Vraiment très intéressant et interpellant ce radical changement de style pour Hila Ben David, elle entre ici dans une autre dimension, elle le partage d’ailleurs dans une courte vidéo témoignage, dites-moi les amis,
Ne voyons-nous pas ici une des Vierges en train de sortir à la rencontre de l’Epoux ?
Puisque nous parlons de l’Epouse, du cheminement de la Fiancée qui passe des ténèbres à la lumière, regardez bien la vidéo, du cheminement seule dans la nuit pour venir à la lumière de l’Epoux qui s’en vient.
Et la Femme qui avance seule dans la nuit pour venir auprès de l’Epoux me met à cœur de vous offrir en prémisses un passage (que je viens de compléter) de mon message à venir sur le Ezer Kenegdo, le voici les amis pour votre dernière partie de Shabbat :
—————————————————————–
Marie de Béthanie,
« Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus. » (Marc 14.3).
C’est magnifique, une onction avec ses cheveux, nous y reviendrons un peu plus loin dans ce message, oui avec ses cheveux, sa gloire, toute sa gloire aux pieds du Seigneur, sa gloire et son bien le plus précieux, un parfum d’albâtre de grand prix, son bien le plus précieux et sa gloire versés conjointement dans un acte de dévoilement prophétique inimaginable. La Bina dans toute sa beauté, dans toute sa splendeur, dans toute sa subtilité, dans toute sa gloire. Tout cela sans un mot, aucune réponse à ses détracteurs, que cela soit envers sa sœur Marthe ou Judas, rien, pas un mot, elle sait dans son intériorité ce qu’elle est en train d’accomplir, elle ne ressent aucun besoin de se justifier, elle sait, oui elle sait et le Seigneur le sait aussi.
Amour, sacrifice, Emouna, acte insensé ou même folie totale pour les « raisonnables », mais aussi, mais surtout acte prophétique inouï d’une profondeur qui nous dépasse totalement. Acte prophétique relaté aujourd’hui encore 2’000 ans après. Même aujourd’hui, je crois que nous ne sommes absolument pas en mesure de percevoir le niveau prophétique de ce geste, de ces images extraordinaires, de cette profondeur.
« Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (Matthieu 26.13).
Au regard de l’apparente difficulté de recroiser les textes bibliques en relation avec cet ou peut-être ces actes, il me parait que l’essentiel se trouve dans le geste prophétique et dans des notions empreintes de profondeurs mises en exergue, les cheveux de la femme, sa gloire, les larmes, le parfum de grand prix, le tout dans une double onction au moyen des larmes et du parfum. D’ailleurs, les larmes et le parfum de grand prix ne font-ils pas partie intégrante de tout vrai cheminement avec le Seigneur ?
Mille choses seraient à dire, mais le propos ici est de mettre en exergue la dimension féminine en relation avec le Ezer Kenegdo et non uniquement la dimension féminine et assurément il y a ici avec Marie de Béthanie un lien avec le Ezer Kenego ou sens du Ezer Kenegdo prophétique dans ce qui est encore à venir en relation avec le dévoilement de l’Epouse.
Oui, il y a un formidable mystère dans ce passage: « Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (Matthieu 26.13).. Un lien direct entre l’évangile, donc la Parole de Dieu, donc Jésus, et ce geste de Marie de Béthanie. Mystère car s’il est évident que c’est elle, son nom n’est même pas mentionné. Comme si par ce geste, elle avait déjà reçu un nom nouveau qu’on ne peut connaître encore. Avant, c’est Marie, soeur de Lazarre, qui se tient au pied de Jésus pour l’écouter; Position de disciple. Mais là nous sommes dans une autre dimension. C’est le don absolu de soi-même, avec tout ce que l’on possède, dans une humilité bouleversante. Marie SAIT que Jésus va mourir et qu’il ressuscitera : il le lui a certainement dit, comme il l’avait dit à tous ses disciples et sans doute répété (Matthieu 16:21). Pourtant aucun ne l’a cru. Deux femmes seulement, Marie de Magdala et Marie de Bethanie ont cru. Toutes deux symbolisent l’Épouse, dont la foi s’est révélée inaltérable, bâtie sur le Roc. Les deux ont versé des larmes sur les pieds de Jésus, en bravant la réprobation des religieux… Je m’arrête là, car je pourrai parler encore et encore de ces deux Marie.
Pourtant que voit-on: « on ne raconte quasiment jamais, dans nos assemblées, et dans le monde entier, ce que cette femme a fait ». La dimension de foi que cela démontre échappe à la majorité.
Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Luc 18:8)
Oui, effectivement Michelle, lors de tout message d’évangélisation, l’histoire de Marie de Béthanie devrait être racontée. Avis aux évangélistes.
Ensuite, je te cite : « MYSTÈRE CAR S’IL EST ÉVIDENT QUE C’EST ELLE, SON NOM N’EST MÊME PAS MENTIONNÉ »
Pourquoi son nom n’est-il pas mentionné ? C’est une excellente question et pour chaque excellente question il y a une excellente réponse. Alors dans ma compréhension tout au moins, voici la réponse :
C’EST PAR GRÂCE ET PAR PUDEUR QUE LE NOM DE MARIE DE BÉTHANIE N’EST PAS MENTIONNÉ.
Les Ecritures, donc la Parole, donc le Seigneur lui-même dans tout son Amour et ses Merveilles n’a en aucun cas voulu associer le nom de la femme en train d’accomplir cet acte prophétique avec sa condition initiale de femme pécheresse. En vérité c’est magnifique, comme cela nous n’associons jamais Marie de Béthanie avec le péché, nous l’associons toujours avec cette onction magnifique et sa position d’écoute au pieds du Seigneur, toujours, je dis Amen.
Ensuite, il faut véritablement regarder autrement.
J’y reviendrai car je n’ai pas beaucoup de temps ce matin, mais j’avais sans attendre à cœur d’écrire cette première partie de ma pensée.
Ensuite, il faut véritablement regarder autrement ai-je dit.
Il semble, je dis bien il semble qu’il ne soit pas évident de reconstituer le puzzle de Marie de Béthanie, bien qu’il soit certain que les clés de compréhension et de révélation existent, c’est d’ailleurs le cas pour l’intégralité de la bible, sinon elle ne peut être parole et encore moins LA Parole.
Tout va être dévoilé, tout, il y a une accélération aujourd’hui qui n’est autre que celle des temps de Daniel chapitre 12.
Pour Marie de Béthanie, dans ma compréhension, il s’agit, comme bien souvent, pour ne pas dire tout le temps, en vérité c’est tout le temp car la Parole est sans début ni fin, est absolue, ultime, sans aucune limitation dans le temps, l’espace ou la matérialité, il s’agit de mettre en perspective DIFFÉRENTS TABLEAUX, DIFFÉRENTS PLANS QUI SONT SUPERPOSÉS POUR NOUS RÉVÉLER PLUSIEURS VÉRITÉS EN MÊME TEMPS. Plus encore, plusieurs vérités en même temps et pour tous les temps. Comme l’esprit grec déteste cela, oh oui, car au milieu de multiples plans superposés et en multiples perspectives il est totalement et absolument perdu, Amen, il perd tout le contrôle qu’il adore exercer, de toute façon il n’y comprend rien, il ne peut rien y comprendre, hormis le tout premier degré et encore sans aucune perspective, car en vérité il en a fait le choix.
Voici les 3 tableaux, les 3 plans pour Marie de Béthanie :
1 ) La femme pécheresse
2 ) L’onction de larmes et de parfum de grand prix
3 ) L’écoute au pieds du Seigneur
Ces trois plans se superposent, ils sont Marie de Béthanie, bien plus encore, mais ils sont déjà Marie de Béthanie.
Le tout au beau milieu, je vous le donne pêle-mêle : au beau milieu des préparatifs de Pessah, du sacrifice très proche du Seigneur, de la résurrection de Lazare en passant par l’avarice, la religiosité, la trahison imminente de Judas. Il serait d’ailleurs juste de dire qu’il s’agit ici également de plans et de tableaux.
A mes yeux, cela s’applique également au dénommé Simon, un plan nous le montre comme « pharisien » et un autre plan nous le montre comme « lépreux », dans ma compréhension ce sont deux caractéristiques à un moment donné, je ne sais pas dans quel ordre, pour nous montrer ou mène le rigorisme religieux. Pharisiens, appelés « sépulcres blanchis pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés », blanchis comme la lèpre de Simon dit « le lépreux ».
Franchement, y a-t-il deux Simon ? Deux femmes qui versent un parfum d’albâtre de grand prix ? Deux préparations de Pessah ? Deux repas ? Deux femmes qui pleurent sur les pieds du Seigneur ?
Alors oui : C’EST PAR GRÂCE ET PAR PUDEUR QUE LE NOM DE MARIE DE BÉTHANIE N’EST PAS MENTIONNÉ.
Et je redis : c’est magnifique.
Et même ainsi, il est certain qu’il reste une multitude d’éléments à déceler.
Ceci est ma vision des choses, regarder avec le prisme du Dévoilement, qui n’exclut aucunement le texte littéral, mais il me semble que cela permet de comprendre les Ecritures. Alors il y a probablement quelques imperfections « techniques » à me propos, pour cela il y a des docteurs qui pourraient vraisemblablement ajuster un peu ce côté. Et il y a aussi nos « maitres » en guématria et linguistique que sont nos frères Nico et Ogy dont les regards sur Marie de Béthanie nous seraient certainement précieux. Alors, frères, si vous ressentez de devoir ajouter votre pierre à l’édifice.
J’ai parlé également de Marie de Béthanie au sens du Ezer Kenegdo prophétique, oui je crois que cette dimension se trouve en Marie de Béthanie, ceci bien sûr en relation avec la Révélation de l’Epouse. Mais pour cela il faudra « déjà » s’approprier les notions du Ezer Kenegdo pour lesquelles j’essaye de contribuer à la révélation depuis maintenant plusieurs années, mon article à venir aura ce dévoilement pour objectif, tout au moins à hauteur des possibilités de ma contribution.
Merci, cher Dan, pour ces propos pleins de générosité qui, je le sais, viennent de ton cœur. Qu’ils te soient retournés sous forme de puissantes bénédictions, celles que le Saint, béni soit-Il, réserve aux Siens.
Dans ta sagesse, guidé par l’Esprit, tu mets le mot « maîtres » entre guillemets pour nous rappeler Matthieu 23.8 (voir TOB), verset qui demeure gravé en moi.
Quelques petites clefs de compréhension:
Béthanie, c’est « la maison de l’affliction », celle de Simon le lépreux, de Lazare malade, qui contre toute attente ressuscitera, et enfin de Marie, convaincue de péché. Béthanie, reflet de ce monde…
Maria ou Mariam, Miriam en hébreu, c’est celle qui sort de son anonymat – »une femme »– pour devenir disciple du Rabbi des rabbanim, assise à Ses pieds, assoiffée de Sa Parole (Luc 10.38-42).
Différentes choses ont été écrites au sujet de l’étymologie de Marie, avec plus ou moins de bonheur. En ce qui me concerne, je préfère laisser vibrer ma fibre midrashique et procéder par association d’idées pour voir en cette illustre sœur celle qui est « du nombre des amis, des compagnons », MéRé’im, en hébreu.
Jean 11.2 vient à notre aide dans cette révélation en levant le voile sur la véritable identité, celle qu’on n’acquiert qu’en Christ, de la pécheresse pardonnée, désormais lancée dans ce que Paul appelle sa course…
Afin d’alimenter notre réflexion, Dan, soulignons dans ce verset un mot absolument fondamental pour la compréhension de l’énigme du flacon d’albâtre. Car le quatrième Evangile nous dit ici littéralement que Marie était L’AYANT OINT le Seigneur de parfum. La forme verbale que je transcris en majuscules est le participe aoriste d’aleiphô/oindre, forme verbale qui indique que l’action visée (l’onction de Jésus au moyen de parfum) a déjà eu lieu au point du récit où nous nous trouvons en Jean 11.
Si Jean, dont le grec est simple, logique, agréable (sous réserve de l’Apocalypse, particulière sur ce point), avait fait allusion à un événement à venir, il aurait utilisé un auxiliaire courant, le verbe mellô, avec lequel on annonce ce que l’on a l’intention de faire, ce qui va arriver. Citons comme exemples Jean 7.39, 12.4 ou encore Apocalypse 12.4 et 5.
Compte tenu de la lettre de Matthieu 26, Marc 14 et Jean 12, la précision de Jean 11.2 ne peut se référer qu’à Luc 7.36ss, qui rapporte donc une scène s’étant produite antérieurement dans le ministère terrestre de notre Bien-Aimé. La femme qui y est décrite est donc bel et bien Marie de Béthanie.
Un indice important apparaît également en Marc 14.3, qui nous montre Marie ROMPANT le vase d’albâtre. Le verbe est ici suntribô, qui véhicule l’idée d’écrasement des morceaux du récipient brisé les uns contre les autres pour en extraire la totalité du liquide contenu, par définition onctueux (voir aleiphô/oindre, cité plus haut, qui implique un liquide ayant une certaine viscosité, comme l’huile), qui aurait mis trop de temps à s’écouler complètement de ce récipient s’il était par hypothèse resté intact.
Nous pouvons en déduire que le vase en question a été entamé en Luc 7.36ss, puis a été littéralement « épuisé » en Matthieu 26, Marc 14 et Jean 12.
Quelle que soit la blancheur de nos âmes, fussent-elles pures comme l’albâtre, l’huile propre aux vierges sages ne s’obtient que par le brisement. C’est là toute la leçon de la maison de l’affliction…
Du point de vue de la guématria, voici ce que je peux dire prima facie:
‘Ezer Kenegdo, c’est 360, nombre d’accomplissement (d’un cycle), en l’occurrence de la Création. C’est le nombre de degrés d’un cercle complet, nombre de degrés que parcourt notre planète autour du soleil pendant l’année (HaShanah, valeur… 360!).
360 est en outre porteur de renouveau, puisque c’est aussi la valeur de Shéni/deuxième, l’aide de Genèse 2.18 et 20 (‘Ezer, mentionné deux fois, est masculin) étant le deuxième humain créé.
Dans un système duodécimal –qui compte par douzaines et non par dizaines–, 360 est divisible par tous les nombres de 1 à 12, sauf par 7, chiffre de la Sainteté de notre Père, et 11, nombre de la discorde: Sans la présence de l’Eternel, il y aura toujours désaccord.
C’est là qu’Adam, bien que tiré de la terre/Adamah, revient au premier plan. Ce nom, Adam, a une valeur numérique de 45, produit de 5 (valeur de la lettre Hé, le Souffle de l’Esprit) et de 9 (chiffre de la vérité/’Emet, valeur 441: 4 + 4 + 1 = 9). Adam était donc le canal de l’Esprit de Vérité nécessaire à la finalisation de l »Ezer Kenegdo, rôle aujourd’hui dévolu au dernier Adam, esprit vivifiant selon 1 Corinthiens 15.45. Ainsi donc, le mâle n’est pas simplement une nuisance dont il faut de débarrasser pour pouvoir vivre une espèce de nirvana féminisé.
« Il n’est pas bon –lo tov– que l’homme soit seul », nous enseigne le premier livre de la Torah. De même, si Eve/’Havah oublie Adam, l’humain existentiellement présent au centre de son être (lettre centrale de ‘Havah: Vav, valeur 6, lettre de l’homme créé le 6ème jour), elle le remplacera par une fausse idée de la divinité (cette idée, c’est la lettre Iod) pour devenir ou plutôt intégrer ‘Hayah/la bête. Je l’ai exposé dans un commentaire de novembre 2024.
Adam, ‘Ezer Kenegdo… 45 + 360 = 405. Chose admirable, c’est lorsqu’ils se retrouvent que chacun d’entre eux peut enfin déclarer: « ‘Eqdash/Je serai saint » (valeur 405)!
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit à l’Epouse…
Suite à ton interpellation du 3 courant, j’ai continué à réfléchir…
Les matériaux sémantiques avec lesquels tu travailles sont d’une part le nom commun ‘ezer/aide/appui et la préposition/adverbe neged/devant/auprès/en présence (sans le vav/O possessif final et sans le kaph initial, selon moi un kaph d’intensité: « … tout près de/tout contre lui »).
La valeur numérique des lettres hébraïques constituant ces deux mots conduit à un total de 1310 (je tiens le détail du calcul à ta disposition).
Si tu te réfères maintenant à mon texte « Deux visions pour l’intelligence des temps », mis en ligne le 23 mars 2023 (au début duquel tu apparais, tiens, tiens…), tu verras qu’avec ce nombre, 1310, tes recherches et les miennes convergent. C’est à méditer, tu ne crois pas?
Shalom frères et sœurs,
Vraiment très intéressant et interpellant ce radical changement de style pour Hila Ben David, elle entre ici dans une autre dimension, elle le partage d’ailleurs dans une courte vidéo témoignage, dites-moi les amis,
Ne voyons-nous pas ici une des Vierges en train de sortir à la rencontre de l’Epoux ?
Et ici l’enlèvement se précise-t-il ? https://www.youtube.com/watch?v=LrFQMiFM6Qg
Puisque nous parlons de l’Epouse, du cheminement de la Fiancée qui passe des ténèbres à la lumière, regardez bien la vidéo, du cheminement seule dans la nuit pour venir à la lumière de l’Epoux qui s’en vient.
Et la Femme qui avance seule dans la nuit pour venir auprès de l’Epoux me met à cœur de vous offrir en prémisses un passage (que je viens de compléter) de mon message à venir sur le Ezer Kenegdo, le voici les amis pour votre dernière partie de Shabbat :
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Marie de Béthanie,
« Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus. » (Marc 14.3).
C’est magnifique, une onction avec ses cheveux, nous y reviendrons un peu plus loin dans ce message, oui avec ses cheveux, sa gloire, toute sa gloire aux pieds du Seigneur, sa gloire et son bien le plus précieux, un parfum d’albâtre de grand prix, son bien le plus précieux et sa gloire versés conjointement dans un acte de dévoilement prophétique inimaginable. La Bina dans toute sa beauté, dans toute sa splendeur, dans toute sa subtilité, dans toute sa gloire. Tout cela sans un mot, aucune réponse à ses détracteurs, que cela soit envers sa sœur Marthe ou Judas, rien, pas un mot, elle sait dans son intériorité ce qu’elle est en train d’accomplir, elle ne ressent aucun besoin de se justifier, elle sait, oui elle sait et le Seigneur le sait aussi.
Amour, sacrifice, Emouna, acte insensé ou même folie totale pour les « raisonnables », mais aussi, mais surtout acte prophétique inouï d’une profondeur qui nous dépasse totalement. Acte prophétique relaté aujourd’hui encore 2’000 ans après. Même aujourd’hui, je crois que nous ne sommes absolument pas en mesure de percevoir le niveau prophétique de ce geste, de ces images extraordinaires, de cette profondeur.
« Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (Matthieu 26.13).
Au regard de l’apparente difficulté de recroiser les textes bibliques en relation avec cet ou peut-être ces actes, il me parait que l’essentiel se trouve dans le geste prophétique et dans des notions empreintes de profondeurs mises en exergue, les cheveux de la femme, sa gloire, les larmes, le parfum de grand prix, le tout dans une double onction au moyen des larmes et du parfum. D’ailleurs, les larmes et le parfum de grand prix ne font-ils pas partie intégrante de tout vrai cheminement avec le Seigneur ?
Mille choses seraient à dire, mais le propos ici est de mettre en exergue la dimension féminine en relation avec le Ezer Kenegdo et non uniquement la dimension féminine et assurément il y a ici avec Marie de Béthanie un lien avec le Ezer Kenego ou sens du Ezer Kenegdo prophétique dans ce qui est encore à venir en relation avec le dévoilement de l’Epouse.
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Dan
Oui, il y a un formidable mystère dans ce passage: « Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (Matthieu 26.13).. Un lien direct entre l’évangile, donc la Parole de Dieu, donc Jésus, et ce geste de Marie de Béthanie. Mystère car s’il est évident que c’est elle, son nom n’est même pas mentionné. Comme si par ce geste, elle avait déjà reçu un nom nouveau qu’on ne peut connaître encore. Avant, c’est Marie, soeur de Lazarre, qui se tient au pied de Jésus pour l’écouter; Position de disciple. Mais là nous sommes dans une autre dimension. C’est le don absolu de soi-même, avec tout ce que l’on possède, dans une humilité bouleversante. Marie SAIT que Jésus va mourir et qu’il ressuscitera : il le lui a certainement dit, comme il l’avait dit à tous ses disciples et sans doute répété (Matthieu 16:21). Pourtant aucun ne l’a cru. Deux femmes seulement, Marie de Magdala et Marie de Bethanie ont cru. Toutes deux symbolisent l’Épouse, dont la foi s’est révélée inaltérable, bâtie sur le Roc. Les deux ont versé des larmes sur les pieds de Jésus, en bravant la réprobation des religieux… Je m’arrête là, car je pourrai parler encore et encore de ces deux Marie.
Pourtant que voit-on: « on ne raconte quasiment jamais, dans nos assemblées, et dans le monde entier, ce que cette femme a fait ». La dimension de foi que cela démontre échappe à la majorité.
Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Luc 18:8)
Oui, effectivement Michelle, lors de tout message d’évangélisation, l’histoire de Marie de Béthanie devrait être racontée. Avis aux évangélistes.
Ensuite, je te cite : « MYSTÈRE CAR S’IL EST ÉVIDENT QUE C’EST ELLE, SON NOM N’EST MÊME PAS MENTIONNÉ »
Pourquoi son nom n’est-il pas mentionné ? C’est une excellente question et pour chaque excellente question il y a une excellente réponse. Alors dans ma compréhension tout au moins, voici la réponse :
C’EST PAR GRÂCE ET PAR PUDEUR QUE LE NOM DE MARIE DE BÉTHANIE N’EST PAS MENTIONNÉ.
Les Ecritures, donc la Parole, donc le Seigneur lui-même dans tout son Amour et ses Merveilles n’a en aucun cas voulu associer le nom de la femme en train d’accomplir cet acte prophétique avec sa condition initiale de femme pécheresse. En vérité c’est magnifique, comme cela nous n’associons jamais Marie de Béthanie avec le péché, nous l’associons toujours avec cette onction magnifique et sa position d’écoute au pieds du Seigneur, toujours, je dis Amen.
Ensuite, il faut véritablement regarder autrement.
J’y reviendrai car je n’ai pas beaucoup de temps ce matin, mais j’avais sans attendre à cœur d’écrire cette première partie de ma pensée.
Dan
Marie de Béthanie,
Ensuite, il faut véritablement regarder autrement ai-je dit.
Il semble, je dis bien il semble qu’il ne soit pas évident de reconstituer le puzzle de Marie de Béthanie, bien qu’il soit certain que les clés de compréhension et de révélation existent, c’est d’ailleurs le cas pour l’intégralité de la bible, sinon elle ne peut être parole et encore moins LA Parole.
Tout va être dévoilé, tout, il y a une accélération aujourd’hui qui n’est autre que celle des temps de Daniel chapitre 12.
Pour Marie de Béthanie, dans ma compréhension, il s’agit, comme bien souvent, pour ne pas dire tout le temps, en vérité c’est tout le temp car la Parole est sans début ni fin, est absolue, ultime, sans aucune limitation dans le temps, l’espace ou la matérialité, il s’agit de mettre en perspective DIFFÉRENTS TABLEAUX, DIFFÉRENTS PLANS QUI SONT SUPERPOSÉS POUR NOUS RÉVÉLER PLUSIEURS VÉRITÉS EN MÊME TEMPS. Plus encore, plusieurs vérités en même temps et pour tous les temps. Comme l’esprit grec déteste cela, oh oui, car au milieu de multiples plans superposés et en multiples perspectives il est totalement et absolument perdu, Amen, il perd tout le contrôle qu’il adore exercer, de toute façon il n’y comprend rien, il ne peut rien y comprendre, hormis le tout premier degré et encore sans aucune perspective, car en vérité il en a fait le choix.
Voici les 3 tableaux, les 3 plans pour Marie de Béthanie :
1 ) La femme pécheresse
2 ) L’onction de larmes et de parfum de grand prix
3 ) L’écoute au pieds du Seigneur
Ces trois plans se superposent, ils sont Marie de Béthanie, bien plus encore, mais ils sont déjà Marie de Béthanie.
Le tout au beau milieu, je vous le donne pêle-mêle : au beau milieu des préparatifs de Pessah, du sacrifice très proche du Seigneur, de la résurrection de Lazare en passant par l’avarice, la religiosité, la trahison imminente de Judas. Il serait d’ailleurs juste de dire qu’il s’agit ici également de plans et de tableaux.
A mes yeux, cela s’applique également au dénommé Simon, un plan nous le montre comme « pharisien » et un autre plan nous le montre comme « lépreux », dans ma compréhension ce sont deux caractéristiques à un moment donné, je ne sais pas dans quel ordre, pour nous montrer ou mène le rigorisme religieux. Pharisiens, appelés « sépulcres blanchis pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés », blanchis comme la lèpre de Simon dit « le lépreux ».
Franchement, y a-t-il deux Simon ? Deux femmes qui versent un parfum d’albâtre de grand prix ? Deux préparations de Pessah ? Deux repas ? Deux femmes qui pleurent sur les pieds du Seigneur ?
Alors oui : C’EST PAR GRÂCE ET PAR PUDEUR QUE LE NOM DE MARIE DE BÉTHANIE N’EST PAS MENTIONNÉ.
Et je redis : c’est magnifique.
Et même ainsi, il est certain qu’il reste une multitude d’éléments à déceler.
Ceci est ma vision des choses, regarder avec le prisme du Dévoilement, qui n’exclut aucunement le texte littéral, mais il me semble que cela permet de comprendre les Ecritures. Alors il y a probablement quelques imperfections « techniques » à me propos, pour cela il y a des docteurs qui pourraient vraisemblablement ajuster un peu ce côté. Et il y a aussi nos « maitres » en guématria et linguistique que sont nos frères Nico et Ogy dont les regards sur Marie de Béthanie nous seraient certainement précieux. Alors, frères, si vous ressentez de devoir ajouter votre pierre à l’édifice.
J’ai parlé également de Marie de Béthanie au sens du Ezer Kenegdo prophétique, oui je crois que cette dimension se trouve en Marie de Béthanie, ceci bien sûr en relation avec la Révélation de l’Epouse. Mais pour cela il faudra « déjà » s’approprier les notions du Ezer Kenegdo pour lesquelles j’essaye de contribuer à la révélation depuis maintenant plusieurs années, mon article à venir aura ce dévoilement pour objectif, tout au moins à hauteur des possibilités de ma contribution.
Dan
Merci, cher Dan, pour ces propos pleins de générosité qui, je le sais, viennent de ton cœur. Qu’ils te soient retournés sous forme de puissantes bénédictions, celles que le Saint, béni soit-Il, réserve aux Siens.
Dans ta sagesse, guidé par l’Esprit, tu mets le mot « maîtres » entre guillemets pour nous rappeler Matthieu 23.8 (voir TOB), verset qui demeure gravé en moi.
Quelques petites clefs de compréhension:
Béthanie, c’est « la maison de l’affliction », celle de Simon le lépreux, de Lazare malade, qui contre toute attente ressuscitera, et enfin de Marie, convaincue de péché. Béthanie, reflet de ce monde…
Maria ou Mariam, Miriam en hébreu, c’est celle qui sort de son anonymat – »une femme »– pour devenir disciple du Rabbi des rabbanim, assise à Ses pieds, assoiffée de Sa Parole (Luc 10.38-42).
Différentes choses ont été écrites au sujet de l’étymologie de Marie, avec plus ou moins de bonheur. En ce qui me concerne, je préfère laisser vibrer ma fibre midrashique et procéder par association d’idées pour voir en cette illustre sœur celle qui est « du nombre des amis, des compagnons », MéRé’im, en hébreu.
Jean 11.2 vient à notre aide dans cette révélation en levant le voile sur la véritable identité, celle qu’on n’acquiert qu’en Christ, de la pécheresse pardonnée, désormais lancée dans ce que Paul appelle sa course…
Afin d’alimenter notre réflexion, Dan, soulignons dans ce verset un mot absolument fondamental pour la compréhension de l’énigme du flacon d’albâtre. Car le quatrième Evangile nous dit ici littéralement que Marie était L’AYANT OINT le Seigneur de parfum. La forme verbale que je transcris en majuscules est le participe aoriste d’aleiphô/oindre, forme verbale qui indique que l’action visée (l’onction de Jésus au moyen de parfum) a déjà eu lieu au point du récit où nous nous trouvons en Jean 11.
Si Jean, dont le grec est simple, logique, agréable (sous réserve de l’Apocalypse, particulière sur ce point), avait fait allusion à un événement à venir, il aurait utilisé un auxiliaire courant, le verbe mellô, avec lequel on annonce ce que l’on a l’intention de faire, ce qui va arriver. Citons comme exemples Jean 7.39, 12.4 ou encore Apocalypse 12.4 et 5.
Compte tenu de la lettre de Matthieu 26, Marc 14 et Jean 12, la précision de Jean 11.2 ne peut se référer qu’à Luc 7.36ss, qui rapporte donc une scène s’étant produite antérieurement dans le ministère terrestre de notre Bien-Aimé. La femme qui y est décrite est donc bel et bien Marie de Béthanie.
Un indice important apparaît également en Marc 14.3, qui nous montre Marie ROMPANT le vase d’albâtre. Le verbe est ici suntribô, qui véhicule l’idée d’écrasement des morceaux du récipient brisé les uns contre les autres pour en extraire la totalité du liquide contenu, par définition onctueux (voir aleiphô/oindre, cité plus haut, qui implique un liquide ayant une certaine viscosité, comme l’huile), qui aurait mis trop de temps à s’écouler complètement de ce récipient s’il était par hypothèse resté intact.
Nous pouvons en déduire que le vase en question a été entamé en Luc 7.36ss, puis a été littéralement « épuisé » en Matthieu 26, Marc 14 et Jean 12.
Quelle que soit la blancheur de nos âmes, fussent-elles pures comme l’albâtre, l’huile propre aux vierges sages ne s’obtient que par le brisement. C’est là toute la leçon de la maison de l’affliction…
Bien à toi, Dan, écris-nous vite
Nico
Du point de vue de la guématria, voici ce que je peux dire prima facie:
‘Ezer Kenegdo, c’est 360, nombre d’accomplissement (d’un cycle), en l’occurrence de la Création. C’est le nombre de degrés d’un cercle complet, nombre de degrés que parcourt notre planète autour du soleil pendant l’année (HaShanah, valeur… 360!).
360 est en outre porteur de renouveau, puisque c’est aussi la valeur de Shéni/deuxième, l’aide de Genèse 2.18 et 20 (‘Ezer, mentionné deux fois, est masculin) étant le deuxième humain créé.
Dans un système duodécimal –qui compte par douzaines et non par dizaines–, 360 est divisible par tous les nombres de 1 à 12, sauf par 7, chiffre de la Sainteté de notre Père, et 11, nombre de la discorde: Sans la présence de l’Eternel, il y aura toujours désaccord.
C’est là qu’Adam, bien que tiré de la terre/Adamah, revient au premier plan. Ce nom, Adam, a une valeur numérique de 45, produit de 5 (valeur de la lettre Hé, le Souffle de l’Esprit) et de 9 (chiffre de la vérité/’Emet, valeur 441: 4 + 4 + 1 = 9). Adam était donc le canal de l’Esprit de Vérité nécessaire à la finalisation de l »Ezer Kenegdo, rôle aujourd’hui dévolu au dernier Adam, esprit vivifiant selon 1 Corinthiens 15.45. Ainsi donc, le mâle n’est pas simplement une nuisance dont il faut de débarrasser pour pouvoir vivre une espèce de nirvana féminisé.
« Il n’est pas bon –lo tov– que l’homme soit seul », nous enseigne le premier livre de la Torah. De même, si Eve/’Havah oublie Adam, l’humain existentiellement présent au centre de son être (lettre centrale de ‘Havah: Vav, valeur 6, lettre de l’homme créé le 6ème jour), elle le remplacera par une fausse idée de la divinité (cette idée, c’est la lettre Iod) pour devenir ou plutôt intégrer ‘Hayah/la bête. Je l’ai exposé dans un commentaire de novembre 2024.
Adam, ‘Ezer Kenegdo… 45 + 360 = 405. Chose admirable, c’est lorsqu’ils se retrouvent que chacun d’entre eux peut enfin déclarer: « ‘Eqdash/Je serai saint » (valeur 405)!
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit à l’Epouse…
Hello dan,
Suite à ton interpellation du 3 courant, j’ai continué à réfléchir…
Les matériaux sémantiques avec lesquels tu travailles sont d’une part le nom commun ‘ezer/aide/appui et la préposition/adverbe neged/devant/auprès/en présence (sans le vav/O possessif final et sans le kaph initial, selon moi un kaph d’intensité: « … tout près de/tout contre lui »).
La valeur numérique des lettres hébraïques constituant ces deux mots conduit à un total de 1310 (je tiens le détail du calcul à ta disposition).
Si tu te réfères maintenant à mon texte « Deux visions pour l’intelligence des temps », mis en ligne le 23 mars 2023 (au début duquel tu apparais, tiens, tiens…), tu verras qu’avec ce nombre, 1310, tes recherches et les miennes convergent. C’est à méditer, tu ne crois pas?
Coïncidence n’est pas un mot kasher!
Shabbat Shalom à tous
Nico