« Demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à  ce que vous soyez revêtus  de la puissance d’en-haut. » Luc 24:49    

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« Il leur commanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’attendre la  Promesse du Père. » Actes 1:4  Ces jours d’attente  étaient nécessaires pour permettre aux disciples de comprendre  leur besoin, leur néant, leur échec et leur dépendance  au Maître.

Ils durent d’abord être vidés, avant qu’ils  ne pussent être remplis.

Oh, combien de fois ils durent penser, alors que ces jours passaient, aux positions qu’ils devaient maintenant occuper, à la responsabilité qui reposait sur eux, à la charge que le Maître leur avait confiée et à leur incapacité totale à accomplir tout cela !

Comme ils durent se rappeler leur folie, leur incrédulité, leur lutte, leur égoïsme, leurs craintes, leurs défaites et durent se rétracter vers le néant et durent même se tenir debout, dans la consternation face à la perspective qui s’offrait devant eux; jusque même dans la poussière ils durent s’adresser à Lui dans les pleurs pour obtenir le secours et la force nécessaires.

Ainsi, Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu’à ce qu’Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin.

Il n’y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d’une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté: compter tous les vides et les endroits d’insuffisance; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir.

Et cela prend du temps  pour faire ce travail minutieux. Cela prend du temps pour le brûler dans notre conscience. Cela prend du temps avant que nous commencions à le sentir. C’est une chose de connaître, d’une façon  générale, nos besoin et échec; c’est tout à fait une autre chose de le comprendre, de pleurer sur ces choses, d’en être affligé et d’être rempli de la douleur, de la  honte, de la sainte ardeur et du sentiment de vengeance sur nous-mêmes  dont l’apôtre nous dit qu’ils font partie de la vraie repentance.

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Sur les marches dorées des Béatitudes, la première promesse est destinée à ceux qui sont pauvres en esprit; mais il y a un autre pas, toujours plus profond vers le bas sur le chemin de Dieu  et c’est: « Béni sont ceux qui pleurent. »

Il est nécessaire que nous pleurions sur notre pauvreté, que nous comprenions notre besoin, que nous soyons profondément dérangés par notre misère spirituelle et que nous venions avec une telle faim que rien de moins que toute la vaste plénitude de Christ ne pourra  jamais nous satisfaire de nouveau.

Il y a quelques conditions spirituelles qui ne peuvent pas être remplies en un instant. Le labour de la terre en jachère prend du temps; les gels d’hiver sont aussi nécessaires que les pluies du printemps pour préparer le sol à la fertilité. Dieu doit briser en morceaux nos coeurs par le lent processus de Sa discipline et réduire chaque  particule en poudre et ensuite nous laisser mûrir en nous saturant de Son Esprit béni, jusqu’à ce que nous soyons prêts à recevoir la bénédiction qu’Il doit nous donner.

Oh, attendons-nous au Seigneur avec des cœurs brisés, l’âme sincère, avec empressement d’esprit, afin d’entendre ce que le Seigneur Dieu nous dira ! 

Ces jours d’attente sont également importants pour que nous puissions écouter la voix de Dieu. Nous sommes  si occupés que nous ne pouvons pas entendre. Nous parlons tellement  que nous ne Lui donnons aucune chance de nous parler. Il veut que nous  prêtions l’oreille à ce qu’Il a à nous dire.

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Il nous veut le visage couché sur le sol devant Lui, afin qu’Il  puisse nous donner Sa pensée, Sa prière, Son désir et nous mener ensuite dans Sa volonté meilleure.

 

Référence:   The Holy Spirit or Power from on High(L’Esprit Saint ou la Puissance d’En-Haut), A. B. Simpson   Source:                 The Watchword