Suite de Introduction et Chapitre 1 –  Chapitre 2 Chapitre 3

Dans le chapitre précédent, j’ai insisté sur le fait qu’il suffit d’un juste dans une ville, ou d’un petit nombre de justes, pour que toute une ville puisse être sauvée.

Souvenons-nous toujours que le sacrifice de Jésus-Christ, le Dieu Tout-puissant (Apoc 1:8) qui s’est fait homme et qui pendant son passage sur terre n’a jamais péché, était suffisant pour que toute l’humanité puisse être sauvée… sous réserve de comprendre l’immense grâce que Dieu nous a ainsi faite et que nous acceptions le fait que notre nature adamique doive être mise à mort, puisqu’elle est irrémédiablement corrompue, et sous réserve de laisser Dieu nous transformer en l’image de son Fils bien-aimé !

En ce sens, le sacrifice d’Isaac était une préfiguration du sacrifice de Christ. Mais Dieu a arrêté la main d’Abraham, précisément parce qu’Isaac n’était pas LE sauveur de l’humanité. C’était un homme. Aucun homme né de ce monde ne pouvait être LE SAUVEUR. Il fallait que vienne Christ, le Juste, car « son royaume n’était pas de ce monde ». Lui était né d’en haut, Isaac était né d’en bas (Jn 8:22). Mais la vie d’Isaac est prophétique dans certains de ses aspects par rapport à Christ – comme bien d’autres hommes de la Bible -, même si Isaac a aussi fait ses erreurs. Notamment il a eu moins de discernement que Rebecca, sa femme, pour distinguer, entre les jumeaux Esaü et Jacob, lequel avait la faveur de Dieu. Mais Jacob, en se faisant passer pour son frère, a obtenu la précieuse bénédiction de son père terrestre, une bénédiction qui venait, avant tout, d’en Haut.*

* C’est vrai pour toutes les bénédictions paternelles, ce que notre monde impie, à de rares exceptions, a oublié

À ce sujet rappelons l’excellente étude de Jean-Marc Thobois au sujet du mariage d’Isaac, Rebecca étant une préfiguration de l’Église, tout comme Isaac était une préfiguration de Christ.

 

Comment ! Dieu préfère un tricheur à un fils si soucieux de ramener du gibier à son père pour lui plaire ? Justement, si Jacob trichait, c’est parce qu’il avait compris le prix fou, infiniment précieux, de la bénédiction du Père céleste !

Ésaü, lui, considérait cette bénédiction comme ne valant pas grand chose :

– Un plat de lentilles ?

– 30 deniers ?

– Un QR code ?

Je veux rappeler une vérité fondamentale que bien des chrétiens préfèrent ignorer, raison pour laquelle ils lisent négligemment la Bible. Pourtant, tout ce qui arrive aujourd’hui, tout ce qui va arriver demain, s’y trouve ! Car tous les livres de la Bible sont prophétiques, voire toutes les phrases, voire tous les mots et jusqu’au moindre iota, car il est écrit :

« Ec 3: 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. »

Donc ce qui arrive aujourd’hui dans le monde s’est déjà produit dans le passé, mais à un échelon local ou régional, pas encore mondial. Dieu expose aujourd’hui la corruption de tous les gouvernements humains, celui d’Israël y compris, et bien peu importe le régime en place : les démocraties se révèlent désormais être des dictatures féroces, dictatures camouflées sous un épais voile d’hypocrisie, en prétendant vouloir le bien du peuple, tout autant que les régimes autocratiques ou oligarchiques, qu’ils soient de droite ou de gauche. Voire en pire !

Le problème perpétuel, depuis la chute, est la propension à donner à d’autres hommes les moyens de dominer sur d’autres, alors que ces « leaders » ne sont pas guidés par Dieu et qu’ils ne Le craignent pas. Ils ne connaissent donc pas SA justice, ils imposent leur propre justice, selon leurs propres lois, des lois modifiables au gré des circonstances, d’ambitions ou d’intérêts personnels et privés. Rares sont les hommes qui n’ont vraiment pour souci que le bien de ceux qui leur font confiance.

David, lui, avait compris :

2S 24:14 … «Je suis dans une grande angoisse! Il vaut mieux tomber entre les mains de l’Éternel, car ses compassions sont grandes. Je préfère ne pas tomber entre les mains des hommes.»

Ou mieux:

Ps 119: 14 Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors. 15 Je médite tes ordonnances, J’ai tes sentiers sous les yeux. 16 Je fais mes délices de tes statuts, Je n’oublie point ta parole.

Tout le psaume 119, est un immense cri de David sur le trésor que sont les commandements divins ! Je n’arrivais même pas à en lire un seul verset dans les premiers mois de ma conversion tant ma nature adamique et soixante-huitarde, avec sa rengaine « il est interdit d’interdire », se révulsait encore. Aujourd’hui, ils m’émerveillent ! ô combien David avait compris le cœur de Dieu ! Mais ils sont si peu ! Même tout au long de la Bible, et dans le peuple élu, ils sont rares.

Le fait qu’il n’y ait eu qu’un seul juste du temps de Noé en dit long. Un seul, du temps d’Abraham, cela en dit long aussi… Hélas, ce n’est pas dans notre nature adamique d’aimer obéir aux lois divines, même si elles sont porteuses d’immenses bénédictions (Deut 28) ! Nous voulons toujours imposer à Dieu nos propres choix, en les croyant les meilleurs pour nous, et même, trop souvent, après notre conversion.

Quelle engeance, que l’homme déchu !

Le temps d’Isaac, c’est comme une parenthèse, un temps de grâce mis à part pour la création du peuple élu. Par contre les démêlés Jacob-Esaü, qui ressemblent à un roman feuilleton, sont évidemment une préfiguration de la haine viscérale d’Édom (aujourd’hui, spirituellement, l’Occident) contre Israël, incluant jusqu’à la Shoah, haine différente de celle de la descendance d’Ismaël, même si Édom et Ismaël n’ont cessé dans l’Histoire de s’allier contre le peuple élu. Tout comme Esaü s’est allié par mariage à Ismaël et aux nations païennes (Gen 36:2-3). Ce qui suscita une grande amertume pour ses parents, préfiguration aussi de la tristesse de l’Esprit saint quand, alors que nous avons reçu la rédemption, nous continuons à violer les lois de Dieu (Eph 4: 25-30)

Eph 4:30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

Ces démêlés Esaü-Jacob prophétisaient l’antisémitisme séculaire chronique de la part de toutes les nations qui ne voudraient surtout pas qu’arrive le temps où s’accomplira :

  • Esaïe 2:3
    Des peuples s’y rendront en foule et diront: «Venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers.» En effet, c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel.
  • Michée 4:2
    Des nations s’y rendront en foule et diront: «Venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers.» En effet, c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel.

Finis, alors, tous les gouvernements humains, avec leurs régimes politiques viciés et vicieux. Ce sera un Gouvernement divin, fondé sur les lois divines, parfaites, et ce, pour mille ans. Amen !

C’est pour bientôt ? Enfin ? Quand ? Car le monde devient irrespirable tant la puanteur exhale de partout. Oui, quand ?

Au retour de Christ, mais après un effroyable brisement de toute la planète. C’est inexorable, car c’est écrit ! Et nous en vivons les prémices !

Mais retournons à ces récits historiques qui sont d’extraordinaires prophéties pour notre temps.

Nous n’allons pas revenir sur les péripéties de Jacob avant qu’il devienne Israël et qu’il change radicalement de nature. Juste une déclaration très impressionnante de Dieu :

Romains 9:13

Selon qu’il est écrit : J’ai aimé Jacob Et j’ai haï Esaü.

Écrit où ? 

Mal 1 : 2 Je vous ai aimés, dit l’Eternel. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Esaü n’est-il pas frère de Jacob ? dit l’Eternel. Cependant j’ai aimé Jacob, 3 Et j’ai eu de la haine Pour Esaü, J’ai fait de ses montagnes une solitude, J’ai livré son héritage aux chacals du désert. 4 Si Edom dit : Nous sommes détruits, nous relèverons les ruines ! Ainsi parle l’Eternel des armées : Qu’ils bâtissent, je renverserai, Et on les appellera pays de la méchanceté, Peuple contre lequel l’Eternel est irrité pour toujours5 Vos yeux le verront, Et vous direz : Grand est l’Eternel par-delà les frontières d’Israël !

Je reprends: « Si Edom dit : Nous sommes détruits, nous relèverons les ruines ! « , cela sonne étrangement dans notre actualité. Oui, l’homme continue, dans sa rébellion viscérale, à ne pas vouloir se remettre en question quand les jugements divins pleuvent et il croit toujours qu’il va pouvoir contrer ces jugements – comme il a cru pouvoir éviter un autre éventuel déluge en bâtissant la tour de Babel – et réparer les dégâts par ses propres forces.

C’est de l’orgueil fou, qui vient droit de l’enfer !

Nous ferions bien de nous imprégner de cette vérité, car c’est justement Édom, c’est-à-dire en fait tout l’Occident, qui risque de disparaître, exactement pour le même crime : le mépris de tout ce que Dieu lui a accordé, et qu’il ne sait même pas apprécier, à commencer par la vie. Aujourd’hui, le monde bascule, sans doute vers l’horreur. Pourtant il veut encore rester dans l’illusion qu’il pourra par ses propres forces, sans Dieu, se relever de ses ruines. Mais Dieu a répondu :

« Qu’ils bâtissent, je renverserai »

Oui, le temps des nations est terminé. Il n’y a plus devant nous que la repentance et le retour à Christ, ou bien l’anéantissement des nations rebelles !

C’est aussi vrai pour l’Église, oui, même pour l’Église, celle qui ne craint pas Dieu :

Psaumes 10 : 13 Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cœur : Tu ne punis pas ?

Voici ce que disent les « méchants » païens : « Si Dieu existait, il ne permettrait pas cela« . Mais eux peuvent encore se repentir. Voici ce que disent les « méchants » se nommant chrétiens: « Dieu est trop bon pour permettre cela. Ça vient du diable ». Peuvent-ils encore se repentir ? Ceux qui pensent aujourd’hui dans l’Église babylonienne-laodicéenne que Dieu ne peut pas « permettre » ce qui se déroule aujourd’hui dans le monde, Lui qui compte chaque cheveu de notre tête, le relèguent au rang d’un Dieu impuissant, limité, laxiste, aveugle, indulgent, qui ne serait qu’un distributeur de bénédictions. Ils sont par Dieu Lui-même traités de méchants, car, en fait, ils ne savent rien et ne connaissent pas le Véritable.

1 Jean 5:20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.

Ce Dieu-là, ils ne le connaissent pas, donc ils sont considérés comme des méchants par Dieu, car ils ont les Écritures mais méprisent ces Écritures pour imposer leur propre « vérité », leurs dogmes, leurs propres doctrines…

Or Dieu HAIT le méchant (Psaumes 11 : 5), tout comme Il a haï Ésaü.

Dieu ne change pas et nous ne devrions pas faire comme ces Juifs qui avaient cru en Jésus – c’est écrit -, et qui se proclamaient descendants d’Abraham, mais à qui Jésus a répondu :

Jn 8: 44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. 45 Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. 

À l’époque donc, même dans la descendance d’Abraham, Dieu a déjà commencé un tri, tout comme Il le fait aujourd’hui dans son Église, tout comme Il l’a fait de tous les temps entre ceux qui aiment Dieu et ceux qui ne l’aiment pas, parce qu’ils ne se donnent pas la peine de Le connaître.

Esaü a donc bradé son droit d’aînesse pour satisfaire son ventre. Tout comme Judas plus tard vendra Jésus pour 30 deniers, un « smic », le dixième de la valeur du parfum qu’une femme de foi avait versé sur les pieds du Seigneur. Tout comme beaucoup de chrétiens se font injecter un poison aujourd’hui uniquement pour bénéficier des quelques plaisirs éphémères que peut encore donner ce monde.

Je ne parle pas de ceux qui y ont été contraints par obligation professionnelle ou familiale, ou bien saisis par la panique : tous ceux-là, on n’a pas à les juger mais juste à prier pour eux pour que Dieu les protège. Je parle de ceux qui courent se faire piquer ET QUI REFUSENT D’ENTENDRE LA VÉRITÉ, pourtant évidente et facile à vérifier.

Aie ! Il va y avoir bien des pleurs et des grincements de dents…

Tout comme Esaü, ces chrétiens-là ont méprisé la grâce de Dieu et préféré oublier Ses promesses : celles de prendre soin de nous, QUOI QU’IL ARRIVE.

Psaumes 23:4
Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège.
Et combien d’autres passages, notamment Matthieu 6: 24-34 !

Ils n’ont pas cru, ils ont ainsi méprisé Christ (Hé 6 : 5-6; 10: 29-31).

Le droit d’aînesse d’Esaü avait une valeur insensée : être l’ancêtre éponyme du peuple élu. Il a réalisé trop tard ce que ce mépris lui avait coûté, et, depuis, via ses descendants, parmi lesquels Amalek, Haman… probablement Hitler, et, spirituellement toute la chrétienté apostate qui a adopté la théologie du remplacement, il est le pire ennemi d’Israël, mais de fait le pire ennemi du Véritable Jésus. Et cela englobe l’Église apostate, qui pourtant prétend aimer Christ et qui ne sait même qu’elle est apostate. Car quel « Jésus » adore-t-elle ?

2 Co 11:4 En effet, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez accepté, vous le supportez très bien.

À quoi la reconnaît-on aujourd’hui : elle est féroce envers l’Église qui se sanctifie, qui est prête à mourir plutôt que d’accepter la marque de la bête, et cela, j’ose le dire, est déjà manifeste dans l’acceptation de la piqûre  – sauf impossibilité de s’y soustraire pour des personnes sous la contrainte extravagante des Pouvoirs Publics, mais Dieu sait tout -. Et bientôt, très bientôt car cela a commencé, dans l’acceptation des paiements par son empreinte digitale… (et la suite automatique, c’est quoi ?). On est DÉJÀ dans la marque de la bête, via tous les moyens technologiques de contrôle, via nos cartes de crédit, nos smartphones… La monnaie papier va disparaître très bientôt: c’est déjà programmé et préparé. Après, ils nous imposeront leur marque pour pouvoir acheter et vendre. On y est déjà… Ils ont déjà testé l’interdiction d’accès à des centres commerciaux sans « pass », et de quantités d’autres lieux.

Revenons au peuple élu à sa fondation. Il m’a fallu la folie mondiale actuelle orchestrée autour d’une supposée pandémie pour comprendre pourquoi Dieu voulait qu’un peuple chéri de son cœur commence par vivre durant quatre générations l’esclavagisme. Car pour avoir une famille à aimer, envers et contre tout, y compris face à l’irrémédiable dépravation du cœur humain -sans Christ-, Dieu poursuit son plan. Il a tout prévu. Il met donc à part ce peuple encore minuscule, la descendance de Jacob, douze fils qui vont devenir douze tribus. Jacob est pourtant un tricheur, un polygame – un peu par force tout de même, car le tricheur subit à son tour les tricheries de Laban ! – mais Dieu l’aime car Jacob a conscience de l’incroyable prix de la grâce de Dieu. Dès avant sa naissance, il a déjà tout fait pour naître le premier, avant son jumeau, pour recevoir le droit d’aînesse.

On pourrait penser que Dieu va faire de ce peuple encore si fragile son chouchou, le mettre dans un cocon, et lui prodiguer des grâces folles ! PAS DU TOUT !

Et pourtant :

Deut 32 : 9 Car la portion de l’Eternel, c’est son peuple, Jacob est la part de son héritage. 10 Il l’a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements; Il l’a entouré, il en a pris soin, Il l’a gardé comme la prunelle de son œil, 11 Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes.

Quand j’ai lu ce verset la première fois, j’ai pleuré, pleuré, car c’était aussi moi que Dieu avait trouvée dans « une solitude aux effroyables hurlements« . Il m’a « entourée, il a pris soin de moi, Il m’a gardée comme la prunelle de son œil »

Donc je sais ce dont mon Seigneur bien-aimé parle !

Oui, mais… Il faut que ce peuple élu accomplisse sa mission, celle d’être prêt à transmettre la parole de Dieu, au-delà des siècles et des frontières. C’est dans sa mission d’être aussi le peuple témoin. Témoin de l’immense grâce de Dieu quand on Lui obéit. Témoin de la sévérité de Dieu quand on méprise Ses lois. Il lui faudra donc faire connaître la loi divine à toutes les nations, mission qu’il accomplira souvent dans l’exil, la diaspora, et des souffrances immenses. Souvent même, au final, et même à son insu, il lui faudra supporter jusqu’à l’insupportable ce que sont les gouvernements humains, avec leurs propres lois, et ceci aussi « bons » que puissent paraître, à leur commencement, les régimes politiques propulsés par les hommes, QUELS QU’ILS SOIENT.

Donc Dieu commence par faire vivre ce peuple durant 400 ans (quatre générations, donc ce peut être moins de 400 ans) en esclavage, sous un système social d’abord agréable, grâce à Joseph. Oui, ce Joseph que les onze autres fils de Jacob ont rejeté et vendu, va être celui qui sauvera toute la famille de la famine. Mais comprenons bien que la première chose que Joseph a faite en devenant l’égal de Pharaon suite à des péripéties extravagantes, ce fut de SAUVER L’ÉGYPTE DE LA FAMINE. Et cela aussi, c’est prophétique. Dieu veut sauver les nations et le monde entier. Oui, il veut que tous les hommes soient sauvés, c’est écrit !

Pharaon, et toute l’Égypte sont si reconnaissants envers Joseph que Pharaon va accorder un statut spécial au peuple hébreu :

Gen 47: 5 Pharaon dit à Joseph : Ton père et tes frères sont venus auprès de toi. 6 Le pays d’Égypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu’ils habitent dans le pays de Gosen; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.

Ils sont esclaves, mais c’est quasi du cocooning ! Ils pourraient penser que le meilleur régime politique qui soit, c’est la royauté avec un Pharaon bienveillant dont le premier ministre est un Hébreu craignant Dieu. Presque un paradis !

Ils vont si bien l’apprécier, ce régime, que lorsqu’ils partiront d’Égypte ils regretteront ce qu’ils y ont laissé :

Nb 11: 5 Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. 

Oui, mais voilà. Puisque c’est Son peuple témoin face aux nations, Dieu veut qu’ils découvrent ce qui se cache derrière ces régimes humains si bienveillants en apparence. Car tout cela ne dure qu’un temps, tout comme aujourd’hui alors que les démocraties montrent leur vrai visage :  des démoncraties = règne des démons.

Joseph a vécu 110 ans. On ne sait quel âge il avait quand il a été élevé au pouvoir, mais disons que la vie tranquille en Égypte, pour le peuple hébreu, a dû durer quelque quatre-vingts ans ans , et perdurer encore plusieurs décennies en mémoire de ce que Joseph avait fait pour l’Égypte.

Joseph avait un discernement prophétique sur les temps à venir et sur le plan que Dieu préparait. Notamment, quand il choisit son cadet Éphraïm en préséance à son aîné Manassé, Éphraïm étant une préfiguration de la future Église, celle qui est cachée dans la main de Christ-Jésus, la Fiancée, la future épouse qui va revenir régner avec Christ durant mille ans. C’est la puînée, mais elle est née de la première Église, constituée de Juifs qui ont cru et suivi Jésus, puis de tous les goyim qui ont choisi d’être greffés sur l’olivier franc.

Gen 50:19 Joseph leur dit: «N’ayez pas peur ! Suis-je en effet à la place de Dieu ? 20 Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l’a changé en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. 21 Désormais, n’ayez donc plus peur: je pourvoirai à vos besoins et à ceux de vos enfants.» C’est ainsi qu’il les réconforta en parlant à leur cœur 24 Joseph dit à ses frères: «Je vais mourir, mais Dieu interviendra pour vous et vous fera remonter de ce pays-ci jusque dans le pays qu’il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob.»

Quelle prophétie !

Le temps s’écoule…

Act 7:17 Le temps approchait où devait s’accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s’accrut et se multiplia en Égypte, 18 jusqu’à ce que parut un autre roi, qui n’avait pas connu Joseph. 19 Ce roi, usant d’artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu’ils ne vécussent pas.

(Exactement ce qui se passe aujourd’hui: la génération des enfants est visée, sacrifiée, pour, entre autres, devenir stérile par l’effet de la « piqûre »)

Étienne, dans ce passage d’Actes 7, a résumé ce qui a sans doute duré, en tout, plus de deux siècles.

Revenons au contexte :

Exode 1:8

*Un nouveau roi parvint au pouvoir en Egypte, un roi qui n’avait pas connu Joseph12 Mais plus on accablait les Israélites, plus ils devenaient nombreux et envahissants, au point que l’on éprouva de la haine pour eux. 13 Alors les Égyptiens soumirent les Israélites à un dur esclavage. 14Ils leur rendirent la vie amère par de lourds travaux avec de l’argile et des briques ainsi que par tous les travaux des champs. Ils leur imposaient toutes ces charges avec cruauté.*

* Tout comme aujourd’hui, on nous impose des restrictions cruelles, et même des « vaxxins » destinés à en muter génétiquement ou à en tuer le plus grand nombre…

Mais les Hébreux vont devoir attendre encore 80 ans, après la mise à mort de leurs enfants mâles par Pharaon, car Il faut que ce peuple comprenne et témoigne, à la face du monde entier, qui lira par la suite ce récit écrit par Moïse, ce qu’est un pays sous domination d’hommes « qui n’ont pas connu Joseph ». Traduisons : « qui ne connaissent pas les lois divines et qui ne craignent pas Dieu« . Il faut que la situation devienne insupportable pour que, ENFIN ! ENFIN ! le peuple hébreu crie à Dieu.

N’est-ce pas ainsi que, souvent, nous arrivons à Christ, brisés, sans plus aucune espérance dans ce monde ? C’est ce qui m’est arrivé, Dieu soit loué ! N’est-ce pas là où Dieu est en train de conduire toutes les nations, pour que certaines crient à Dieu et se tournent vers lui ?

La première fois que je suis allée à Kinshasa, en 1999, le pays était totalement brisé, après 30 ans d’une tyrannie particulièrement perverse et corrompue, car soutenue pour de vils intérêts privés par des nations occidentales. Le pays entier connaissait la destruction de toutes ses infrastructures. C’était une désolation. Mais j’étais en même temps émerveillée de voir le réveil qui, progressivement, s’emparait du pays, jusqu’au sommet de l’État.

J’en ai fait la remarque aux responsables chrétiens qui m’avaient invitée et ils m’ont dit :

– Vous êtes étranges, vous, les occidentaux. Vous voulez le réveil, mais vous ne voulez pas le brisement ! Pourtant l’un est la conséquence de l’autre.

Ce n’est qu’aujourd’hui que je vois enfin pleinement combien c’est vrai au niveau d’une nation, tout autant qu’à un niveau individuel. Et l’occident, dont bien des nations ont aujourd’hui à la tête des gouvernements aussi corrompus que l’était le régime politique congolais sous Mobutu doivent passer par la désolation.

L’occident, et particulièrement la France, est déjà depuis longtemps dans l’esclavage, un esclavage habilement camouflé sous d’apparentes libertés qui lui ont coûté de plus en plus cher, et aujourd’hui, carrément, ce qu’il met dans la balance, c’est son avenir et celui de ses enfants contre de bien misérables libertés. Il s’est bardé de lois abominables qui font vomir Dieu. C’est pour cela qu’il doit être brisé.

Mais plus que cela, car le premier des esclavages, c’est l’esclavage du péché.

Jean 8:34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.

Eph 2:1 Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, 2 dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. 3 Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Donc la véritable liberté ne pourra être recouvrée que lorsque les Nations plieront le genou devant Christ. Et cela sera. Mais combien de nations subsisteront alors ?

J’ai une bonne nouvelle : la France en fera partie ! Beaucoup de prophètes l’annoncent et la Bible aussi !

Lire :

Mais après quel brisement ?

Au fait, quand l’esclavage a-t-il commencé ? Apparemment dès les plus anciens temps de l’humanité, dès qu’Adam a péché et a remis à Satan l’autorité qu’il avait reçue de Dieu pour gérer ce monde. Dès lors Satan est ainsi devenu le « prince de ce monde » (Jn 14:30).  Quand on voit l’arrogance de Lemec avec « ses » femmes en Genèse 4, on peut imaginer que la mise en esclavage des femmes, par la polygamie, existait déjà avant le déluge ! Et la mise en esclavage de l’homme par l’homme aussi, forcément.

Le peuple élu, lui, va devoir arriver au sommet de l’insupportable pour enfin crier à Dieu, devenir un peuple réellement libre et connaître enfin la paix.

Et nous ? Mais nous, pas grâce à un libérateur humain, mais grâce au Libérateur suprême, Jésus.

Romains 11:26
Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Nous verrons dans le prochain chapitre comment Dieu propose à son peuple un système divin et non humain, et comment et pourquoi ce peuple va très vite le rejeter, pour son propre malheur.