Grâce à Yves, la transcription écrite de la vidéo que nous avions postée ici il y a une quinzaine de jours.


 

 

« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3:12-14)

 

Il existe de nombreuses métaphores différentes qui sont utilisées dans la Bible pour la vie chrétienne. Les croyants sont représentés comme des soldats, des fermiers, des moutons, des étudiants, des branches, une épouse, des citoyens ou des fils. Et chacune de ces métaphores représente un aspect différent de la vie chrétienne. Chacun d’entre eux est d’une importance vitale pour que nous ayons une vision holistique de ce que c’est que d’être un disciple de Jésus-Christ. Chacun d’eux est comme un maillon de la chaîne et s’il y a rupture de l’un de ces maillons, c’est la chaîne entière qui se brise.

 

Sur les starting-blocks pour un marathon

 

Ce que nous avons ici est une métaphore totalement différente et qui est absolument nécessaire pour que nous comprenions comment on peut vivre la vie chrétienne. C’est la métaphore d’un athlète. Le premier livre que j’ai écrit était de prendre les métaphores athlétiques utilisées dans le Nouveau Testament — et d’écrire un livre sur chacun de ces passages car il existe de nombreux parallèles.

 

Il y a un « starting-block » de départ dans la vie chrétienne, c’est la nouvelle naissance. Voilà la voie sur laquelle nous courons cette course de fond. Et c’est la volonté de Dieu. Il y a des règles selon lesquelles nous rivalisons dans la course de la foi et c’est la Parole de Dieu. Nous devons concourir selon les règles. Et il y a du progrès et c’est une longue obéissance dans le même sens. Ce n’est pas juste un pas ou une petite marche, c’est un marathon pour le reste de notre vie.

 

Il y a une ligne d’arrivée qui sera le moment de notre mort ou le moment du retour du Christ. Et il y a une récompense, un prix à la fin de la course et certains rivaliseront bien mieux que d’autres. Certains vivront leur vie chrétienne avec plus d’engagement que d’autres et ce ne sera pas pareil quand nous nous tiendrons au ciel du jugement de Christ. Et on nous donnera le prix, la couronne qui sera placée sur la tête de ceux qui auront concouru selon les règles.

 

Ce texte est très important. Car aujourd’hui, dans de nombreux cercles de l’Église, il existe une vision très ancienne de la vie chrétienne qui a un effet dévastateur, en particulier sur les jeunes hommes et femmes dans la vingtaine et la trentaine, qui sont assis face à une sorte de rock-stars de la prédication, qui n’ont jamais été formés ni enseignés dans la Parole de Dieu et ils disent que tout ce qui compte c’est votre justification !

 

Juste pour revenir sur votre justification, Dieu ne peut pas plus t’aimer, Il ne peut pas t’aimer moins, ce qui est vrai. Et cela a produit une passivité, une forme de vie chrétienne antinomique. Ce qui signifie que l’obéissance n’est pas importante. Et nous avons besoin de ces versets, d’autres versets comme celui-ci pour nous rappeler que pour vivre la vie chrétienne d’une manière qui plaise à Dieu, qui glorifie Dieu et qui l’honore, cela nécessite un effort total, que nous devons nous discipliner pour la piété, que nous devons courir avec endurance la course qui nous est proposée, qu’il faut résister à la tentation, que nous devons frapper notre corps et en faire notre esclave, que nous devons revêtir l’armure complète de Dieu.

 

Tous ces passages que je viens de citer sont loin de faire partie de leur compréhension de la vie chrétienne. Ils veulent juste s’assoir et regarder leur nombril spirituel. Donc, nous devons comprendre qu’au moment où vous avez été convertis, vous avez été mis dans la course, la course de la foi. Et il y a un chemin étroit sur lequel nous courons, et aucun d’entre nous n’y est arrivé.

 

Il reste encore une grande partie de la course devant nous et nous devons travailler dans la Parole de Dieu et dans la prière, nous devons nous discipliner — qui est un mot grec « gymnaso » dont nous tirons le mot « gymnasium » —. Nous devons être un athlète dévoué. Je n’ai jamais été agriculteur, je n’ai jamais été mouton, je n’ai jamais été l’un de ceux dans cette métaphore mais j’ai été un athlète. J’ai joué au football universitaire et cela résonne en moi.

 

Donc, je veux que nous essayions de parcourir rapidement ce passage et d’en extraire quelques vérités pour votre vie chrétienne. Commençons au verset 14. Il dit : « Non pas que je l’ai déjà obtenu » et le « cela » renvoie au verset 10 dans le contexte de la connaissance du Christ, de la pleine puissance de la résurrection et de la pleine conformité à la mort du Christ. Paul se rend compte : Je n’ai pas encore obtenu une pleine connaissance du Christ, je n’ai pas encore réalisé tout le pouvoir de la résurrection pour me permettre de vivre ma vie chrétienne de manière dynamique. Je n’ai pas encore été entièrement conformé à l’image du Christ.

 

La ligne d’arrivée, c’est encore loin !

 

Il fut un temps dans la vie de Paul où il fut Pharisien avant d’être converti. Il pensait qu’il était arrivé. Mais alors il rencontra Christ sur le chemin de Damas et il fut renversé de son grand cheval. Et à ce moment, il fut souverainement régénéré, converti et introduit dans le royaume. A partir de ce moment-là, Paul compris qu’il n’était pas arrivé. Il avait rencontré le Christ ressuscité sur le chemin de Damas et il y avait tellement plus de Christ qu’il devait apprendre la vie chrétienne. Il le répète ensuite après avoir dit : « Non pas que je l’ai déjà obtenu et que je sois déjà devenu parfait. »

 

Et voici le problème : plus vous vous rapprochez du Christ, plus vous réalisez que vous n’êtes encore arrivés. Les personnes les plus proches du Christ sont celles qui sont les plus conscientes de leur état de pécheurs. Et ceux qui sont les plus éloignés du Christ sont ceux qui pensent plutôt bien s’en sortir dans leur vie chrétienne. Et ainsi, Paul en est venu à la réalité qu’il n’est pas encore parfait. Il y a tellement plus. Grâce à cette prise de conscience, Paul comprend sa responsabilité en tant que croyant.

 

L’Agent A… et vous !

 

Je me souviens d’une conversation récente où mon interlocuteur, pendant que nous parlions de théologie, me dit : Steve, il n’y a qu’un seul agent actif et c’est Dieu. Nous sommes entièrement passifs dans la nouvelle naissance. Il n’y a qu’un seul Agent actif avec un « A » majuscule et c’est Dieu et Dieu seul. Qu’avez-vous fait pour naître ? Absolument rien ! Qu’avez-vous fait pour naître de nouveau ? Absolument rien ! C’était entièrement une invasion de Dieu dans votre vie.

 

Mais la sanctification, comprenez-vous ce qu’est la sanctification ? C’est votre croissance progressive dans la grâce et la connaissance du Christ. C’est synergique. Ce qui signifie qu’il y a deux agents actifs dans votre vie chrétienne. Il y a Dieu le Saint-Esprit qui vous habite et c’est l’Agent « A » majuscule. Philippiens 2:13 dit : « C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire. » Il accomplit, Il exécute, Il œuvre, Il agit selon Son bon plaisir. Donc, c’est Dieu qui dirige votre vie chrétienne.

 

Mais il y a un deuxième agent actif, et c’est vous, parce que vous avez maintenant un nouvel esprit, un nouveau cœur, une nouvelle disposition et Dieu vous a donné le don de la foi. Il incombe à chacun de nous de s’engager et de s’impliquer dans la poursuite de la sainteté et dans la poursuite de la ressemblance à Christ, de se renier et de suivre le Christ.

 

Donc, là où nous étions inactifs dans la nouvelle naissance, il est nécessaire que nous soyons actifs dans la sanctification. C’est pourquoi Paul dit au milieu du verset 12 : « Je continue ». C’est une indication de la dépense d’effort et de se consacrer à la poursuite de Christ. Je veux faire un commentaire sur ce verbe « appuyer sur ». Cela signifie courir vers quelque chose, cela signifie fuir aussi vite que possible et ce qui est intéressant, il est utilisé 44 fois dans le Nouveau Testament. Et dans presque chacune de ces 44 utilisations dans le Nouveau Testament, il est traduit par « persécuté ».

 

Et le mot « persécuté » signifie que vous êtes chassés de la ville, que les ennemis du Christ et les ennemis de l’Évangile vous harcèlent et vous poursuivent à tel point que vous êtes chassés de vos familles, vous êtes chassés de vos affaires, chassés de votre synagogue. En fait, vous êtes maintenant dispersés.

 

Ce que dit Paul, c’est qu’avant de devenir chrétien, il était un persécuteur de l’Église et c’est pourquoi il allait à Damas. Il avait des lettres en main et il allait appréhender les chrétiens, les poursuivre, les traquer et les ramener à Jérusalem. Et les faire sans aucun doute être lapidés à mort comme il a vu Etienne se faire lapider. Mais maintenant qu’il a rencontré le Christ, il ne coure plus après les chrétiens, il coure maintenant après Christ et il poursuit Christ de tout son cœur !

 

A l’image de Jésus

 

Connaître Christ, devenir comme Christ, prêcher Christ, faire connaître Christ. Et donc, il n’y a pas une goutte de passivité dans la vie chrétienne de Paul, il n’y a pas une goutte de mentalité « lâche prise et laisse Dieu. » Non, il se discipline, il résiste à la tentation, il dévore la Parole, il fait la course, il revêt l’ordre nouveau, il garde son esprit, il est complètement engagé de tout son être dans la poursuite de la vie chrétienne.

 

Je ne sais pas où vous en êtes dans votre vie chrétienne mais il se peut que même dans ces quelques instants où nous examinons cela, ce pourrait être un moment très important pour vous, comme une sorte de réveil. Êtes-vous dans cette course de foi, est-ce que vous vous y consacrez et courez après Christ ? Vous devez vraiment être dans cette course de foi, vous y consacrer et courir après Christ.

 

Paul dit : « Afin que je puisse saisir ce pourquoi j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Ce verbe « saisir » est un verbe très fort. Cela signifie littéralement prendre possession de quelque chose, rattraper quelque chose et il dit : « afin que je m’empare de cela ». Le « cela » fait référence à la connaissance de Christ, une connaissance de la personne et de l’œuvre du Christ qui ne cesse de s’approfondir, de grandir et de mûrir.

 

Toute la vie chrétienne tourne autour du Christ. C’est pourquoi nous sommes appelés chrétiens. La vie chrétienne c’est croire au Christ, c’est adorer Christ, c’est obéir à Christ, c’est servir Christ, c’est faire connaître Christ. Tout tourne autour de Christ. C’est pourquoi Paul a dit en Philippiens 1:21 : « Car Christ est ma vie et la mort m’est un gain. » Pourquoi serait-ce un gain ? Parce qu’il irait avec Christ. Et pour vous, de vivre pour quelque chose ou quelqu’un d’autre que Christ, est-ce que mourir est une perte ? Ce n’est que si vous vivez pour Christ que vous devez mourir et ce serait un gain.

 

Donc, c’est l’image d’un l’athlète qui est avec de la sueur, de l’effort et de la dépense d’énergie. Et élargissant son pas et le pressant, poursuivant la connaissance du Christ « afin que je puisse saisir ce pourquoi j’ai été saisi par Christ ».

 

Pensez quand Paul était sur le chemin de Damas. Soudain, une lumière brillante est apparue et c’était la gloire de Dieu en Christ. Cela l’a fait tomber de son grand cheval et il est tombé à terre. A ce moment-là Christ a dépassé Paul de manière agressive, Christ s’est emparé de Paul. Et Paul dit maintenant : « Je veux saisir ce pourquoi j’ai été saisi. » Le Christ est venu après moi si agressivement ce jour-là sur la route de Damas que je dois maintenant passer chaque jour de ma vie chrétienne à poursuive agressivement la ressemblance au Christ et la connaissance du Christ. Et rien ne doit me dissuader, rien ne doit m’empêcher de progresser dans la connaissance du Christ.

 

Et donc, dit-il au verset 13 — il se répète à partir de ce qu’il a dit au verset 12 — et la répétition ici est de mettre l’accent sur l’église de Philippes dans leur vie chrétienne : « Je ne considère pas encore m’en être emparé mais une chose que je fais… » J’adore cela : « une chose que je fais ». Les deux mots « je fais » ne figurent pas dans le texte d’origine. Littéralement comme Paul l’écrit, il dit simplement : « mais une chose ».

 

Il a un but suprême dans la vie, il a une priorité principale, il a une motivation, il a une ambition motrice, il a un objectif, une seule chose : connaître Christ, c’est devenir comme Christ, c’est marcher comme le Christ, c’est pour ressembler à Christ, c’est se sacrifier comme le Christ, c’est prêcher comme le Christ, c’est enseigner comme le Christ. C’est cela suivre Christ.

 

Fonce droit devant !

 

Paul nous donne donc plus de perspicacité. Il dit : « Oubliez ce qui est en arrière ». Personne ne peut courir une course et gagner le prix s’il regarde en arrière. Vous ne pouvez anticiper que si vous allez pour gagner le prix et, ainsi, il comprend la nécessité d’oublier ce qui est derrière. Certains d’entre vous aujourd’hui ont besoin d’oublier ce qui est en arrière. Il y a des « bagages » que vous transportez.

 

Paul a dû oublier ses péchés passés. C’était un violent agresseur de l’Église, c’était un persécuteur de l’Église. Il a organisé une fête lors de la lapidation d’Etienne… Il aurait pu en porter la culpabilité pour le reste de sa vie mais il a compris que le Christ avait effacé l’ardoise. Il a obtenu un pardon total et gratuit. Il doit oublier ce qui est en arrière et il doit aussi oublier les souffrances passées. Car il a été naufragé, fouetté et battu. Il aurait pu s’apitoyer sur la difficulté pour lui de suivre le Christ dans le rejet, la persécution et les souffrances qu’il a endurées. Et Paul dit : je ne peux pas laisser cela me retenir. Et même les succès passés…

 

Parfois, la chose la plus mortelle dans notre vie chrétienne, ce sont les victoires passées. Car cela nous amène à arrêter de prier, cela nous amène à passer en mode « autonome », presque en mode « pilote automatique ». Et parfois, parce que les choses ont fonctionné dans le passé, nous avons commencé à nous laisser aller au présent. Donc, qu’il s’agisse de péchés passés, de souffrances passées ou de succès passés, Paul dit : « J’oublie ce qui est en arrière. » Et je me demande ce que vous devez oublier de votre passé. C’est comme essayer de conduire votre voiture avec le frein à main activé. Cela ne vous laissera tout simplement pas avancer.

 

Oublier ce qui est en arrière et tendre la main vers ce qui se trouve devant. Et ce « aller devant » dans la langue d’origine est un mot composé. Il s’agit en fait de trois mots réunis pour former un seul mot. Il y a deux préfixes dans le mot-racine principal. Les deux préfixes intensifient vraiment la force avec laquelle Paul tend la main et tend vers le prix, avec chaque centimètre carré et chaque once d’énergie qu’il peut dépenser, qui est déclenchée par le fonctionnement du Saint-Esprit en lui et la grâce de Dieu qui lui est donnée. Il avance pour connaître le Christ, pour être d’autant plus semblable au Christ.

 

Ainsi, il en vient au verset 14 dans cette phrase très familière : « Je continue, je cours après le Christ, je cours après la ressemblance au Christ. » Et ce verbe « je continue », permettez-moi de l’analyser un instant. C’est au présent. Ce qui signifie que c’est un mode de vie habituel. A chaque instant de chaque jour, je suis continuellement et toujours de manière continue en tant que style de vie pour connaître le Christ.

 

Ce n’est pas seulement un désir éphémère momentané qu’il a. Ce n’est pas comme simplement venir à une conférence comme celle-ci et, pendant deux jours, être excité pour le Seigneur, puis retomber là où vous vivez et la poussière commence à se déposer et elle s’estompe. Non, Paul, à chaque instant de chaque jour, est au présent. C’est une pratique de style de vie habituelle.

 

J’insiste. Il n’y a pas un jour où je ne cesse de poursuivre le Christ. C’est aussi à la voie active. Ce qui signifie qu’il n’attend pas simplement que Dieu le saisisse par les revers et le pouce en avant. Il comprend qu’il porte une grande responsabilité d’être dans la Parole, d’être en prière, de méditer sur la vérité de Dieu. Je « continue » et, encore une fois, ce verbe signifie courir rapidement afin d’attraper une autre personne.

 

J’avais l’habitude de courir sur piste. En fait, quand j’étais plus jeune, je faisais partie d’une équipe d’athlétisme. Je me souviens que le témoin m’a été donné et nous étions en retard dans la course et j’ai couru cette dernière étape aussi vite que possible pour dépasser l’autre coureur qui était en tête. C’est ce que dit Paul : je coure aussi vite que possible pour atteindre Christ.

 

Je cours vers le but. Le mot « vers » signifie en grec « pousser ». Paul ne traîne pas des pieds. Il fonce et fonce vers le but. Et nous savons quel cet objectif : connaître le Christ plus intimement, connaître le Christ plus personnellement. Il s’agit de connaître le Christ de manière plus expérimentée non seulement dans la tête mais dans le cœur et dans la vie. Je cours vers l’objectif du prix. Paul comprend que le prix est à la ligne d’arrivée.

 

Dans cette vie et dans cette course, il y aura de la résistance et des secousses, des difficultés et des épreuves. Vous ne recevez pas le prix dans cette vie, le prix est à la ligne d’arrivée. Par conséquent, vous devez persévérer malgré la douleur et ne rien laisser vous ralentir. Gardez les yeux sur le prix, car lorsque vous vous concentrez sur le prix, cela donne une force qui vous tire vers l’avant. Vous êtes presque attiré comme un aimant attire quelque chose vers l’objet.

 

Et comme il reste concentré sur l’objectif et sur le prix, cela a un pouvoir d’attraction « magnétique » extraordinaire dans le cœur de Paul et dans son âme. Il dit : pour le prix de l’appel ascendant de Dieu, l’appel de Dieu vers le haut et le moment où Dieu le rappellera à la maison. Que ce soit à sa mort ou au moment du retour de Christ, tout dans sa vie est rivé à ce moment où Dieu l’appellera à la maison. Il pourra se reposer une fois au paradis, mais pendant qu’il est ici et dans la course, il doit continuer, il doit courir la course de la vie chrétienne.

 

Élargir la foulée

 

Alors que nous arrivons à la fin, j’aimerai pouvoir vous en donner un exposé complet. Mais où es-tu, où en êtes-vous dans cette course ? Êtes-vous même dans la course ? Connaissez-vous le Seigneur Jésus-Christ ? Êtes-vous nés de nouveau ? Sinon, vous n’êtes pas dans la course. Êtes-vous dans la course ? Avez-vous consacré votre vie à Jésus-Christ et sinon, pourquoi pas ? Et si vous êtes dans la course, depuis combien de temps êtes-vous dans la course ? Depuis combien de temps connaissez-vous le Seigneur ?

 

Et si vous êtes dans cette course depuis de nombreuses années, quels progrès voyez-vous dans votre vie chrétienne ? Êtes-vous au même endroit où vous en étiez l’année dernière ? Êtes-vous dans votre maturité spirituelle là où vous étiez il y a deux ans ? Ou progressez-vous vers le prochain niveau de maturité spirituelle dans votre vie ? Avez-vous ralenti en course ?

 

Peut-être que quelque chose vous a découragé, peut-être d’une certaine manière avez-vous été « dégonflé » ou vaincu. Vous ne pouvez pas ralentir. Vous devez élargir votre foulée, reprendre votre rythme et poursuivre l’appel ascendant de Dieu en Jésus-Christ. Et comprenez simplement que même les épreuves de votre vie, Dieu les utilise pour vous faire mûrir et vous approfondir, pour vous sevrer de ce monde temporel, pour vous aider à vous concentrer sur le monde à venir.

 

Courez ! Oubliez-vous ce qui se cache derrière ? Avez-vous laissé tomber ? Vous venez de le confier au Seigneur et maintenant vous continuez. Avez-vous accepté la souveraineté de Dieu et Sa providence. Quoi que ce soit que vous regardiez en arrière, que Dieu a causé ou a permis, cela faisait partie de votre vie. Vous ne pouvez pas laisser ces choses vous ralentir.

 

Et lorsque vous vous concentrez sur Christ, cela vous donne une force et une capacité surnaturelles pour courir la course que Dieu a établie devant vous. Alors, ne ralentissez pas. Courez ! Sprintez de tout votre cœur, de toutes vos forces avec toute l’énergie que Dieu vous donnera ! Courez avec endurance la course qui vous est proposée. C’est ce que Paul a dit à l’Église de Philippes et ce que Paul nous dit ici aujourd’hui.

 

Ne vous contentez pas de là où vous êtes, vous n’êtes pas arrivés. Vous n’êtes même pas près d’arriver. Il y a tellement plus de croissance chrétienne que vous pouvez expérimenter dans votre vie.

 

Permettez-moi de terminer en priant :

 

Père, pour mes frères et sœurs réunis ici pour ce séminaire, je Te prie de prendre ce passage et l’implanter à nouveau dans leur esprit et dans leur cœur. Puisses-Tu utiliser juste notre bref aperçu de ces versets. C’est vraiment un passage stimulant et motivant pour nous inspirer, pour nous faire avancer dans notre quête du Christ. Père, nous prions ceci au Nom de Jésus. Amen.