Quand tous les chiffres seront publiés et disponibles, il est très vraisemblable que le nombre de morts de la pandémie en cours ne sera pas plus élevé que celui d’une virulente épidémie de grippe.

Il est très vraisemblable aussi qu’on discernera clairement ce qui est déjà très visible : à savoir que l’essentiel des morts aura été des personnes âgées de 80 ans ou plus, et des personnes souffrant de pathologies qui les rendaient plus fragiles.

Il est presque certain qu’on ne verra pas d’enfants parmi les victimes, et peu de personnes de moins de 50 ans.

Il est presque certain qu’on verra que, même dans les pays où le nombre de morts semblera important, ce nombre ne fera pas bouger les moyennes annuelles de décès.

On verra aussi sans doute que la panique qui a été déclenchée a entraîné des réactions très excessives, qui ont elles-mêmes fait des morts, et conduit à d’immenses dégâts économiques, qui auraient pu être évités.

On verra que des gens qui étaient soignés pour des cancers ont arrêté leurs chimiothérapies, que des gens qui devaient être opérés ne l’ont pas été, que des vieilles personnes dans de nombreux pays ne sont pas mortes du coronavirus, mais d’absence de soins et de solitude.

On verra que les dégâts économiques ont ruiné des vies à un degré tel qu’ils ont conduit à des suicides.

On verra qu’au sein de tout cela, des dirigeants politiques ont utilisé la situation comme une opportunité pour confisquer arbitrairement les libertés les plus élémentaires, et pour faire parfois pire (j’y reviendrai).

Et on verra que, parce qu’elles ont été inondées par la peur, des populations entières ont accepté cette confiscation sans se révolter et ont admis que leur maison ou leur appartement soit transformé en prison, quasiment sans permission de sortie.

Si des gens sont lucides, ils accuseront la Chine et celle-ci doit être accusée (j’y reviendrai là aussi, et en détail).

C’est en Chine, en effet, qu’est né le coronavirus et, quelle que soit l’origine de celui-ci (de nombreux indices semblent montrer qu’il est issu du laboratoire P4 de Wuhan), la Chine a quasiment tout fait pour qu’une épidémie très localisée dans une province chinoise devienne une pandémie planétaire aussi dévastatrice que possible.

Ils accuseront aussi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui s’est transformée en outil de propagande au service de la Chine. Et de fait, l’OMS a affirmé notamment que la maladie n’était pas contagieuse et que les voyages en avion depuis Wuhan vers le reste du monde pouvaient continuer, avant de dire que la maladie était très contagieuse et que sa létalité était au moins aussi forte que celle de la grippe espagnole de 1918, ce qui laissait prévoir une hécatombe sans précédent depuis un siècle.

Si des gens sont plus lucides encore, ils accuseront les gouvernements de plusieurs pays européens d’avoir fait preuve d’incompétence criminelle, mais aussi d’avoir révélé des tendances dictatoriales, ce qui constitue une triple trahison de leur mission : un gouvernement incompétent trahit sa mission de gouvernement, un gouvernement criminel la trahit plus encore, un gouvernement censé être démocratique qui devient dictatorial est une imposture.

Les gens lucides devront aussi accuser les médias, qui ont disséminé presque sans sourciller la propagande de la Chine, celle de l’Organisation mondiale de la santé et celle des gouvernements, et ont failli à leur devoir d’informer les populations pour se transformer davantage encore en moyens de désinformation – ce qu’ils étaient déjà.

Les gens lucides ne pourront exonérer de toute responsabilité les populations, qui se sont laissées intoxiquer mentalement, ont cédé à la peur et tout accepté.

L’idée que les êtres humains sont propriétaires d’eux-mê­mes, présumés capables de décisions rationnelles et de se conduire de manière responsable a été très largement effacée dans l’essentiel de l’Europe occidentale et assez largement aux États-Unis.

Des mouvements de rébellion se sont dessinés dans quelques États américains, aucun mouvement de ce genre n’a pris forme en Europe occidentale. Strictement aucun.

Y a-t-il encore en Europe occidentale des gens qui attachent une valeur à la liberté ?

En y pensant, une phrase de Benjamin Franklin m’est revenue en mémoire :
“Un peuple prêt à sacrifier la liberté pour la sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux”.

Une autre phrase du même auteur me semble devoir être soulignée : “La liberté n’est pas un cadeau qui nous est offert par d’autres hommes, mais un droit qui nous appartient par les lois de Dieu et de la nature”.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Adapté d’un texte publié sur les4verites.com