Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours cru en un Dieu Unique. Dieu créateur de l’univers, Dieu parfait, Dieu Amour.

J’ai toujours eu une relation avec Dieu, lui parlant, lui confiant mes peines, cherchant son amour et sa consolation.

J’ai cherché à connaître Dieu, dans sa création, mais aussi dans les livres des différentes grandes religions.

L’histoire m’a montré que sous l’étiquette de « religions », pour ce Dieu d’Amour, tant de massacres, de guerres, de tortures ont été perpétrés que je ne souhaitais en rejoindre aucune. Si je priais et parlais à Dieu tous les jours, pourtant, je n’avais pas encore mis Dieu au centre de ma vie, et surtout, je priais un Dieu qui me plaisait, qui me convenait, sans chercher vraiment à le connaître.

Lorsque mon fils a commencé des études secondaires, j’ai pu aussi suivre des études en hydrothérapie, puis en relaxation manuelle. Faire des soins m’a énormément rapprochée de Dieu : en effet, je prie pour mes clients durant chaque soin.

En mission de travail en Égypte dans le Sinaï, en 2004, je me suis sentie proche de Dieu comme jamais. Était-ce le sang de mes ancêtres juifs qui me rappelait sans cesse la présence de Dieu? Étaient-ce ces heures de prières pendant les soins? Je ne sais. Toujours est-il que c’est à partir de cette période que j’ai repris la lecture de la bible, curieuse de savoir ce qu’avaient vécu mes ancêtres dans ce désert.

Ensuite, lors d’une mission de travail en Afrique en 2013, j’ai trouvé face à moi une équipe de travail hostile, dans un lourd climat d’occultisme et de sorcellerie. Les tensions journalières m’ont incité à lire et chercher du réconfort journellement dans la bible pour continuer à rester dans l’amour et dans la confiance en Dieu, et pour prier pour chacun des membres de cette équipe, qui transpirait d’hostilité et de haine palpable contre moi.

Un soir, épuisée par ces tensions, j’ai supplié Dieu de me sortir de là. J’ai trouvé le réconfort et la sécurité dont j’avais besoin en lisant dans Philippiens 2 :10:  « qu’au nom de Jésus tout genou fléchit dans les cieux, sur la terre et sous la terre ».

C’est par cette parole que m’a été révélé la véritable nature du Christ, et la compréhension des premiers versets de l’Évangile de Jean, versets que je connaissais par coeur, mais sans en avoir saisi le vrai sens, la vraie dimension divine de Christ. Et, je le répète, car je continuais à prier un Dieu qui me convenait, mais sans chercher vraiment à Le connaître, Lui, le Créateur de Tout, le Tout-Puissant (Es 9:6).

1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

J’ai enfin pris la pleine mesure du fait que Dieu avait donné à Jésus-Christ le seul nom dont la puissance fait plier le genou de tout ce qui vit dans le ciel, sur le terre et sous la terre. Et j’ai ainsi compris pourquoi Jésus pouvait guérir toute maladie, ressusciter des morts ou encore chasser les démons. J’entendais, dans mon coeur, ma maman m’inviter à prier Jésus.

Je suis tombée à genou et ce soir-là, j’ai commencé à prier au nom de Jésus, compris sa divinité, eu la certitude que, quoiqu’il m’arrive, si je m’accrochais à Jésus seul, je demeurerais dans la volonté de Dieu. Je n’aurais plus à craindre quoi que ce soit.

Pourtant, les tensions sont devenues de plus en plus fortes dans l’entreprise, et elles venaient de tous côtés, contre moi et pour m’abattre. Je savais que l’on pratiquait de la sorcellerie – du maraboutage -, contre moi. La raison, je la connaissais : j’avais de hautes responsabilités dans une entreprise africaine. J’avais été informée et j’avais pu avoir la preuve que des anomalies graves s’y déroulaient, dans la gestion notamment, mais encore pire : entre autres, un réseau de prostitution y était camouflé sous des pratiques prétendument thérapeutiques, et diverses autres horreurs que je préfère taire et que je m’apprêtais à mettre en pleine lumière.

Alors, ils (collègues, sorciers, marabouts…) se sont alliés pour me faire taire, au besoin pour m’éliminer, par tous les moyens à leur disposition, naturels ou occultes.

C’est ainsi que j’ai échappé de justesse à un accident mortel : en rentrant chez moi, un soir, après 22 heures, j’ai échappé de justesse à un fou qui roulait très vite sur la corniche. Je ne sais pas comment il ne m’a pas percutée, ni comment j’ai pu l’éviter, mais je suis reconnaissante envers Dieu, car je sais qu’Il est intervenu miraculeusement pour que je ne sois pas tuée. Mais, après cet événement, je restais très choquée et troublée: j’ai compris que j’étais vraiment en danger de mort.

En parallèle, j’ai subi des vols, des agressions verbales, de fausses accusations… J’essayai tant bien que mal de parer à tous les coups. Mais le climat était vraiment inquiétant, insupportable.

Puis j’ai commencé à ressentir une présence chez moi, tout en me demandant si je devenais folle.

Je pouvais vraiment avoir peur : une stagiaire de l’entreprise, avec laquelle je m’étais liée car elle était chrétienne, m’avait appris que la précédente directrice, celle que j’avais remplacée, n’avait pas eu un accident comme on me l’avait raconté. Toute l’équipe avait harcelée cette directrice, et une réceptionniste aurait fait appel aux marabouts de sa famille, des « grands » marabouts, pour lui « jeter un sort ».

Ensuite cette directrice avait totalement changé. Elle avait sombré dans l’usage de la cocaïne et de l’alcool, vivant la nuit, et elle avait eu, non pas un, mais trois accidents de voiture, dont le dernier l’avait laissée « comme un légume ». Et tout comme moi, elle avait été victime de vols répétés, de calomnies, et d’agressions dans l’enceinte de l’entreprise.

C’était la même chose, manifestement, qui se préparait contre moi. Une nuit, j’ai été réveillée, j’ai vécu un véritable cauchemar : j’étais battue, étranglée, écartelée, par des monstres invisibles. J’étais physiquement griffée et lacérée. Une odeur répugnante, à vomir, régnait dans la pièce.

Suffoquant, en me voyant mourir,  j’ai invoqué Jésus, je l’ai supplié de me délivrer.

Et notre Seigneur est venu, Il était là avec moi. Il m’a dit : « Je suis là, j’ai toujours été avec toi ». Instantanément j’ai été délivrée, mes attaquants avaient disparu : j’étais entourée d’une douce et chaude lumière qui semblait être de l’amour pur. Je baignais dans cet amour incroyable, et habitée par cette lumière de pur amour, je me sentais flotter, bercée par tant de douceur que je me me demandais si j’étais morte ou si je rêvais.

Mais notre Seigneur était là, m’apaisant, me consolant. Il a réduit mes spasmes et mes douleurs, transformé ma terreur en sentiment de sécurité, jusqu’à m’endormir dans sa tendre compassion. Mais, je le savais, il me fallait m’enfuir au plus tôt de ce lieu, c’était une question de vie ou de mort.

Les 24 heures qui ont suivi cette rencontre avec Jésus n’ont été qu’une suite de miracles.

Couverte de blessures, choquée, et tenant à peine debout, j’ai pu rentrer en France dès le lendemain, ce que j’essayais en vain depuis plusieurs mois, car mon passeport était bloqué dans un service de police et malgré mes interventions au plus haut niveau auprès du Gouvernement, je ne parvenais pas à le récupérer. Mais là, soudain, tout est rentré dans l’ordre, en quelques heures. Toutes les portes se sont ouvertes, notamment aux passages de douanes au départ d’Afrique comme à l’arrivée en France, en partie d’ailleurs car mon aspect physique, avec les traces de griffes et de lacérations, montrait la gravité de mon état et la nécessité que je sois amenée en urgence en soins. Il a d’ailleurs fallu près de trois mois pour soigner mes plaies,….

C’est durant cette période que j’ai réalisé toute la vanité d’avoir cru que ma vie m’appartenait.

Jésus venu me délivrer a fait chavirer mon cœur !  Pourquoi tant d’Amour pour moi, pauvre pécheresse ?

J’ai beaucoup pleuré, implorant le pardon de Dieu pour tous mes péchés, et pour le bien que j’aurais pu faire et que je n’avais pas fait.

J’ai réalisé avec quel constance Dieu m’aime et me prodigue chaque jour des bienfaits, moi qui ne mérite pourtant rien.

J’ai cessé de prier Dieu pour ce qui me semblait légitime : avoir un toit, un travail, la santé, et je l’ai juste prié de me faire connaître Sa volonté et non la mienne, et de me donner sa joie, avec le vouloir et le faire, pour l’exécuter.

Christ m’ayant apporté sa lumière, étant venu me délivrer, me chercher, je veux le suivre et suis heureuse de proclamer publiquement que j’ai vraiment remis ma vie à mon Créateur, et que je suis devenue une vraie disciple de Jésus-Christ.

J’écris régulièrement à Dieu et voici ce que je Lui ai écrit, en mai dernier (2016), concernant ma décision d’être témoin de Jésus-Christ.

 

Ô Père Divin, Toi le JE SUIS, Toi le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Tu es mon créateur, le Dieu de mes pères, le Dieu qui les a délivrés de l’esclavage en Égypte, je souhaite vivre selon ton désir, selon le dessein que tu as pour moi qui suis ta création.

Aussi, je vais me faire baptiser, et suis confiante que Ton Esprit me soufflera ta volonté pour savoir où et quand.

 

Être disciple de Christ, chrétienne.

Ce que je sous entends par ce simple mot, ce que cela implique dans ma vie à tous les niveaux est énorme.

 

Seigneur, si je me trompe ou en oublie, instruis-moi je te prie.

Être chrétienne, à mon sens, c’est :

– Avoir foi en Toi, et en ton Amour, mon Dieu

– Croire en ton Fils Jésus-Christ et le recevoir

– Vivre en Christ et devenir une pierre vivante de ton église, Toi, le Dieu unique.

– Accepter le sacrifice de Jésus pour le rachat de mes péchés

– Être sincèrement repentante de mes péchés,

– Avoir la volonté de témoigner de cet immense Amour Immérité dont Toi, Dieu, tu nous combles pour nous réconcilier à Toi et nous donner la vie éternelle.

– Aimer Jésus comme Lui-même nous aime ; et comme Il nous en exhorte, à savoir suivre tes commandements.

– Recevoir le baptême par l’eau, le sang et l’esprit, pour renaître en Christ et recevoir ton Esprit, mon Dieu,

– Te servir mon Dieu, Laisser agir Ton Esprit en moi et dans ma vie.

– M’en remettre à Toi, mon divin Père pour toute chose et toute relation.

– Suivre Tes lois et enseignements dans chaque aspect de ma vie et dans mes relations,

– Chaque jour chercher à Te connaître Dieu, lire la bible : ta parole, Te Prier, Te louer, Te bénir, vivre dans ta présence.

– Avoir des partages chrétiens, Prier avec d’autres chrétiens

– Avoir l’espérance du retour de Jésus, et de la vie éternelle.

– Aimer et traiter chacun comme Jésus Lui-même nous aime car quiconque aime est né de Dieu et connaît DieuC’est savoir que je suis passée de la mort à la vie parce que j’aime mon prochain, et que celui qui n’aime pas tous ces frères demeure dans la mort.

– C’est aimer tous mes frères pour que Dieu vive en moi et garder cet objectif d’aimer à tout instant et d’aimer tous pour rester en Christ.

– Si je pêche, être chrétienne c’est me repentir et implorer Ton pardon, et ton aide pour me relever si je ne peux pas moi-même,

– Rester confiante que Tu agis, que Tu es Le Dieu vivant qui me soutient par la grâce de Jésus,

 

Être chrétienne, c’est aussi développer la patience et l’envie de Te laisser diriger ma vie et de me changer.

C’est vouloir me soumettre entièrement à Toi Le Parfait, l’unique Dieu de l’univers.

C’est aussi savoir que Tu as créé chacun d’entre nous et que c’est par amour que Tu nous a créés.

Une création appartenant à son Créateur, je t’appartiens, mon Dieu.

Toi seul sais le but, la fonction et le sens de ma vie.

Et je crois que la bible est Ta parole mon Dieu, qui m’aide à trouver ma vraie destinée, celle du Plan Divin que tu as préparé pour chacun d’entre nous.

 

Seigneur, la résistance aux changements, mêmes pour ceux que je désire peut être forte, et le plus souvent pour moi, ces changements se réalisent à travers des épreuves et/ou les souffrances afin de saboter ma résistance et tailler mon égo, qui lui ne peut pas recevoir et transmettre ton amour (agapé).

 

Parfois j’ai eu le désir de prendre un chemin facile, voire même d’être dirigée entièrement par ma chair.

Quelle lutte insoutenable que de vouloir faire ta volonté mon Dieu, tout en souhaitant le contraire.

Mais c’est par le lâcher prise, par la prière, la foi entière en ton amour, que Tu me rends libre, et que tu œuvres en moi, Toi YHWH M’Kadesh, le sanctificateur divin.

Quel plaisir, alors, d’aller à l’encontre de ce que mon cœur charnel voudrait !

Ce que je sais aujourd’hui, c’est que ce que vous avons dans le cœur ne vient pas forcément de Toi, Seigneur .

Notre cœur peut être notre pire ennemi parce que, partant du principe que l’amour vient de Dieu, nous sommes aveuglés par toutes sortes de choses auxquelles nous avons envie de croire.

Or dans la bible, il y a quatre mots différents utilisés pour définir quatre types d’amour, mais nous n’en avons qu’un dans la langue française.

Et oui, même l’Anglais a deux verbes : love et like.

Le français lui aime le chocolat, son chien, sa femme ou son Dieu. En l’occurrence, le mot aimer ne fait aucune différence.

La bible, elle, parle de quatre sortes d’Amour : l’amour eros, l’amour fraternel (philiae) fraternel, l’amour familial et l’amour d’essence divine (agapé).

Aussi aimer selon ton commandement, ce n’est pas manifester un simple sentiment ou une émotion, c’est l’engagement d’actes volontaires pour faire le bien, pour faire ta volonté envers quiconque, envers moi-même et renoncer à ma propre vie en te donnant la première place en toute chose.

M’arrêter en chemin pour écouter la voix de ton Esprit-Saint qui me guide, qui me met en garde, c’est m’arrêter et prier en tout temps, même si l’envie de connaître ton avis n’est pas au rendez-vous !

C’est entrer en ta présence, et te consulter pour chaque décision.

Dieu, Tu ne fais pas la sourde oreille face à celui qui désire réellement ton aide et qui t’appelle à son secours.

Voilà le véritable bonheur.

Tu es là à jamais, Tu apaises mon âme quand je suis à tes pieds et que je m’humilie.

Je reçois tes grâces en te rendant grâce.

Sans Toi Seigneur, Sans Ton Amour, mon Père qui est dans les cieux, sans Toi je suis perdue, je suis morte. Rien qu’un peu de poussière.

Quelle grâce tu me fais, Seigneur!

Me réveiller chaque matin en sachant que c’est Toi qui me réveilles et que, quoi qu’il arrive, Tu es là avec moi, et que Tu es Tout-Puissant, comme tu me l’as montré en me délivrant des ténèbres de l’ennemi.

En sachant que tu diriges mes pas et que tu me mènes près des eaux paisibles,  même si le monde autour de moi se disperse et cherche des solutions à tout prix, en sachant qu’il suffit de lever les yeux vers Toi… Toi seul, mon Dieu suffit à tout.

Te prier pour connaître ta volonté, et pour recevoir le vouloir et le faire de l’exécuter avec joie, car mieux que moi-même ou quiconque, Tu sais où est mon bonheur, mon salut.

Seigneur, mon Dieu, toutes louanges sont à toi, Toi l’éternel JE SUIS, Toi qui est la source de toute gloire et majesté, de grandeur et d’honneur.

Toi le Saint éternel, mon Créateur et Père, toi le sanctificateur de tes enfants, je loue ta divinité et ton amour infini.

Toi Le Dieu Miséricordieux, je te bénis, Seigneur, pour ta miséricorde qui a précédé la création de tout ce qui existe au ciel et sur la terre, Toi le Dieu compatissant, lent à la colère, je loue ta patience, ta bonté, ta fidélité et ta justice.

Reçois je te prie toutes mes louanges et Toute ma gratitude pour tous les bienfaits dont tu remplis mes jours.

Seigneur merci d’œuvrer dans ma vie.

Merci pour les moments que tu permets parfois plus difficiles, parce qu’ils me montrent combien j’ai besoin de Toi et combien Tu me donnes la paix.

Je réalise chaque jour un peu plus la grandeur de ton amour pour moi mais je sais déjà que nul ne m’aimera jamais autant que tu m’aimes,  Toi, mon Père Parfait.

Loué sois-Tu, O mon Dieu

Sanctifié soit Ton Nom,

A Toi seul la Gloire pour l’éternité,

Au nom de Jésus. Amen