Depuis que Dieu m’a révélé l’état religieux qui était le mien, et qu’il m’en a délivré, j’ai toujours essayé de ne pas le redevenir.

Lorsqu’on le devient, on ne s’en rend pas compte. On s’engourdit et on congèle, et on se sent bien. On s’engourdit tout en louant Dieu et en faisant tout un tas de choses spirituelles.

 

On a une image de la vie chrétienne, on regarde parfois à  droite et à  gauche pour voir si les autres vivent la même chose que nous, et on se réconforte lorsqu’on voit qu’ils sont comme nous. Noé refusa de faire cela. Moïse, Ézéchiel, Jérémie et les prophètes également. Jean-Baptiste, Jésus, ainsi que les apôtres, étaient, eux aussi, radicalement différents de leurs contemporains.

La fausse vie chrétienne, c’est avoir l’apparence, le langage, et même les actions de la religion, et s’endormir tout en ayant ces choses. La fausse vie chrétienne, c’est se dire chrétien tout en gardant sa vie. C’est beaucoup d’apparences, beaucoup d’hypocrisie, beaucoup de peurs, c’est un refus de regarder notre condition spirituelle en profondeur et avec vérité.

Le Saint-Esprit dit :  » Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts «  (Ephésiens 5:14).

Je ne sais pas pour vous, mais je ne veux pas m’endormir. Je veux regarder les choses en face. Si je ne porte pas de fruits, alors je ne porte pas de fruits. Je ne veux pas faire semblant et me cacher derrière la prière.

Si je n’aime pas lire la Bible, et bien je veux le dire à  Dieu, je ne veux pas faire semblant.

Si je n’ai pas un coeur pour les gens au point de mourir à  moi-même, je veux regarder mon coeur en face et le confronter.

J’ai décidé de marcher dans la vérité ! J’ai décidé de regarder les choses en face, telles qu’elles sont, même si ça fait mal, même si c’est douloureux ! J’ai choisi, accepté et désiré que Dieu m’éclaire sur la réalité de mes fruits, de ma vie spirituelle. J’ai décidé de ne pas cacher mes péchés mais de les exposer devant Dieu afin qu’il m’en débarrasse. Oui, je refuse de croire que je suis en feu pour le Seigneur alors que je m’endors. Je refuse de ne pas me poser la question :  » Suis-je bouillant pour le Seigneur ? « .

Jérémy Sourdril
Ministère inébranlable
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