à  savoir pourquoi. Pourquoi nos enfants ne peuvent-ils pas s’accepter tels qu’ils sont  ? Pourquoi se sentent-ils mal aimés et croient-ils que personne ne les aime  ? Pourquoi nos écoles et nos foyers semblent-ils engendrer le désespoir et la haine de soi, et non le respect de soi et la paisible confiance en soi  ? Pourquoi chacun de nos enfants doit-il continuer à  se cogner la tête sur le même vieux rocher  ? Ce sont des questions fondamentales pour tous les parents qui veulent protéger leurs enfants de l’agonie du sentiment d’infériorité.

« Le sentiment de notre valeur personnelle n’est important que pour ceux qui ne le possèdent pas. En un sens, la santé de toute la société dépend de la manière dont chacun de ses membres pourra parvenir à  s’accepter lui-même. En conséquence, si un grand nombre de gens ne parviennent jamais à  s’estimer eux-mêmes, s’ils ne considèrent pas que ce manque d’estime de soi n’est qu’une forme de « maladie mentale », la haine, l’alcoolisme, l’abus des drogues, la violence et toutes sortes de désordres continueront à  ravager notre société. L’estime de soi n’est pas quelque chose de facultatif pour les êtres humains. Nous devons absolument la posséder. Quand nous n’y parvenons pas, c’est tout le monde qui en souffre » (pages 20-21).

Cette idée que nous devons nous accepter et nous estimer n’est pas dans la Bible. La Bible nous demande, il est vrai, de nous satisfaire de ce que nous avons (Hébreux 13  :5), que nous soyons riche ou pauvre, doué ou moyen en tout, esclave ou libre. Mais la Bible déclare que toute notre justice est comme un vêtement souillé, et que nous sommes, dans notre nature humaine, des ennemis de Dieu. Pourtant, Dobson écrit aussi  : « Plus vite vous accepterez la valeur transcendante de votre humanité, et plus vite vous vous accepterez vous-mêmes. » (Hide and Seek, page 147). Dieu ne parle jamais de la « valeur transcendante de notre humanité ». Au contraire  ! Christ n’est pas mort pour nous parce qu’il y avait quelque chose de valable, de bon, et d’aimable dans notre nature humaine  !

Les amateurs de Psychologie prétendent que la Croix nous incite à  l’affirmation de soi (The Cross of Christ, de John Stott). Quel est donc cet Evangile  ? Paul s’écrie  : « Misérable que je suis  ! Qui me délivrera de ce corps de mort  ? » (Romains 7  :24). Paul devait avoir une image de soi bien négative  ! Pauvre Paul  !

Notre problème n’est pas de prendre conscience de notre valeur personnelle, mais de réaliser notre dépravation naturelle.

Dieu m’aime malgré ce que je suis, non pas à  cause de ce que je suis  ! Alors, devons-nous nous aimer nous-mêmes, ou renoncer à  nous-mêmes  ?

Devons-nous nous améliorer nous-mêmes, ou mettre à  mort notre MOI charnel  ?

Qu’est-ce que cette « religion du MOI » a en commun avec l’Evangile de Jésus-Christ  ? Si vous avez lu un livre de James Dobson, vous savez bien que Dobson croit avant tout que nos problèmes sont causés par un manque d’estime de soi, et que la solution est donc de développer au maximum cette estime de soi. Il donne d’ailleurs dans son livre Hide and Seek un certains nombre de stratégies pour développer l’estime de soi, comme l’illustre le passage suivant  :

« Voyez-vous, tout dommage causé à  l’ego, toute perte du sens de notre valeur personnelle, cause bien plus de souffrances qu’un simple inconfort physique… Cela produit des effets tellement douloureux que tout notre système émotionnel est conçu pour nous protéger d’une telle agression. En d’autres termes, une bonne partie de toutes nos activités humaines est consacrée à  nous protéger de la souffrance provoquée par un sentiment profond d’infériorité. Je crois qu’il s’agit là  de la force dominante la plus puissante dans notre vie, avant même la puissance de la pulsion sexuelle » (page 152).

Ce n’est qu’un exemple de son orientation psychologique proche de celles d’Adler et de Maslow, mais il y en a des centaines d’autres.

Est-ce que le fait d’augmenter notre estime de soi va pouvoir régler les problèmes de la société  ? L’Etat de Californie a mis en œuvre une « Force d’Intervention Psychologique », pour promouvoir l’estime de soi et la responsabilité personnelle et sociale des citoyens. Il a mené une enquête dans le but de voir quels étaient les rapports éventuels entre l’estime de soi et six domaines précis  : la criminalité  ; la violence et le récidivisme  ; la consommation d’alcool et de drogues  ; la dépendance des programmes d’aide sociale  ; les grossesses d’adolescentes  ; les violences envers un enfant ou un conjoint et les échecs scolaires. Les enquêteurs voulaient prouver qu’il y avait une corrélation entre ces problèmes sociaux et une faible estime de soi. Mais ils ont été très déçus de découvrir qu’il n’y avait aucune corrélation  ! (Voir PsychoHeresy II, pages 119-132).

Est-ce qu’une meilleure estime de soi va améliorer notre système éducatif  ? Bobgan décrit également une étude concernant les résultats en mathématiques obtenus par des élèves âgés de 13 ans, dans six pays différents. Les Coréens étaient les meilleurs en maths, mais aussi ceux qui avaient la plus mauvaise estime de soi  ! Les Américains étaient les plus mauvais en maths, mais avaient la plus forte estime de soi. Nous avons donc une génération d’enfants qui sont les plus mauvais dans la plupart des matières (et qui s’en moquent probablement  !) mais qui ont quand même une très haute opinion d’eux-mêmes  !

L’idée que vous devez d’abord vous aimer vous-mêmes, avant de pouvoir aimer Dieu et votre prochain, est le plus grand de tous les mensonges  ! Car le Seigneur nous dit que « personne ne peut se haïr lui-même ». Le problème ne réside pas dans une faible estime de soi, ou dans le fait que nous ne nous aimons pas nous-mêmes. Il est tout à  fait naturel de s’aimer soi-même  ! La Bible nous parle de la nécessité d’aimer les autres. Elle ne nous dit pas que nous devons attendre d’être assez remplis de l’amour de nous-mêmes pour commencer à  partager notre excédent d’amour avec les autres  ! Contrairement à  ce qu’enseigne Dobson, ce n’est pas une mauvaise image de soi qui est le problème, surtout chez les jeunes enfants. Toute la recherche le prouve  ! Ce qui est important, ce n’est pas ce que nous pensons de nous-mêmes, mais ce que nous faisons de Christ  ! En fait, c’est le contraire qui est vrai  ! Celui qui est satisfait de lui-même ne sera pas en mesure de réaliser sa véritable condition spirituelle devant Dieu, ni de venir à  Christ. De même, un Chrétien satisfait de lui-même n’aura probablement pas beaucoup besoin du Seigneur. Dans Luc 18  :10-14, le Pharisien était très content de n’être pas comme tous les autres hommes. Il avait une très forte estime de lui-même  ! Il jeûnait et donnait ses dîmes. Mais le publicain, près de lui, se frappait la poitrine et demandait à  Dieu de lui faire grâce. Les psychologues diraient que ce pauvre homme était sans doute en danger, parce qu’il possédait une très mauvaise estime de soi  ! Si Jésus avait voulu nous apprendre l’estime de soi, il ne nous aurait pas enseigné cette parabole  ! L’estime de soi s’accompagne toujours de la propre justice et de la séduction  ! Elle ne conduit pas les hommes à  Christ, mais à  l’apostasie  !

Que dit la Bible  ?

« Puis il dit à  tous  : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à  lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9  :23). Paul, qui avait pourtant de bonnes raisons de se glorifier, a dit  : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à  cause de Christ » (Philippiens 3  :7). Quelle confession négative  ! Paul nous a dit aussi  : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à  leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là  » (2 Tim. 3  :1-5).

Un égoïste n’est-il pas quelqu’un qui s’aime lui-même avant tout  ?

Une nouvelle révélation, ou un faux évangile  ?

Encore une fois, je ne parle pas de la Psychologie de pacotille. Il s’agit de savoir quelle est notre conception fondamentale de la nature humaine. Vient-elle de Dieu, ou des hommes  ? Aujourd’hui, on prêche dans le monde entier cet « évangile du MOI », notamment dans des organisations aussi populaires que les Promise Keepers, ou Focus on the Family. Est-ce cet évangile que nous devons suivre, ou la folie de la prédication de la Croix de Jésus-Christ  ? Croyons-nous que nous sommes des victimes, ou des pécheurs  ? Faut-il revenir à  notre passé, ou à  la Croix  ? Est-ce que la solution est d’améliorer notre MOI, ou de le mettre à  mort  ? Est-ce que la solution est d’ajouter un système humaniste païen à  Jésus-Christ, ou de nous contenter de Jésus-Christ seul  ? La Psychologie est-elle une nouvelle révélation, ou un faux évangile  ?

La Psychologie « chrétienne » détourne en fait les Chrétiens du véritable Evangile pour les entraîner dans un autre évangile. Le problème de l’homme n’est plus centré sur le péché et la rébellion. Il est devenu un problème de mauvaise image de soi, ou un problème causé par un traumatisme à  la naissance, par un mauvais père, ou par d’autres raisons. C’est la faute de la drogue, de l’alcool, ou de nos tendances homosexuelles… Le but, c’est de dédouaner notre MOI, pour rendre quelqu’un d’autre responsable. On veut transférer notre culpabilité  ! Je n’ai pas la place ici de vous parler en détail de toutes les théories qui règnent dans la tour de Psychobabel. Je voulais juste vous montrer que ceux qui sont considérés comme des sommités par la Psychologie chrétienne, comme James Dobson, Gary Collins, Gary Smalley, John Trent et Robert Hicks, sont justement les plus chauds partisans de cette « Psycho-hérésie »  !

Les psychologues « chrétiens » ont tenté d’intégrer la Psychologie dans une perspective chrétienne, en ayant recours à  des termes, des exemples et des expressions bibliques. Mais cela ne prouve rien. Cela n’aboutit qu’à  un mélange impie. Hélas, la majorité des prétendus « psychologues chrétiens » ont recours à  un mélange de psychologie du monde, de « discours biblique », et d’histoires captivantes, pour convaincre les gens qu’ils peuvent bénéficier d’une nouvelle approche améliorée. Toutefois, seul Dieu, par Sa Parole révélée, et par l’œuvre de Son Fils, détient la solution de tous les problèmes de l’homme. Tandis que la Psychologie n’est qu’une tentative humaine d’expliquer, de comprendre et de résoudre les problèmes de la condition humaine, mais en écartant en fait Jésus-Christ.

Les racines de la Psychologie moderne sont-elles chrétiennes  ?

Le numéro de décembre 1996 de la revue Christianity Today a présenté un dossier spécial sur la Psychologie. Cet article s’intitulait « Les racines de la Psychologie chrétienne ». Il était accompagné d’un arbre, dont les branches portaient les noms de psychologues célèbres. Il y avait la branche des « psychologues spirituels », comme Larry Crabb et Dan Allender, la branche « couple/famille », avec James Dobson et Norm Wright, la branche « clinique », avec Mirnirth Meier, la branche des « troubles de la personnalité », la branche de « l’estime de soi », la branche du « conseil pastoral », etc… Les racines de cet arbre s’appelaient  : « Les pionniers de l’humanisme », avec des noms aussi célèbres que ceux de Sigmund Freud, Carl Jung, Carl Rogers, Abraham Maslow, B.F. Skinner, etc… Aucun de ces derniers n’était un Chrétien. La plupart étaient même violemment opposés au Christianisme, et la plupart avaient des croyances métaphysiques diverses bien éloignées de la Bible. Quelle est la valeur d’un arbre dont les racines plongent dans la philosophie humaniste de ce monde  ?

En fait, les psychologues chrétiens ne peuvent même pas vous expliquer en quoi consiste la « Psychologie chrétienne »  ! L’Association Chrétienne d’Etudes Psychologiques (CAPS) regroupe des psychologues qui sont des Chrétiens engagés. Voici ce que cette Association a fini par admettre au cours de l’une de ses réunions  :

« On nous demande souvent si nous sommes des « psychologues chrétiens ». Nous avons de la difficulté à  répondre à  cette question, car nous ne savons pas en fait ce qu’elle implique. Nous sommes des Chrétiens, tout en étant aussi des psychologues. Mais nous devons reconnaître qu’il n’existe pas de Psychologie chrétienne qui soit fondamentalement différente de la Psychologie non chrétienne. Il est donc difficile de dire que nous fonctionnons d’une manière fondamentalement distincte de celle de nos collègues non-Chrétiens… Pour le moment, il n’existe aucune théorie, aucun mode de recherche, ni aucun traitement qui puisse être défini comme spécifiquement chrétien ».

Voici ce que Martin et Diedre Bobgan ont écrit, dans leur livre « The End of Christian Psychology » (La fin de la Psychologie chrétienne), à  la page 1  : « Au mieux, on peut dire que la psychothérapie professionnelle, avec ses psychologies sous-jacentes, est parfaitement contestable. Mais, au pire, on peut dire qu’elle est franchement nuisible. Pour le moins, on peut affirmer qu’elle n’est qu’une contrefaçon de la vérité spirituelle ».

Les Chrétiens et les psychologues « chrétiens » défendent leur pratique de la Psychologie en prétendant que « toute vérité est une vérité de Dieu ». Ils disent que, puisque les lois scientifiques, comme en physique, sont des lois établies par Dieu, et puisque la Psychologie est une discipline scientifique, elle dit donc la vérité. Mais la Psychologie est la science de quoi  ? Du cerveau, de l’intelligence, de l’homme  ? La Psychologie forme-t-elle un ensemble objectif de connaissances scientifiques  ? Le domaine de la Psychologie est tellement rempli de contradictions internes, de confusion, d’illogismes et de subjectivité qu’il y a bien peu d’accord entre psychologues. Le fait de sanctifier la Psychologie en la mêlant à  la Bible ne fait que « séculariser » ou « laïciser » la Parole de Dieu, en offrant à  la consommation des Chrétiens une pâte mêlée à  un levain impie et dangereux.

La Psychologie n’est qu’une religion païenne. La Psychologie nous présente sa propre vision de l’homme. Pour elle, l’homme est doté de la faculté infinie de pouvoir résoudre seul tous ses problèmes. Elle s’efforce de diagnostiquer et de traiter les problèmes de l’humanité déchue, mais sans Dieu. Elle veut trouver une raison aux problèmes de l’homme en mettant en avant son environnement, mais surtout pas sa nature de péché et son besoin d’un Sauveur. Pour quelle raison voudrions-nous mélanger au pur Christianisme ce système humain anti-biblique et confus  ? Pourquoi les psychologues chrétiens ont-ils besoin de recouvrir de termes « chrétiens » leurs pratiques et leurs doctrines  ? Pourquoi veulent-ils nous faire croire que nous avons besoin de la Psychologie, en plus de Jésus  ? Ont-ils donc besoin de faire de l’argent  ? La Bible serait-elle incapable d’expliquer et de résoudre les problèmes de l’homme  ?

Frères et sœurs, relisez l’Ancien Testament. Quand les Israélites ont voulu mélanger d’autres religions à  leur religion, quand ils ont accepté les mélanges, quel a été le résultat  ? Ils ont perdu la bénédiction de Dieu, et ont fini par être jugés. Croyons-nous que le Seigneur nous traitera moins sévèrement  ? Aujourd’hui, nous sommes envahis par les livres et les programmes radio de Psychologie chrétienne, plus que jamais auparavant dans toute l’Histoire. Quel bien tout cela nous fait-il  ? Est-ce que les familles chrétiennes vont mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans, grâce à  ces merveilleuses nouvelles révélations psychologiques  ?

La Psychologie est la religion du MOI.

Elle a envahi la société, et envahit l’Eglise. Il faut dire qu’elle est tellement subtile, séduisante et trompeuse  ! Elle s’infiltre si doucement que personne ne semble s’en préoccuper. On devrait pourtant entendre de puissants avertissements  ! L’ennemi est dans le camp  ! Mais, hélas, c’est le silence complet  !

S’il est vrai que la Psychologie n’est qu’une philosophie centrée sur l’homme, de laquelle Dieu est absent, pourquoi les prétendus « psychologues chrétiens » s’efforcent-ils de l’introduire dans l’Eglise  ? la Psychologie connaîtrait-elle sur la nature humaine des choses que Dieu ignore  ? J’aimerais avoir le temps de parler de tout cela plus en détail, parce que le problème est très profond, et touche au cœur du Christianisme moderne. La Psychologie est le levain dans la pâte. Elle est athée, et vide de tout ce qui peut être spirituellement bon. Elle prépare la société au règne de l’Antichrist. En s’infiltrant dans l’Eglise, elle la pervertit complètement. En fait, la Psychologie, en acceptant des pratiques comme l’hypnose, la visualisation et certaines formes de méditation, s’est ouverte non seulement au Nouvel Age, mais à  des puissances démoniaques. Elle met les gens en contact avec des démons, même s’ils croient parler à  Jésus, à  Marie ou à  quelque saint décédé  ! Dès que nous avons laissé le Psychologie s’introduire dans l’Eglise, nous nous sommes ouverts à  une « vision du monde » qui s’oppose complètement à  tout ce que nous devrions défendre. Cela nous transforme graduellement, nous séduit et nous pervertit.

Conclusion.

J’espère que vous prendrez le temps d’étudier les livres de Martin et Diedre Bobgan sur la Psycho-Hérésie, et celui de Jim Owen  : « Christian Psychology’s War on God’s Word, The Victimization of the Believer » (La guerre de la Psychologie chrétienne contre la Parole de Dieu, ou la transformation des Chrétiens en victimes). Mais il y a bien d’autres choses que nous pourrions lire. Beaucoup de recherches ont abouti à  mettre en lumière le manque d’efficacité de la Psychologie. Elle a pourtant réussi à  s’infiltrer dans le cœur de l’Eglise  ! Des gens bien intentionnés comme Dobson, Smalley, Trent et bien d’autres, continuent à  s’activer pour faire entrer la Psychologie dans l’Eglise. Quelle que soit la qualité de leurs ouvrages, leur intérêt et leurs bonnes recettes, il s’agit d’un mélange spirituel, qui est dangereux pour la santé spirituelle des Chrétiens qui l’absorbent. Le Docteur Larry Crabb, psychologue chrétien bien connu, a dénoncé la Psychologie dans un article de Christianity Today du 14 avril 1995. Voici ce qu’il a écrit  :

« Cela me conduit à  suggérer ceci  : les problèmes que nous appelons des « problèmes émotionnels et psychologiques » sont en vérité des problèmes spirituels et théologiques. Les problèmes psychologiques sont causés en réalité par une âme troublée, non par une mauvaise estime de soi que les psychothérapeutes s’efforcent d’améliorer… L’Eglise a besoin d’écouter bien plus sérieusement les hommes et les femmes de Dieu. Ils disposent d’une puissance bien plus grande pour soigner les âmes, que celle qu’on nous attribue en général ».

Connaissez-vous des Chrétiens qui sont allés consulter des psychologues  ? Vous pouvez vous rendre compte des changements dans leur comportement, dans leur vision du monde, et dans la manière dont ils voient leurs problèmes et leurs relations avec autrui  ! Ils commencent à  accuser les autres, leurs expériences passées, ou leur environnement. Ils deviennent agressifs. Ils tentent d’analyser leur passé et de revenir sur les événements qui les ont traumatisés. Cela développe en eux une manière de penser qui est en fait de la propre justice. Le Chrétien qui est passé par la Psychologie se préoccupe davantage de son image de soi, de son estime de soi, et de tous les événements qui ont pu modeler sa vie. Quelle différence avec l’attitude du grand apôtre Paul, qui avait de multiples raisons de se glorifier, mais qui considérait tout cela comme de la boue, pour pouvoir gagner Christ  ! Il considérait tout ce qu’il avait acquis dans ce monde comme une perte. Oubliant le passé, il courait vers le but, n’oubliant jamais la grandeur de sa vocation (je paraphrase Philippiens 3). La Bible nous demande d’oublier le passé, pas de le déterrer  !

S’il est vrai que l’Eglise doit devenir apostate en ces derniers jours, à  quoi va-t-elle ressembler  ? A une Eglise absorbée par elle-même, tournée vers elle-même, complaisante envers elle-même, qui se réfugie dans l’idée qu’elle va être enlevée, au lieu de se préparer à  souffrir  ? Croyez-vous qu’une Eglise absorbée par la Psychologie pourra échapper à  la séduction, ou plutôt qu’elle sera emportée par la séduction  ? Les Chrétiens, dans leur ensemble, sont-ils tellement enracinés dans la vérité, au point de pouvoir résister à  la séduction  ? Ou seront-ils happés par la séduction, pour la simple raison qu’ils sont dans l’ignorance, et que leurs pasteurs et leurs anciens contribuent à  répandre cette séduction, avec toutes les radios et télévisions chrétiennes, et toutes les Ecoles Bibliques  ? Les Chrétiens sont-ils donc déjà  programmés par ce « cheval de Troie du Nouvel Age », encore appelé « Psychologie chrétienne »  ?

Note d’Henri Viaud-Murat, responsable de Parole de Vie  :

Je voudrais confirmer ce que dit notre frère McGriff, en apportant un témoignage personnel. J’approuve totalement le contenu de cet article, et je confirme que la Psychologie est une arme redoutable entre les mains de la chair et de Satan. Elle est infiltrée par l’occultisme et les religions orientales. Son principal danger est qu’elle semble produire des résultats positifs, mais uniquement au niveau de notre nature humaine non régénérée. Elle contribue à  développer et à  nourrir la chair, au lieu de la mettre à  mort. Elle s’oppose donc totalement à  l’œuvre du Saint-Esprit comme à  celle de la Croix. Elle freine ou annule l’apprentissage nécessaire de la marche par l’esprit.

Je le proclame avec d’autant plus de conviction que je suis un ancien professeur d’université en Psychologie des groupes et en Psychosociologie. Dès le début de ma conversion, j’ai ressenti un grand trouble de conscience et un grand malaise à  enseigner la Psychologie. Je me rendais compte des grands besoins spirituels de mes étudiants, et je n’étais pas payé pour leur annoncer l’Evangile (ce que je faisais toutefois, en dehors des heures de cours). Je savais que la Psychologie n’était pas mauvaise pour définir et diagnostiquer les problèmes de l’âme humaine, mais qu’elle était incapable de les résoudre. J’éprouvais donc une grande frustration, que je n’aurais pu supporter longtemps  ! Notre âme a besoin de solutions spirituelles, que la Psychologie ne peut absolument pas lui fournir.

Pour moi, la conclusion a donc été simple  : arrêter d’enseigner la Psychologie, puis, plus tard, carrément démissionner pour prêcher l’Evangile libérateur et le merveilleux message de la Croix  ! Je sais que c’était la volonté de Dieu pour moi, mais je sais aussi qu’Il n’aurait pas aimé que je continue à  enseigner cette discipline apostate  !

Plus tard, quand j’ai lu certains ouvrages écrits par des psychologues « chrétiens », j’ai éprouvé une véritable nausée en lisant l’exposé des mêmes concepts, méthodes et techniques que je présentais à  mes étudiants dans le monde. Je peux vous l’affirmer, c’était exactement le même contenu que les cours universitaires de Psychologie, sauf que les termes étaient parfois « christianisés », et que certains concepts étaient replacés dans un contexte « chrétien ». Evidemment, ce n’est pas dans ces ouvrages que j’ai trouvé une claire exposition de l’Evangile de Christ, de la prédication de la Croix, et de la parfaite suffisance de l’œuvre de Jésus  ! Je me demande pour quelle raison tous les psychologues « chrétiens » ne comprennent pas que la Psychologie s’oppose aussi fondamentalement à  la Bible  ! S’ils sont persuadés du bien-fondé biblique et spirituel de leur (fausse) science, pourquoi ne donnent-ils donc pas des consultations gratuites  ?

J’adresse donc un appel solennel à  tous ceux qui sont spirituellement empêtrés dans les bras séducteurs de la Psychologie, fût-elle « chrétienne »  : « Dégagez-vous au plus vite  ! Repentez-vous d’avoir voulu ajouter quelque chose à  l’œuvre de Jésus  ! Revenez au Seigneur, qui vous accueillera, et qui pourra alors vous garder de la séduction qui vient sur le monde entier pour l’éprouver  ! Les temps sont très courts, hâtez-vous  ! »

Source   http://www.endtimesnetwork.com/church/ld_chpt3.html

http://www.latrompette.net/post/A222.eglise_finale7.htm


Note MAV: ceci rejoint en tous point un article que j’avais eu à  coeur de mettre sur le sujet:  https://michelledastier.com/la-psychologie-a-la-sauce-chretienne/. Moi ausi j’ai fait des études de psychologie, et je les ai poursuvies durant quinze ans, hors université, tant le sujet me pasionnait. Il a fallu que le Seigneur me lave de toute cette pseudo-science grâce à  l’eau de sa Parole. On peut pousser une véritable cri d’alarme tant les soi)disant  »  cures d’âmes   » sont de plus en plus fondées sur les bases de la psychologie.

Je peux témoigner d’une chose: chaque fois que je me suis trouvée confrontée à  des personnes qui étaient passées dans les mains de  »  psychologues chrétiens   » , j’ai dû constater qu’elles étaient dans l’incapacité de se repentir, donc d’être lavées de leurs péchés, car elles avaient été formatées dans l’identité de victimes… et s’en trouvaient bien !