Une cascade de noms tourbillonnent dans ma tête et les battements de mon cœur palpitent de tendresse et de reconnaissance pour LUI.

Et pour vous. Vous que je ne connais pas et pourtant, votre générosité¹ m’a permis d’avoir le nécessaire ces dernières semaines et c’est avec un esprit léger que j’ai pu continuer à vivre, confortant ma décision dans une Foi plus féroce et plus lumineuse aussi !

J’aimerais vous serrer dans mes bras, juste un instant, avec cette affection particulière qui s’appelle fraternité où les mots n’ont plus besoin d’être. Juste l’amour « agapé » de celui qui nous unit déjà dans les lieux célestes où nous serons rassemblés pour l’Éternité.

Tel un feu dévorant, cette compassion a semé la décision, celle qui rend libre. Oui, c’est comme ça que j’ai su. Je pense que j’ai toujours su finalement.

Le Père Céleste, le Saint des Saints m’y avait préparé depuis longtemps. Et si certaines traversées désertiques m’avaient paru incompréhensives dans ces moments particuliers, j’en comprends à présent toute la portée. Dans sa dimension la plus profonde, la plus lumineuse aussi.

Ce matin, seule sur la plage abandonnée de touristes et des rires d’enfants, j’ai plongé dans l’eau froide, très froide, sans hésitation, avec cette même détermination que ce combat dans lequel je me suis engagée. Celui de nous tous finalement. Et le dernier aussi.

C’était une manière de dire à mon Père : je suis d’accord, je suis prête et il est l’heure de prouver ma fidélité et ma loyauté. Comme IL l’a toujours fait pour moi depuis toujours.

Cette lutte sera ardue et sans doute la plus bouleversante de notre génération parce que le péché a atteint des sommets vertigineux à travers l’esprit de l’anti-christ qui en a déjà répandu la désolation telles des tentacules partout sur la terre !

Mais nous avons les armes spirituelles, des armes redoutables qui ont été déposées dans notre âme régénérée ! Nous n’avons pas à demander, nous avons déjà.

Et ça, on ne l’enseigne plus dans les assemblées, et c’est dommage.

Mais le temps est venu, de nous relever, nous sommes des guerriers, ses guerriers, des guerriers de la Foi qui devons nous revêtir de l’armure redoutable et spirituelle, façonnée de sa puissance dont Jésus s’est parée le premier !

Oui, nos destinées sont en marches, celles que Dieu a déjà scellé depuis longtemps. Il n’y aura pas de réveil, non, la Parole de Dieu nous le prouve à travers les Écritures, mais une armée d’hommes et de femmes se lèvent pour cette guerre effroyable contre l’humanité et plus encore contre nous, nous qui avons le sceau du Fils pour cette dernière bataille dont la victoire a été déjà remportée il y a près de 2000 ans.

Nous serons calomniés, injuriés, agressés sans doute, emprisonnés et certains, même, mourront. Parce que nous allons mettre en lumière, et ce, avec davantage de courage, ces lois qui enfreignent celles de Dieu avec arrogance et violence !

Et prendre dans nos filets les derniers désemparés, qui dans leur détresse crient à ce Dieu qu’ils ne connaissent pas encore, mais que nous avons la responsabilité d’en être les ambassadeurs.

Oui, ils nous faut les arracher à ces « esclaves » qui ont fait allégeance à l’ennemi de l’humanité, pour des richesses vaines et s’obstinent, insensés qu’ils sont à créer des lois qui sèment la détresse et la mort.

Et ces lois affligent douloureusement le cœur de notre Père. Comme le mien. Comme le tien.

Comme décrire ces crimes par milliers de bébés en devenir, sacrifiés dans le ventre de leur mères, pour prélever ce qui circule à présent dans le sang d’une grande partie de l’humanité !?

Comment imaginer ces petits êtres considérés comme suffisamment fiables, pour en extraire, vivants, leurs organes au nom de la vie ?

La vie !

Qu’est-ce que la vie pour eux, eux qui en saccagent ses balbutiements sans aucune compassion, sans un regret, dans une désinvolture et un détachement digne des nazis d’hier ?

Et ceux qui dénoncent sont déjà touchés par l’armée du N.O.M formée dans l’ombre, et ce, depuis un moment déjà.

Une sœur m’informait récemment qu’un Pasteur à Calgary au Canada, avait été arrêté. La raison ? Avoir ignoré les exigences en matière de distanciation sociale, du port du masque et du nombre limité de participants.

Pour faire simple, nous avons un homme de Dieu qui se dresse face à des autorités qui imposent un « masque », une espèce de bouts de tissu dissimulant une partie de notre visage, dans un lieu où les chants d’adoration franchissent les lèvres telles des sources d’eaux vives, au regard d’un monde céleste qui s’unit, dans l’invisible, à la Gloire du Saint des Saints ! Personne ne nous imposera d’aimer notre Roi le visage dissimulé.

Personne nous forcera à tenir un « mètre », et encore moins les mains qui se tiennent dans la fraternité dont la chaleur, elle, n’est pas « mesurable » !

« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » a dit Paul.

Ce Pasteur a choisi. Il a choisi Celui qu’il sert. Il s’appelle Tim Stephens.

Et je me réjouis que de tels hommes s’élèvent avec courage, car comme dit Michelle d’Astier de la Vigerie, la plupart des assemblées, dites « de Dieu » en sont dépourvues. C’est un échec. Un lamentable et triste échec. Le monde et ses lois sont rentrés dans ces « églises » au nom trompeur de Dieu. Ce n’est pas un jugement, non, juste une constatation attristante.

 « Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4.4)

Comme au temps de Noé disait Jésus, n’est-ce pas ? Nous avons dépassé le temps de ce patriarche, avec des autorités qui ont osé légaliser des actes jugés par Dieu comme des abominations.

Aucune civilisation passée n’a défié cet interdit. Nos nations si !

Nous avons atteint le point de non-retour.

En cela ma décision est prise, inspirée par Celui qui est ma raison d’être, ma raison de vivre, Jésus-Christ.

Je m’en vais, dans toutes les directions, vers vous, mes frères et mes sœurs que je ne connais pas, pas encore.  Je vais devenir une sorte nomadland, une voyageuse qui aura comme seul bagage sa Foi, la liberté, celle qui affranchit et l’amour de Dieu pour vous servir.

Je vais parcourir les routes, avec ma petite corsa, pour commencer, en ayant à cœur de vous rencontrer, vous qui avez su parer de couleurs cette espérance et cette Foi qui me portent, dans les moments les plus sombres. Et les plus décisifs aussi.

Nous sommes en guerre, comme disait notre cher président. En cela, il avait raison !

Et j’ai déjà signé mon engagement dans le sang de Jésus-Christ.


 

  • ¹ MAV Je rappelle que Murielle est aide-soignante et que vos dons, après mon appel, lui ont effectivement permis de souffler un petit temps alors qu’on venait brutalement de la priver d’un travail qui la passionnait et de lui couper son salaire… sans compter la douleur de devoir abandonner des patients âgés qu’elle accompagnait tous les jours et pour lesquels elle était le rayon de soleil de chaque journée. Vous pouvez continuer !

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