Un voleur, ayant toujours dérobé

Se retrouva comme tous confiné.

Plus de gros ni de petits gains,

provenant de ses nombreux larcins

Il ne savait rien faire de ses mains

Il se mit donc à éprouver la faim.

Des potes l’avaient toujours bien formaté

Lui apprenant comment cambrioler

Bien sûr, il s’était déjà fait prendre

Mais vu son âge, pas d ‘comptes à rendre.

Sept ans, dix ans, vous comprenez ?

Juste un rappel à la loi il risquait.

Ensuite, il était plus malin

Brouillant les traces de ses larcins.

Son incarcération ? Pas pour demain

 

Mais maintenant, il avait faim !

 

Il alla à l’épicerie, pour piquer dans le magasin

Mais les braves gens faisant la queue

Le prièrent de se mettre derrière eux.

Le temps qu’aux rayons il soit arrivé

il n’aurait plus rien à braquer !

Il s’enfuit car il était sans le sou

En prenant ses jambes à son cou.

Là, il choisit, bravant sa peur,

D’aller voir les restos du cœur.

Comme il avait déjà piqué leur caisse

Ils avaient repéré son faciès

Donc il craignait d’être éconduit.

C’est bien ce qui se produisit

Car l’un d’eux se souvint de lui,

Lui rappelant ce que la Bible dit :

« Si tu ne veux pas travailler

Ne mange pas non plus. Va bosser ! »

Il avait faim. Il demanda :

-Travailler où ? Je n’sais rien faire de mes dix doigts !

-Va donc chez le maraîcher du coin,

Il a besoin de petites mains !

Il appela le maraîcher,

Pas regardant sur les CV,

En ces temps de confinement

Et d’employés souvent absents.

 

Il fut affecté aux fraisiers

Il en fallait pour l’épicier.

C’était dur, dur, toujours courbé,

Mais on lui donnait à manger.

Quand la cueillette fut terminée

Le patron lui donna congé.

Là, il fut pris d’une grande panique

Trouvant ce temps bien maléfique.

 

Ça n’allait pas recommencer !

 

Or on lui parla d’un fermier

Très empressé pour embaucher

Car il n’avait plus d’ouvriers.

Il s’y rendit et il fut pris

Pour arracher toutes les orties

Mais on lui donnait à manger.

Donc il devrait s’en contenter.

Michelle : Je pourrai m’arrêter là et tirer une première morale de cette fable. Dans ce confinement, Dieu œuvre et fait son nettoyage des cœurs et des mœurs. Mais je ne vais pas m’arrêter là, du moins pour les chrétiens qui croient vraiment que Dieu est tout puissant et que dans ces temps bien étranges, où tout le monde est enfermé, Dieu attire à Lui ceux qui sont appelés selon son dessein car il connaît jusqu’au plus profond du cœur des hommes.

 

Le fermier avait une belle famille

Tous au Seigneur, tout comme sa fille

Elle eut à cœur de lui parler

de Jésus-Christ et du péché.

Et voici qu’il se convertit,

Rencontra Christ, se repentit,

Décida de changer de vie.

Elle tomba amoureuse de lui,

Et lui de même. Elle était si jolie !

Le père, content d’avoir un gentil gendre

Consentit à l’union et les bénit.

Le voleur était devenu tendre.

En plus, à présent, rude bosseur,

Il avait trouvé le bonheur !

La paix même, il avait trouvé.

Il avait été transformé.

 

Michelle : Deuxième morale de la fable. Dans ces temps de confinement, où Dieu a arrêté le temps, Il travaille en chacun de nous, pour nous faire, au besoin, changer radicalement nos voies. Ne laissons pas passer ce moment-là !