Manuel Valls avait dit en son temps que les Français devraient apprendre à  vivre avec le terrorisme islamique.

Emmanuel Macron, pendant la campagne électorale, avait dit la même chose. Cela ne l’a pas empêché d’être élu.

Les Français semblent donc prêts à  vivre avec le terrorisme islamique.
Ils ne sont pas les seuls.

Les attentats terroristes islamiques se succèdent dans toute l’Europe occidentale à  un rythme de plus en plus rapide.

Les populations, partout, ont exactement les mêmes réactions, qui ne sont pas du tout susceptibles de dissuader les islamistes de commettre des actes terroristes, mais ne peuvent que les encourager, en ce qu’elles montrent ce que les islamistes attendent »‰: de la faiblesse, de la résignation, de la soumission.

À Barcelone, comme à  Londres ou à  Manchester, comme à  Stockholm ou à  Nice, comme à  Paris ou à  Bruxelles, les fleurs ont immédiatement abondé, les bougies aussi.

Parfois, des ours en peluche ont été ajoutés.

Les larmes ont ruisselé.

Les mots «  »¯amour »¯ » et «  »¯paix »¯ » ont été écrits sur des morceaux de papier.

Le mot «  »¯solidarité »¯ » a été parfois ajouté.

Aucun cri de colère n’a retenti.

La «  »¯solidarité »¯ » proclamée parfois a été appliquée aux musulmans et à  l’islam, défini, bien sûr, aussitôt comme une religion à  laquelle les mots «  »¯amour »¯ » et «  »¯paix »¯ » doivent être accolés.

   

Il y a une grande réussite de ceux qui mettent en œuvre l’anesthésie et préparent les populations à  l’euthanasie.

La presse est unanime, la radio et la télévision aussi. Dans toute l’Europe occidentale.

Aucune colère ne doit s’exprimer.

Aucune exigence d’action susceptible de découler de la colère ne doit être formulée.

Quiconque oserait exprimer de la colère se verrait aussitôt couvert d’anathèmes et qualifié de fasciste, de membre de l’abominable « extrême droite ».

La stratégie marche remarquablement bien.

Les politiciens au pouvoir sont aussi unanimes que la presse, la radio et la télévision.

Quand un dirigeant politique se fait le relais de la colère, les anathèmes qui pleuvent sur le commun des mortels s’abattent aussitôt sur lui, et il est bien sur, aussitôt insulté. Et qualifié de fasciste et de dirigeant d’extrême droite.

Dans quelques pays d’Europe centrale, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, des dirigeants politiques qui comprennent ce qui se joue et qui ne veulent ni de l’anesthésie, ni de l’euthanasie, prennent des mesures aux fins d’éviter que leurs pays ne connaissent le triste sort des pays d’Europe occidentale.

Non seulement ils reçoivent, eux aussi, leur bordée d’anathèmes et sont qualifiés, eux aussi, de fascistes et de dirigeants d’extrême droite, mais ils sont menacés d’être mis au ban de l’Union européenne, qui ressemble de plus en plus à  un pacte dont la signature implique un engagement à  accepter un suicide collectif.

Il y a quelque chose de répugnant dans cette avancée de l’Europe vers le suicide collectif.

Ce qui sous-tend cette avancée – c’est une évidence -, est l’ensemble des discours de gauche, qui n’ont cessé, depuis que la gauche existe, d’être imprégnés d’aversion envers tout ce qui a fait la grandeur de la civilisation occidentale et de haine pour la liberté.

Que la gauche se fasse complice de l’islamisme et de l’islamisation de l’Europe n’est pas surprenant, dès lors que l’islamisme, comme l’islam lui-même, est liberticide et entend détruire la civilisation occidentale.

Que la gauche tienne, à  peu d’exceptions près, toute la presse, toute la télévision, toute la radio en Europe occidentale, ainsi que quasiment toute la classe politique, n’est pas surprenant non plus. Elle a travaillé avec opiniâtreté pour parvenir à  ce but, et elle y est parvenue.

Qu’elle puisse entraîner ainsi les populations d’Europe occidentale vers leur propre mort pourrait me surprendre, si je ne connaissais pas les moyens qu’elle emploie pour essorer les cerveaux. Depuis le temps que je fais des analyses, je ne connais que trop bien ces moyens.

Les civilisations sont mortelles. Je crains fort que la mort de la civilisation européenne soit en marche, et que l’Europe occidentale n’en ait plus pour très longtemps.

Les meilleurs analystes lui donnent vingt ans, trente ans au grand maximum.

D’ici là , les dirigeants de gauche seront partis et auront laissé la douleur à  ceux qui n’ont pas les moyens de partir.

 

Les dirigeants de droite auront sans doute fait la même chose.

Dois-je dire que la gauche d’Europe Occidentale me dégoûte?

Dois-je ajouter que je n’ai guère plus d’estime pour la droite?

© Guy Millière

Adapté d’un article publié sur les4verites.com