Il existe dans la pratique de la délivrance une école pratiquée par plusieurs. Elle consiste à interroger les démons sur la personne à délivrer, afin d’obtenir des « informations » qui permettront de mieux perdre les démons en question  ! Bien pire, ce sont les démons – paraît-il – qui, interrogés, dévoilent parfois le plan de Dieu pour cette personne, ou l’appel qui lui est destiné ! Et c’est aux démons que ces exorcistes new look se fient  !

On se demande pourquoi Jésus a ordonné à un démon: « Tais-toi  !  » (Mc 1:25). Il ne permettait pratiquement jamais aux démons de parler*… même pour dire certaines vérités  ! (Mc 1:34 – 3:12 – Lu 4:41 – Apoc 16: 17,18). Car ce n’est certes pas à eux, ou à leurs agents, de nous renseigner sur le monde spirituel ! Par nature, ce sont des MENTEURS, des RUSÉS, et s’ils exhibent quelque vérité, ce sera toujours pour mieux berner, voler, tuer et détruire  !

Une seule exception : le Gadarénien (Mc 5:9), sans doute parce que Jésus voulait montrer qu’une personne pouvait être habitée par une légion de démons. Mais, en parallèle, que Son autorité sur eux était suffisamment grande pour que tous les esprits impurs, des milliers !, s’en aillent d’un coup sur son injonction à déguerpir !

Nous mettons bien sûr à  part le dialogue entre Jésus et Satan dans le désert, dialogue où, face aux tentations du diable, Jésus a opposé la Parole de Dieu : Il était pourtant la Parole de Dieu incarnée et Satan le savait ! Si Jésus a dû utiliser la Parole, qu’en est-il de nous ?… Jésus nous a ainsi rappelé que notre arme la plus efficace contre le diable, c’est précisément la Parole de Dieu ! Certes pas les propos des démons  !

En comparaison, Eve, elle, a accepté le dialogue avec le serpent, en ne lui résistant au début que faiblement : elle ne lui a opposé qu’une seule fois, mollement, une parole de Dieu édulcorée (comparer Gen 3:3 et Gen 2:17). Cette brêche suffisait pour que Satan s’y engouffre. C’est elle qui s’est fait rouler par Satan – le plus rusé de tous les animaux -, et qui, au lieu de gagner des « pouvoirs », y a tout perdu  ! Et toute l’humanité avec … jusqu’à  Jésus.

Je renvoie à l’article d’Eliane Colard sur la connaissance du monde occulte via les démons:  »QUE LES FEMMES SE LÈVENT (de la bonne façon !) « . Cet article m’a permis de réfléchir sur certains points que j’avais encore mal compris.

JE PENSE QU’IL EST PRIMORDIAL, COMPTE TENU DES NOUVELLES DÉRIVES, surtout sur ce site qui encourage la délivrance, de comprendre la grave mise en garde qu’a faite Jésus à l’Église de Thyatire, et dont Eliane Colard a, je pense, reçu une révélation sur une de ses significations profondes.

Je crois même que c’est à cause d’une mauvaise compréhension de cette mise en garde de Jésus qu’il existe une querelle stérile entre les tenants de la délivrance pour les chrétiens, et ceux qui s’y opposent sous des prétextes qui, sur le plan biblique, tout autant que sur celui du simple bon sens, ne tiennent pas à l’examen ! Car, d’après ce que je sais, ce sont certaines mauvaises expériences (faute de connaissance) qui ont conduit des dénominations entières à rejeter un des plus grands miracles qui soit, un miracle que seule l’arrivée d’un homme- le dernier Adam- né et resté sans péché dans le monde pouvait permettre : la délivrance.

Un miracle que Jésus a transmis immédiatement à tous ses disciples, car c’était un acte d’amour, un acte nécessaire et urgent pour que le peuple de Dieu de l’époque (et de toutes les époques !), ainsi que les païens qui auraient foi en Christ, puissent, non seulement entendre l’Evangile, mais le mettre en pratique. Car la présence de démons peut fermer l’intelligence à l’évangile ou en rendre la lecture difficile (2Co 4:4), et la mise en pratique encore plus difficile  !

Un miracle pourtant piétiné et méprisé aujourd’hui, voire interdit, par 90% des églises. Car Satan met toute son énergie à confisquer cette dimension de liberté et d’autorité aux chrétiens.

Et pour cause  ! ….

Mais ce n’est pas parce qu’il y a des erreurs et hérésies faites dans ce domaine qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain  !

Nous allons donc parler de cette hérésie propre à jeter un discrédit de plus sur ce ministère magnifique donné par Jésus à TOUS ses disciples.

Je voudrai ajouter une nuance à l’analyse d’Eliane. Certes, l’ouverture au monde des ténèbres, par goût de pouvoirs surnaturels et d’accès à un monde spirituel caché, est en elle-même une abomination : c’est de la sorcellerie. Non seulement elle nous condamne, mais elle nous fait voir le monde démoniaque partout et dans toute son horreur, au lieu de voir la création de Dieu dans toute sa beauté, comme nous y exhorte Romains 1:20.

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »

C’est ce désir de connaissance interdite qui a fait chuter l’humanité: Le « Vos yeux s’ouvriront » proposé par Satan à Eve (qui n’était pas myope!) en Genèse 3 était, à l’évidence, une proposition d’ouverture de sa vision au monde spirituel (ouverture du « troisième œil » dans l’occultisme asiatique et dans le New Age) pour avoir accès à des capacités surnaturelles prohibées par Dieu. Satan a d’ailleurs appuyé sa tentation par : Vous serez comme des dieux (ou « comme Dieu » – Elohim -) pour bien faire comprendre qu’il s’agissait de POUVOIRS SPIRITUELS SPÉCIAUX, non donnés au naturel au commun des hommes !

Eve ne s’y est pas trompée: elle a « VU » que l’arbre était bon à manger pour ouvrir l’intelligence (« propre à  donner du discernement », dans certaines traductions). De fait, ouvrir la compréhension et la connaissance du fonctionnement du monde des ténèbres.

Avant la chute, Adam et Eve étant en osmose avec Dieu, ils avaient, grâce au Saint-Esprit, la perception du monde spirituel divin, ce qui nous est restitué lors de notre nouvelle naissance. Si, pour Eve – et pour Adam qui était « auprès » d’elle, qui n’est pas intervenu, et qui s’est saisi du même fruit dès qu’Eve le lui a tendu !-, ce fruit était « bon à manger », c’est qu’elle a vu cette nourriture spirituelle interdite comme propre à être utilisée à des fins de puissance personnelle.

Cette nourriture pourtant – Dieu les en avait avertis – procurait la mort, tandis que la nourriture spirituelle divine (la parole de Dieu, la révélation, la manne cachée… !) procurent la vie.

La vision du spirituel est interdite quand elle vient du diable, mais non quand elle vient de Dieu. Dieu octroie le don de discernement, ou d’autres dons spirituels, pour accomplir des missions où ces dons sont indispensables. Dans l’A.T., l’onction prophétique, la clairvoyance ou la claire-audience divine avait pour finalité d’avertir les hommes des jugements qu’ils encouraient par leur désobéissance, celle de leur annoncer les plans de Dieu quand nécessaire, pour les guider dans les bons choix, celle de protéger le peuple élu des projets fomentés par ses ennemis (ex: 2R 6:12), ou encore celle de lui donner des directives précises pour gagner des victoires.

C’est toujours le cas. Mais il s’y ajoute dans le N.T., le don de discernement des esprits pour délivrer les captifs, miracle qui ne pouvait être accompli avant que Jésus paraisse, vainque le monde par sa pureté et son amour (Jn 16:33), et transmette cette autorité à tous ses disciples.
Car c’est en Christ que « sont cachés tous les trésors de la science et de la connaissance. » (Col. 2. 3.). Pas dans le diable !

On voit très bien la différence entre la tentation de Satan à Eve d’avoir ses yeux qui s’ouvent, et le cas d’Elisée qui demande à Dieu d’ouvrir les yeux de son serviteur (qui n’est pas aveugle physiquement !): celui-ci peut alors apercevoir les chars de feu de l’armée de l’Eternel qui font face à l’armée ennemie (bien terrestre et visible, celle-là ) : magnifique révélation, merveilleusement rassurante! (2R 6:17).

Paul prie aussi pour que les yeux de notre cœur soient illuminés afin que nous ayons la compréhension et la vision des choses célestes (Eph 1:18).

Mais il dit aussi, en parlant de Satan: Nous n’ignorons pas ses desseins.

Il est certaines connaissances nécessaires quand on doit confronter le monde des ténèbres, notamment pour contrer les tactiques du diable ! Jean, s’adressant aux PÈRES, répète deux fois: Vous avez connu celui qui est dès le commencement (1 Jn 2:13 et 14). De qui parle-t-il quand il dit: « celui  » ? Parle-t-il de Jésus ? Jésus était AVANT le commencement, Il est l’Éternel (Héb 7:3), et Jean déclare que les petits enfants (dans la foi), déjà, connaissent l’œuvre de rédemption de Christ (1Jn 1:12).

Parle-t-il du Père céleste ? Jean déclare que les jeunes gens le connaissent et qu’ils ont vaincu le Malin. Effectivement, à ce stade, ils ont déjà vaincu le péché, donc le Malin, et ils connaissent le cœur du Père.

Jean parle d’un autre stade de maturité spirituelle. Les pères ont appronfondi leur connaissance de Dieu, et nous devons tous le faire dans notre vie chrétienne pour avancer dans la foi. Mais je pense personnellement qu’il fait allusion à autre chose: les Pères (spirituels) doivent aussi connaître celui qui est meurtrier dès le commencement, afin de mener le bon combat. Jean livre d’ailleurs, en Apocalypse, plusieurs descriptions du monde spirituel du diable: il voit dans ce dernier de bien étranges bêtes (Apoc 9:3, 7, 8, 17, 19 – 12:9 -13: 3,4;11 – 18: 2) ! Heureusement, il n’a pas seulement un aperçu de l’univers démoniaque, il a aussi plusieurs visions de la splendeur divine et se trouve à plusieurs reprises face à Jésus ou à des anges puissants et gigantesques qui accomplissent les ordres de Dieu ! C’est un rappel du contrôle absolu de Dieu, et de sa puissance infinie sur les armées sataniques, vaincues définitivement à la croix de Golgotha, eussent-elles encore d’un aspect terrifiant et fussent-elles encore aptes à faire sur terre des dégâts considérables, parmi les hommes qui, par leurs péchés et leur rébellion contre Dieu, donnent tout loisir d’agir aux hordes sataniques… avec la permission de Dieu  !

Jean ne nous pousse pas à être aveugles, ni à pratiquer la politique de l’autruche en pensant que les démons n’existent pas ou que les chrétiens en sont préservés, mais il nous conseille d’éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu (1 Jn 4:1 et 3). Eprouver (ou sonder = dokimazo en grec) implique souvent une connaissance de certaines profondeurs cachées de Satan, mais bien sûr, pas celles qui viennent de nos expériences anciennes dans ce domaine, alors que nous ne connaissions pas Dieu, ou de connaissances transmises par d’anciens agents du diable: c’est fort dangereux. Uniquement selon ce que nous enseigne le Saint-Esprit, et qui sera toujours conforme à la Bible.

Si Jean le conseille, c’est que Satan se déguise en ange de lumière et qu’il faut du discernement pour reconnaître sa signature là où, parfois, il se camoufle si bien  !

En Apocalypse 2:24, Jésus parle à ceux de Thyatire qui n’ont pas cette doctrine et qui n’ont pas – comme ils disent – connu les profondeurs de Satan. Le mot connu, dans ce contexte est évidemment rélié au fait qu’ils ont rejeté l’enseignement de Jézabel. Ils ont refusé une gnose interdite:  »la viande sacrifiée aux idoles », nourriture spirituelle empoisonnée qui conduit à  la prostitution spirituelle, au compromis et à l’idolâtrie. Ils savent que les profondeurs de Satan existent, mais, s’ils avaient accepté d’être enseignés sur ce sujet par la sorcière et fausse prophétesse Jézabel, ils n’auraient certes pas acquis un discernement utile pour leur propre sauvegarde ou pour la libération de leurs frères ! Cet enseignement, au contraire, les aurait entraînés dans des actes abominables, entre autres à se prostituer avec les démons et à en être les complices.

Aussi Jésus ne met pas sur eux d’autre fardeau. Quel fardeau? Celui d’avoir à connaître le monde du diable? Oui, tout le monde n’est pas apte à connaître les profondeurs de Satan : c’est d’une horreur indescriptible. Les meilleurs combattants sont souvent ceux qui viennent de l’enfer de l’occultisme, de la sorcellerie, de l’islam, de l’hindouisme et qui en ont été arrachés: ils savent confronter le monde satanique parce qu’ils l’ont connu de l’intérieur, et qu’ils ont découvert l’immense autorité qu’ils avaient désormais contre lui, parce qu’ils sont en Christ. Ils discernent vite les contrefaçons du diable.

Par contre Jésus, dans la lettre à Thyatire, parle de jeter dans une grande tribulation ceux qui suivent Jézabel dans ses dérèglements. Leur problème: ils ne sondent pas la Parole de Dieu suffisamment pour reconnaître quand on les égare. On peut rapprocher cette promesse que Jésus leur fait de celle qu’il annonce à ceux de Philadelphie:

« Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » (Apoc 3:10)

Ce n’est pas parce que l’on a reçu le don de discernement des esprits que l’on voit les démons partout : la vie serait infernale. Je préfère nettement voir la main de Dieu partout  ! ET JE LA VOIS PARTOUT … parce que j’ai reçu le don de la foi  !

La connaissance donnée par le Saint-Esprit n’est pas la gnose recherchée par les hommes pour exercer un contrôle sur le monde : N’oublions pas que l’esprit de contrôle est une des caractéristiques de Jézabel ! Pour contrôler, il faut connaître des choses cachées de ceux que l’on veut mettre sous son joug.

Le discernement des esprits est un don parfait de Dieu pour libérer les captifs! Il est donné à ceux qui assument ce service, seulement au moment où c’est utile et quand Dieu le juge utile. Ainsi Elisée a eu les yeux spirituels ouverts pour voir ce que son serviteur Guehazi faisait en cachette (2R 5). Ezéchiel aussi a eu les yeux spirituels ouverts pour voir ce qui se passait derrière les murs du temple (Ézé 8:6, 10, 16), afin de pouvoir témoigner de ce qui avait conduit Dieu à faire déporter son peuple et à permettre que le temple soit détruit  !

C’est un avertissement pour tous les temps: le temple de l’A.T. était une préfiguration du temple que nous sommes devenus en Jésus-Christ. Mais des abominations occultes, la gnose et l’idolâtrie peuvent conduire à la destruction de ce temple. Il est d’ailleurs dit, à propos de l’enseignement sulfureux de Jézabel dans l’Eglise de Thyatire, que Dieu frappera de mort ses enfants (Apoc 2:23), donc tous ceux qu’elle a formés par ses enseignements. Tandis que tous ceux qui commettent adultère avec elle, c’est-à-dire ceux qui font alliance avec elle en fermant les yeux sur ses enseignements pernicieux et idolâtres (cela vaut aussi pour l’œcuménisme papal !) seront frappés de maladie (je la jette sur un lit v: 22), et subiront la grande tribulation.

Quant à Jésus, il voyait tout, et jusqu’au plus profond du cœur de l’homme ! C’est toujours le cas, car Il est vivant et Il est Dieu … Il transmet cette connaissance à ses disciples obéissants, quand nécessaire. Cela fait partie des dons que Dieu a promis à son Église (1Co 12). C’est ainsi que Paul a pu discerner un esprit de python chez une servante qui, pourtant, avait choisi de les suivre pour écouter chaque jour la parole de Dieu (Ac 16).

Dans la délivrance, nous devons donc prendre garde à ne pas trop nous fier à ce que nous croyons savoir du monde spirituel démoniaque, surtout quand la source de ce savoir est douteuse, encore moins à ce que les démons tentent de nous faire croire en parlant par la bouche des « patients ». Il nous faut être toujours à l’écoute du Saint-Esprit, car il n’est pas deux délivrances similaires ! Dans les Évangiles et les Actes, d’ailleurs, il n’est pas non plus deux délivrances similaires: chacune est unique.

La lettre de Jésus à l’ange de l’Église de Thyatire nous met donc en garde sur ce que les démons pourraient – soit-disant – nous apprendre  ! Mais elle nous interpelle aussi dans un autre domaine. Beaucoup de gens arrivent aujourd’hui dans les églises avec d’anciens dons occultes ou dons sorciers mal épurés, parfois reçus en héritage. Personne, souvent, ne les a conduits à y renoncer en passant, comme le dit Eliane, par un temps de sevrage spirituel. Il se produit alors souvent une grande confusion entre le surnaturel de Dieu et le surnaturel du diable, au sein même des églises ! Et parfois – je l’ai vu – chez les leaders eux-mêmes !

Cette non purification peut se répercuter dans le ministère de délivrance et entraîner des dégâts qui jetteront ensuite la suspicion sur ce ministère. Car ceux qui n’ont pas été purifiés de leurs liens avec le monde spirituel occulte, qui se fient aux connaissances qu’ils y ont acquises, et qui se lancent dans la délivrance de leurs frères, peuvent, même à leur corps défendant, avoir un faux discernement et mettre un joug supplémentaire, au lieu de les libérer ! Personnellement, j’ai eu des co-équipiers dont j’ai cru un temps qu’ils avaient un vrai don divin de discernement des esprits – ils y croyaient eux-mêmes – alors qu’il s’est avéré par la suite qu’ils avaient les yeux spirituels (ou oreille, ou entendement!) ouverts depuis leur prime enfance, par d’anciens pactes sorciers contractés par leurs ancêtres !

Soyons toujours vigilants, d’ailleurs, face à des dons spirituels que les gens avaient déjà AVANT LEUR CONVERSION, même si eux-mêmes sont convaincus que cela leur vient de Dieu. Car la Parole dit en 1Co 12:2:

« Vous savez comment, quand vous étiez païens, vous étiez entraînés et dévoyés vers les idoles muettes ».

Alors que Paul précise en Romains 12  : « Mais Nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été accordée ». Les dons spirituels sont un fruit de la grâce ! Ils ne sont JAMAIS destinés à notre propre promotion, ou pour une utilisation personnelle (exactement le contraire de la proposition de Satan à Eve, et dans la sorcellerie), mais pour l’utilité commune:

« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu« . (1P 4:10)

La confusion entre la puissance spirituelle qui vient de Dieu, et celle qui vient du diable, s’accentue avec la fin des temps, car le monde chrétien rejette de plus en plus la saine doctrine, veut du spectaculaire, ne veut plus entendre parler de la sévérité de Dieu et de sa justice, et préfère les fables qui chatouillent agréablement les oreilles. Mais cette confusion ne date pas d’aujourd’hui. Déjà, dans la première Église, les gens de Samarie, qui avaient certes entendu parler de Dieu, croyaient en Lui, mais sans le connaitre vraiment (comme beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui !), s’écriaient en voyant le surnaturel que Simon le magicien déployait : Celui-ci est la puissance de Dieu, appelée la grande ! (Ac 8:10).

Qu’en est-il de notre temps, alors que l’antéchrist est en passe d’établir son règne mondial (de courte durée!) et dont Paul précise (2 Th 2: 9 à  12)  :

« ‘‘L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie-t-il une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. » »

Mais la confusion entre prodiges divins et prodiges sataniques n’est possible que pour ceux, précisément, qui n’ont pas la sensibilité exercée pour sonder et reconnaître les esprits, afin de savoir s’ils sont de Dieu. Cette confusion ne touche pas ceux qui connaissent le « Véritable » (Apoc 3:7 et 19:11)  ! Ils reconnaissent la voix de leur Seigneur parce qu’ils sont en communion étroite avec Lui et qu’ils demeurent en Lui ! Ceux-là entendent ce que l’Esprit dit aux Églises… et ce que l’Esprit leur dit à l’oreille