Trois épidémies redoutables, quasiment toujours mortelles ! On les a vues s’agglutiner ensemble le premier mai, sur Paris.

Comprenons ce que sont ces maladies.

L’une, la rougeole, on la connaît depuis longtemps. Le rouge, c’est la couleur du  communisme et du socialisme. Cela englobe le  syndicalisme  à  la française, souvent regroupé sous le drapeau rouge de la CGT.

 

Cette maladie sévit depuis longtemps dans le pays, paralysant sans cesse la France par des grèves grâce auxquelles les salariés de certaines grandes entreprises nationales – SNCF, EDF, GDF, RATP, AIR FRANCE, (ajoutez tous les noms qui vous semblent justes) – sont parvenus au cours des décennies à  soutirer des avantages parfois délirants, qui coûtent cher à  la collectivité, tout en cassant souvent au passage quantité de PME fragilisées par ces grèves. L’égoïsme des uns fait le malheur des autres: des centaines ou milliers d’emplois se volatilisent souvent au passage.

Quand on saigne un pays, c’est le rouge qui coule

Cette épidémie, c’est celle de l’esprit de revendication d’un peuple de râleurs qui croit que l’État providence lui doit tout, un peuple qui ne voit pas qu’en divinisant l’État, il lui donne un pouvoir de spoliation et d’écrasement (par les charges et taxes) jusqu’à  l’asphyxie. Nous battons le pompon dans le monde, toutes catégories confondues, en nombre de fonctionnaires censés servir les Français mais dont bon nombre, les petits malins, ont compris qu’ils avaient un chèque signé en blanc pour se servir des Français et les saigner à  blanc.

La peste noire, les black blocs  (blocs noirs), c’est plus récent. C’est un agglomérat composé essentiellement de jeunes vêtus de noirs, cagoules noires, souvent issus de l’immigration, et qui veulent tout casser. Ce sont les jusqu’au-boutistes de la désespérance et de la colère. Désespérance car nos sociétés n’offrent plus aucun idéal, et bien peu d’avenir à  une jeunesse qui doit souvent mendier un travail. Ils ne sont plus considérés depuis longtemps (sauf diplômes à  rallonge), comme une force vive de la nation, mais plutôt comme des boulets dont on ne sait trop que faire.

Colère car ils sentent qu’une minorité cossue s’est emparée du pays et les traite par le mépris. Anarchistes dans l’âme, il veulent foutre en l’air cet État ventripotent et sa démocratie factice. Ils n’ont rien à  proposer pour les remplacer. Ils veulent juste exprimer leur exaspération et leur peur par la seule arme dont ils disposent, la violence.

L’épidémie s’étend

Le choléra, parfois associée à  la  » peur bleue  » parce qu’avant la mort le corps est cyanosé, est terriblement contagieux. Il provoque gastroentérites et diarrhées. C’est ce que produit le mouvement des  Gilets Jaunes,  une épidémie française qui flanque une peur bleue au Gouvernement, et qui fait rire jaune les commerçants. Les membres des Gilets Jaunes, ça fluctue, mais ils sont essentiellement composés des bosseurs et retraités qui n’en peuvent plus du rouleau compresseur fiscal. Cela leur a donné la jaunisse.

Au départ, c’étaient des gentils, des pacifistes, mais l’introduction des blacks blocs, encouragés par l’État à  se glisser dans leurs manifs pour les discréditer, a provoqué une bien étrange alchimie. Au début, les G.J.. considéraient les B.B. comme les pires ennemis de leur mouvement. Plus maintenant. Les G.J. gentils ont compris que, pour se faire entendre d’un gouvernement autiste, ils avaient besoin des méchants, qui, en attirant les paparazzis avides de sensationnel, leur octroyaient une tribune pour être, peut-être – sait-on jamais ?-, enfin entendus.

Et voici ce que l’on a vu le premier mai à  Paris. Les trois maladies se sont rejointes pour n’en faire qu’une seule. Cela ressemble au début d’une pandémie.

Les pandémies, c’est quasiment incontrôlable. Cela peut se répandre sur un pays, sur un continent, sur le monde. Certaines pandémies, notamment de peste noire, ont fait des dizaines de millions de morts dans le passé.

Pas de vaccins prévus, pas de sérum en stock, et quand ça passe par les réseaux sociaux, cela peut se propager à  une vitesse fulgurante. Cette pandémie, au final, était imprévisible*. En tout cas le Pouvoir, infatué de lui-même et pensant que le système allait encore longtemps continuer à  tourner en ronronnant, n’a rien préparé pour enrayer cette maladie. Il en est réduit à  distribuer sparadraps et pansements, mais c’est évidemment inefficace. D’autant qu’il a toujours un temps de retard. Il ne prévoit rien, il réagit à  chaud, et souvent son remède est pire que le mal et l’aggrave.

Bref, on est au bord d’un désastre, d’un séisme politique, et personne, je le pense, ne pourra l’enrayer.

Personne sur terre. Mais dans le ciel ? Je connais quelqu’un qui pourrait guérir le pays, quelqu’un qui parle du haut des cieux et qui nous invite:

 »  Venez, retournons à  l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies.   » (Osée 6:1)

Et qui a fait une promesse solennelle:

Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies,-je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché,  et je guérirai son pays.  (2 Chroniques 7:14)

J’ai encore une espérance.

@Michelle d’Astier de la Vigerie pour Dreuz.Info


  • * Note MAV (sur son blog): sauf pour les chrétiens, avertis par Dieu et par ses prophètes, et par ceux qui reconnaissent les signes des temps, et qui savent que le jugement de Dieu est sur le pays. Oui, ceux-là  savent qu’ils ont une mission: aller se jeter devant le trône de la grâce et supplier Dieu en faveur du pays en endossant les abominations commises par le pays, depuis des siècles (selon Esdras 9, Daniel 8, Néhémie 9 … et la croix de Golgotha, bien sûr)