Transmis par Liberty Vox

Du Japon dévasté à  la famille Fogel assassinée, le monde est un jeu de massacre.

« Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel (Luc, 21, 10-11) ».

« Loï ! Loï ! Pourrait dire le guetteur Isaïe… Des peuples entiers sont plongés dans les alarmes et les larmes. Un même sang rouge irrigue les corps de toutes couleurs de peau. Des tsunamis ravageurs déferlent sur les côtes lointaines. Des radioactivités mortelles sont les fruits aventureux de la science. Ulcérés et cruels, des Rois et Chefs d’Etats sombrent mentalement entre confusion du mal et du haut mal. Égarés qu’ils sont dans les ombres de la vallée de la mort, ils entraînent avec eux, dans les affres de la folie qui les habite, un grand nombre de leurs sujets. Par cycles imprévisibles se révèlent des signes métaphysiques annonciateurs…

Quand l’ange de la mort fauche des moissons de vivants dans ses terres orientales, européennes, asiatiques, africaines ou américaines, on peut s’interroger sur la raison de ces soubresauts à  l’aube du troisième millénaire ; sur la dérive des civilisations humaines les plus avancées, face à  la résurgence des barbaries anciennes. Préludes au jugement de l’orgueil des nations ? À l’arrogance des puissants, souriants aux clameurs de haine, sourds aux cris des désespérés ?

Personne n’est à  même de se lever pour guider des dirigeants égarés. Dans les temps de dérélictions qui s’ouvrent devant nous, quel prophète élèvera la voix avec des paroles qui éclairent ou alertent des périls à  venir ? Quel visionnaire tracera une voie de salut dans l’épaisseur des ténèbres ? Quel génie humaniste ou homme de foi expliquera pourquoi les mots sont menteurs sur les maux qui s’abattent continûment ? Quel homme de dimension spirituelle formulera un projet salvateur ?

Quand la plus abusive des ruses du Diable suborne l’esprit des intelligents et des innocents sur sa non-existence, alors qu’il est plus que jamais présent, on mesure à  quel point les hommes d’aujourd’hui occultent sciemment l’Éternel de leur cœur ; combien ils relativisent leur conscience du bien et du mal, au point de l’inverser à  180 °. Grande est leur soif de se vouloir autonome, d’être par eux-mêmes, de s’affranchir des carcans cultuels et culturels surannés, alors qu’ils s’intoxiquent de mensonges quotidiens, de connaissances dénuées d’éthique, de cupidité et de cynisme, tout en déifiant leurs jeux de modus vivendi futiles ou mortifères.

Qui perçoit le risque de ce que les lumières de la civilisation ne s’éteignent sur l’Europe, matrice vieillissante des sociétés avancées ? Et qu’en est-il du devoir citoyen d’instruire et de proclamer autour de lui que la violence est inhérente à  la théologie de l’islam notamment, à  ses dures Lois de la charia ? Violence congénitale endémique dans l’esprit et la lettre de ces fondements médinois exhortant leurs fidèles aux barbaries médiévales pour réactiver la cruauté des razzias, des burqas « geôliennes », des crimes d’honneur horribilis, des lapidations, mutilations et décapitations décrétées au nom d’un Akbar miséricordieux ?

Mais en fait, quelle est la dimension numérique de la menace ? Un milliard trois cent millions de musulmans, soit un cinquième de la population mondiale dont la très grande majorité ne sont pas des islamistes. Entre séculiers, agnostiques, athées et membres de croyances diverses, 5 milliards de non mahométans sont assez puissants pour tenir en respect le noyau dur des idéologues et mollahs hégémonistes qui gangrènent le cœur du coran et de l’Oumma. À condition d’être informés, enseignés, organisés et déterminés, quelques centaines d’ex-islamistes rescapés, quelques milliers de musulmans réformateurs et quelques dizaines de milliers de non musulmans éclairés peuvent détruire ces nodules cancérigènes. Il est grand temps de créer un réarmement moral des peuples occidentaux, conscients des rapports de puissances antagonistes, convaincus de la force de nos valeurs historiques démocratiques et du souffle de liberté qui nous meut.

Dans le capharnaüm d’un nouveau monde oriental arabe qui cherche à  se défaire des tyrannies ancestrales, en quête de nouveaux repères, l’apparition du concept de démocraties islamiques apparaît bien improbable, voire fallacieux, étant miné par une charia sous-jacente, inhérente au coran fédérateur, coercitive et contraignante au regard des valeurs d’indépendances entrevues… en trompe-l’œil. Ces sociétés arabes qui aspirent légitimement à  se relooker en habits de libertés s’engendrent dans des révoltes sanglantes, exaltées par des incantations « Allahriques ». Elles risquent fort de se découvrir des lendemains corsetés de nouvelles frustrations en flash-back.

Le christianisme est à  nouveau la religion la plus persécutée au monde. Des chrétiens qu’on égorge çà  et là , des communautés religieuses persécutées en Chine, au Bangladesh, en Inde, au Vietnam, en Indonésie, en Corée du Nord. Bref, là  où les chrétiens sont minoritaires, là  s’y déclenchent les haines meurtrières, surtout en pays musulmans. Sur les lieux-même où le christianisme prit naissance, rayonnant jadis sur tout le Moyen-Orient, d’ancestrales manières se perpétuent : attentats, crimes, viols et tortures. En Arabie Saoudite, le culte chrétien est puni de mort. En Turquie, les anciennes communautés chrétiennes, antérieures à  l’islam, sont amenées à  disparaitre (histoire, culture, corps et âmes). En Egypte, les coptes ; au Liban, les maronites, forcés d’émigrer en Occident. En Irak, harcèlement incessant des communautés chrétiennes jusqu’à  leur disparition. Partout et en tous lieux, églises attaquées et brûlées, prêtres assassinés…


Qui d’autres seront les grands perdants des chambardements actuels ? Les Etats-Unis, par fautes et trahisons Husseiniennes de leur Président fossoyeur, qui les font décliner sur de nombreux plans ; l’Europe, économiquement affaiblie, submergée d’une masse migratoire colonisatrice et la perte de ses valeurs humanistes par la déchristianisation mortelle de son âme ; le Japon en souffrance, qui pense ses plaies et devra lutter jour et nuit pour redresser son pays Titanic avant de regagner son niveau de croisière techno-économique ; et enfin le sempiternel bouc-émissaire israélien, traqué par la haine irrationnelle d’Amalek, un des innombrables archétypes incarnés du Malin. Au cœur du dilemme métaphysique, une Jérusalem harcelée, pressurée par l’hostilité des nations coalisées. Yeroushalaïm, cœur spirituel d’Eretz Israël, qui ne devra son salut qu’aux défenses sacrificielles de ses armées.

Quant à  l’interrogation sur le sens de l’avenir de la vie ? Les pertes sont désastreuses, spécialement celles du sentiment de liberté de parler et de penser par soi-même ; l’impossibilité d’agir en secours solidaires ; la défection du courage des élites, et la cupidité mercantiles généralisées : grèves en cascades, blocages économiques, paupérisation exponentielle. Plus d’échappatoire. Impossibilité de croire et d’espérer en la providence qui fut supplantée par un concept d’Etats-providences fictif et trompeur.

Le rideau rouge d’une fin de partie de nos sociétés civilisées est en train de descendre sur le spectacle affligeant de notre monde qui délire et se désagrège.

À mes yeux, ce naufrage de l’humanité sans Dieu, qui se manifesta en pointillés tout au cours de l’Histoire, se trouve actuellement symbolisé par le massacre de la famille Fogel, dans la ville d’Itamar en Samarie, terre israélienne depuis trois millénaires. Ehud un père pionnier valeureux, Ruth, une mère courage, Yoav, un enfant de onze ans, Elad, un autre de 3 ans et Hadas, un bébé de 3 mois, poignardés ou égorgés, massacrés parce que juifs israéliens sur la terre de leurs ancêtres… par des assassins palestiniens, fruits maudits d’un palestinisme idéologique, aveuglément encensé par un monde insensé, avec la complicité active des politico-média-stases du mensonge, pendant que çà  et là , des populations arabo-palestiniennes endoctrinées, viscéralement hostiles aux juifs depuis le temps des Philistins, fêtaient cette abomination avec des cris de joie, des chants et des gâteaux dans leur univers de barbarie.

Des malédictions s’abattirent jadis sur les Philistins. Il en sera de même sur les palestiniens qui pratiquent la barbarie criminelle, ainsi que leurs alliés politiciens et médiasticiens qui se déshonorent à  jamais en les soutenant.

« Qu’en est-il de l’humanité ? Un jeu de massacre… répondent mon cœur affligé, ma gorge serrée et mes yeux pleins de larmes dans le Parvis des Gentils (1). Depuis la nuit des temps, l’équité et l’éthique du prix de la vie n’ont pas changé d’un iota. Que l’Eternel nous vienne en aide par l’avènement du Messie!

©François Celier, Pasteur et écrivain pour LibertyVox


Note (1) Partie du Temple de Jérusalem où les non-Juifs avaient le droit de s’approcher de Ha’shem.