Un attentat de plus a été commis sur la terre d’Israël le 23 aout. Une jeune fille de dix-sept ans, Rina Shnerb, a été tuée, son père et son frère gravement blessés.

 

Voici peu, c’était Dvir Sorek, un jeune homme qui rentrait de Jérusalem vers la yeshiva de Judée où il étudiait qui avait été assassiné. Si je remontais dans le temps, la liste serait longue et accablante.

 

Les messages de condoléance de Juifs du monde entier ont afflué sur les médias sociaux, une fois de plus.

La presse française n’a pas dit un seul mot de l’attentat. Peut-être est-ce mieux ainsi.

Les Juifs morts assassinés ces dernières semaines l’ont tous été en Judée ou en Samarie, et la plupart des journalistes français écrivent dans ces cas-là  que des « colons » ont été tués dans les « territoires palestiniens occupés ». Mots répugnants.

Ce doit être dit une fois de plus.

Des Juifs vivent depuis des millénaires en Judée et en Samarie. Ils ont été chassés. Ils sont revenus. Ils ont subi une épuration ethnique en 1948-49 quand la Jordanie a occupé militairement la Judée et la Samarie. Ils sont revenus après 1967 quand la Jordanie a été chassée. Ils ne colonisent pas. Les traiter de « colons » est falsifier la réalité. C’est adhérer à  l’idée qu’ils ne sont pas chez eux. C’est légitimer la violence exercée contre eux au nom d’une prétendue « lutte anticolonialiste ». C’est adhérer à  une réécriture monstrueuse de l’histoire qui laisse entendre que la Judée et la Samarie ont été le territoire d’un autre peuple et d’un autre pays dont les Juifs tenteraient de s’emparer. C’est laisser de côté qu’il n’y a jamais eu un autre peuple en Judée-Samarie que le peuple juif, et jamais un pays que des Juifs auraient « colonisé ».

Parler de « colons » juifs en Judée et en Samarie est entériner l’idée que, dès lors que les Juifs n’y seraient pas chez eux, et devraient dès lors être chassés, et subir une nouvelle épuration ethnique. Et c’est soutenir l’idée qu’une nouvelle épuration ethnique serait nécessaire, et donc l’idée que la Judée et la Samarie doivent être vides toute présence juive,  judenrein, comme disaient les grands inspirateurs de la cause palestinienne, Adolf Hitler, Joseph Goebbels, Heinrich Himmler.

Les journalistes français qui emploient le mot « colons » (ou le mot « colonies ») réécrivent monstrueusement l’histoire et se font complices d’une volonté d’épuration ethnique anti-juive.

Ce doit être ajouté.

La Judée et la Samarie ne sont pas au présent des territoires « occupés ». La Jordanie les a occupés dix-huit années durant. Ils avaient été auparavant sous la coupe de l’empire ottoman. Depuis 1967, Israël ne les occupe pas. Israël ne les a pas même annexés, ce qui aurait pourtant été très justifiable et conforme à  ce que contenait le texte du Mandat confié au Royaume Uni lors de la conférence de San Remo en 1921, et destiné à  refaire vivre un foyer national juif. Une entité terroriste islamique a été installée sur les terres de Judée et de Samarie après les accords d’Oslo, l’Autorité palestinienne. Elle incite sur les terres qu’elle occupe à  la haine anti-juive et à  l’assassinat de Juifs. Elle devrait être tenue pour responsable de tout assassinat de Juifs, et en subir les conséquences.

La Judée et la Samarie n’ont jamais été terres « palestiniennes » : il n’y a jamais eu de pays appelé Palestine. Il n’y a jamais eu de « peuple palestinien », ou plus exactement, le « peuple palestinien » a été inventé fin 1967 quand le monde arabe musulman s’est vu suggérer que, pour tenter d’effacer Israël de la carte et pour perpétrer un nouveau génocide antijuif, il valait mieux inventer un « mouvement de libération nationale » et un peuple placé au service de ce mouvement. Des Arabes qui ont quitté le territoire d’Israël en 1948-49 et été maintenus dans des camps de réfugiés ont dû apprendre à  partir de fin 1967 qu’ils étaient le « peuple palestinien » et que leur tâche était d’effacer Israël de la carte et de perpétrer un nouveau génocide antijuif.

Comme l’a écrit il y a des années David Horowitz dans un livre que j’ai signé avec lui, le « peuple palestinien » est le premier peuple à  avoir été inventé pour détruire un pays et exterminer un autre peuple.

Les journalistes français qui emploient les mots « territoires palestiniens occupés » emploient le vocabulaire de l’entité terroriste islamique appelée Autorité palestinienne et entérinent l’invention d’un peuple aux fins de détruire un pays et exterminer un autre peuple.

Ce doit être précisé.

Les journalistes français qui réécrivent monstrueusement l’histoire, se font complices d’une volonté d’épuration ethnique anti-juive, emploient le vocabulaire d’une entité terroriste islamique, entérinent l’invention d’un peuple aux fins de détruire un pays et exterminer un autre peuple, se montrent abjects.

Ils se font militants d’une cause elle-même abjecte, la « cause palestinienne », qui inclut réécriture monstrueuse de l’histoire, volonté d’épuration ethnique anti-juive, création d’une entité terroriste islamique qui pratique le terrorisme islamique, utilisation de l’invention d’un peuple aux fins de détruire un pays et exterminer un autre peuple.

Ils contribuent à  armer les assassins de Juifs tels que Rina Shnerb et Dvir Sorek, ainsi que ceux de trop nombreux autres.

Ils ne sont pas seuls, hélas, à  militer pour cette cause abjecte et à  armer les assassins de Juifs. Nombre de gens de gauche et d’extrême gauche en Europe sont à  ranger dans la même catégorie. La plupart des politiciens européens aussi.

Nina Rosenwald, la présidente du Gatestone Institute me disait récemment : « il y a soixante-dix ans, les Européens ont exterminé six millions de Juifs. Nombre d’Européens aujourd’hui souhaitent l’extermination de six millions de Juifs vivant en Israël, en comptant sur un peuple inventé pour perpétrer l’extermination« .

Dois-je le dire ? Je pense qu’elle a raison.

Dois-je l’ajouter ? Tout en m’associant aux messages de condoléance, j’attends avec impatience le jour où enfin un gouvernement israélien pourra faire le nécessaire et en finir avec l’Autorité Palestinienne, et avec les autres organisations terroristes islamiques « palestiniennes ». Des organisations terroristes islamiques doivent être traitées comme telles. La place de Mahmoud Abbas, d’Ismail Haniyeh et de quelques autres devraient être dans des décombres, à  l’état de charogne. Israël a le droit de vivre en paix.

J’approuve Daniel Pipes lorsqu’il dit qu’une guerre s’achève quand il y a un vainqueur et un vaincu. La « cause palestinienne » doit être vaincue. Totalement.

Les Arabes dont on a fait les Palestiniens ont subi une telle intoxication mentale qu’ils sont pour un grand nombre d’entre eux devenus bien moins que la lie de la terre. Il est à  craindre qu’aucun pays n’en veuille si on les poussait à  partir, pas même leurs pays d’origine, car ils ont tous des pays d’origine. Il sera temps de voir ce que sera leur futur quand le moment sera venu et de voir alors à  quelles conditions ils pourraient vivre encore à  Gaza, en Judée et en Samarie, mais pour l’heure, l’urgence serait d’en finir avec l’Autorité Palestinienne, et avec les autres organisations terroristes islamiques « palestiniennes ». Oui.

Le gouvernement israélien actuel ne le fait pas car il sait que les Européens seraient « indignés », que la gauche américaine serait indignée elle aussi, que les Juifs américains, qui sont à  quatre-vingt pour cent de gauche feraient partie des indignés (le fait que le Parti Démocrate glisse vers l’antisémitisme ne dérange pas du tout quatre-vingt pour cent des Juifs américains, qui sont prêts à  voter pour des antisémites pourvu que ce soient des antisémites démocrates). Le monde musulman s’indignerait lui aussi vraisemblablement.

Si, en attendant, la peine de mort était appliquée en Israël aux tueurs de Juifs, ce serait un pas dans la bonne direction. Si les cadavres des tueurs de juifs n’étaient pas rendus à  leurs familles, mais jetés en mer, ce serait mieux encore. Si les familles de tueurs de Juifs étaient expulsées de Judée et de Samarie, ce serait une excellente décision, et peu importe où elles seraient envoyées (une ile déserte dont nul ne saurait le nom, ou un canot dans les eaux internationales, pourquoi pas ?). Si les transferts de fonds vers l’Autorité Palestinienne s’interrompaient totalement, ce serait une décision utile.

Je soutiens Binyamin Netanyahu. C’est un grand homme d’Etat. Il m’arrive de le trouver trop doux, mais je sais qu’il sait que le monde entier le regarde et est prêt à  l’incriminer.

Si je comprends que des Israéliens puissent voter pour Ayelet Shaked pour Bezalel Smotrich, ou pour Itamar Ben Gvir, j’avoue ne pas comprendre que des Israéliens puissent voter pour la gauche israélienne. Les Israéliens de gauche n’en ont-ils pas assez de voir des Juifs assassinés ? N’éprouvent-ils aucun dégoût face aux assassins ? Pensent-ils vraiment que des dirigeants d’organisations terroristes islamiques sont de potentiels « partenaires pour la paix » ? Sont-ils suicidaires ? Ne comprennent-ils pas qu’il faut en finir avec la criminelle « cause palestinienne » ? J’analyse les faits et gestes de la gauche depuis quarante ans, mais non, décidément, je ne comprends pas la gauche où qu’elle soit, et plus le temps passe, plus je pense que les gens de gauche ont un problème mental préoccupant, et dangereux pour les autres.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.