Source : Du suicide à  une intense rencontre avec Dieu : Témoignage de Ravi Zacharias, aujourd’hui docteur en théologie

 » Tu entends les voeux de ceux qui souffrent, ô Eternel ! Tu affermis leur coeur; tu prêtes l’oreille pour rendre justice à  l’orphelin et à  l’opprimé  » Psaume 10.17

Voici un témoignage simple, poignant, concret, vivifiant mais surtout authentique et réel, qui nous montre une fois de plus ce que le puissance de l’amour de Dieu est capable de faire dans le cœur de tout homme qui se tourne vers lui quelque soit son état et son passé! Ravi Zacharias est indien et depuis son enfance, il a baigné dans cette atmosphère multi-religieuse caractéristique de son pays natal, l’Inde. Chemin faisant, lassé d’une vie sans but gorgée de peines morales silencieuses, il se retrouva à  l’hôpital après une tentative de suicide. Il sortit de cette expérience radicalement transformé en disciple de Jésuset missionnaire en Inde et dans d’autres pays du monde. Mais que c’est-il passé ? Y a-t-il des éléments solides venant appuyer une telle transformation et de telles déclarations quand à  Jésus-Christ ? C’est ce que nous allons voir à  travers son témoignage.

Aujourd’hui doté d’un esprit paisible et d’un intellect affûté comme un rasoir, c’est un homme doué d’une grande perception spirituelle d’une grande intégrité intellectuelle. Il a donné de nombreuses conférences dans plus de 50 pays différents et d’universités, sur la religion chrétienne, la philosophie, les religions du monde et les cultes.

Il a été lauréat de plusieurs prix pour ses livres, comme celui intitulé : l’homme peut-il vivre sans Dieu, basé en partie sur une série de lectures qu’il avait données à  l’université d’Harvard. Un autre de ses best-sellers fut le livre Jésus parmi les autres divinités. Il a fait ses études de théologie dans différentes universités aux États-Unis où il a reçu son diplôme de docteur en théologie. Il est également diplômé en droit, et a participé à  des programmes d’études avec l’université de Cambridge, en Grande-Bretagne.

Mais revenons un peu en arrière pour entendre le témoignage de Ravi Zacharias (témoignage issue d’extraits de son livre Jésus parmi les autres divinités et d’un interview donné dans le livre plaidoyer pour la foi de Lee Strobel).

 » En Inde, vous êtes le produit de votre environnement. Mon père et ma mère était chrétien mais de nom seulement ; en fait, la seule raison pour laquelle ils étaient de cette religion, c’est parce qu’ils n’étaient ni bouddhiste, ni musulman, ni hindou. Je ne me rappelle pas avoir jamais entendu l’Évangile prêché dans notre église…  »

Un système religieux de plus…

 » A l’époque, j’étais soumis à  beaucoup de pression dans une culture qui regarde les performances académiques comme ce qu’il y a de plus important. Si vous n’êtes pas dans les premiers, vous n’arriverez pas dans la vie, et je ne pouvais pas envisager une telle issue. Et puis mon père était très sévère, et pour moi c’était un véritable problème. Il me punissait physiquement très fréquemment.

Une grande solitude intérieure m’habitait. Elle était centrée sur un fait d’importance vitale : un père couronné de succès et influent ne peut pas supporter un fils indiscipliné flirtant avec l’échec dans de nombreuses directions. Ajoutez à  cela la réalité sociale d’une compétition académique effrénée, la performance scolaire ou chaque élève veut être le premier de sa classe, où le succès ou l’échec était source de fierté ou de honte public, et vous pouvez commencer à  sentir le malaise pouvant régner dans le coeur d’un enfant ne trouvant pas sa place dans le système de l’adoration de l’intellect et du culte de la performance.

La vie s’écoulait tandis que les tentacules de la pression culturelle m’enlaçait progressivement, et je le savais, je ne réussirais pas. Sans doute les paroles les plus blessantes que j’ai jamais entendues de la bouche de mon père fut celle-ci :

 » tu ne feras jamais rien dans la vie ! « 

Pour dire la vérité, il semblait avoir raison. Les consolations de ma mère étaient seules capables de me soutenir. De mon côté, je réfléchissais intérieurement et vivais avec ma douleur secrète. D’une certaine manière, nous réussissons à  vivre avec notre souffrance, mais elle nous conduit aux frontières du rejet de soi et nous rend plus vulnérables quand les rêves se brisent. Je me posais tellement de questions existentielles sans malheureusement avoir de réponses. Peut-être existaient-elles, mais j’étais incapable de les discerner dans le déluge de voies d’un pays religieux.

 » Lorsque j’ai entendu l’Évangile pour la première fois lors d’une réunion dans un auditorium, j’avais 17 ans. Je me suis dit :

 » il y a quelque chose de vrai là -dedans, et je le veux. « 

Je m’avançais quand on fit l’appel, et des conseillers prirent le temps de me parler. Mais je ne compris pas vraiment tout ce qui se passait. C’était trop à  la fois. Tout cela n’avait guère de sens pour moi, j’étais étranger à  ce vocabulaire. J’avais conscience d’un seul fait : ma vie était un échec et il me fallait quelqu’un pour m’aider à  la remettre en ordre. Je le savais, Dieu devait intervenir mais j’ignorais comment le trouver.

 » Quelques mois après cette réunion, je décidai d’en finir avec la vie. Ma décision était ferme et inébranlable. Partir calmement épargnerait à  ma famille et à  moi-même d’autres échecs. Je n’étais pas vraiment déprimé, et mes amis auraient été choqués s’ils avaient su que je pensais au suicide. Mais ma vie n’avait aucun sens ni aucun but. Je mis mon plan à  exécution. Un jour j’étais au lycée, je pris les clés de la salle de science et j’y trouvais des substances toxiques. J’en mis dans un verre d’eau, l’avalais, et m’écroulais sur les genoux.  »

C’était un adolescent perdu et sans espoir, à  genoux, secoué de spasmes violents pendant qu’il luttait pour respirer et que le poison s’infiltrait inexorablement vers le coeur.

 » Le serviteur de mes parents m’emmena de toute urgence à  l’hôpital ; s’il n’avait pas été à  la maison ce jour-là , je serais mort. Les docteurs arrivèrent à  enlever tout le poison que j’avais ingurgité. Étendue sur mon lit, un de mes amis arriva avec un nouveau testament et me fit lire le chapitre 14 de Jean relatif au dessein de Dieu. Je ne pouvais pas même tenir le livre. Mon corps déshydraté n’avait plus aucune force, et ma mère dut me lire le passage. Elle me lut l’endroit où Jésus parle à  Thomas et lui dit :  » Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au père que par moi.  » Puis elle est arrivée au verset 19, où Jésus dit à  ses disciples :

 » Car je vis, et vous vivrez aussi. « 

 » Ce verset m’a touché droit au coeur, et j’ai prié spontanément :  » Jésus, je ne sais pas très bien qui tu es, mais tu me dis que tu es celui qui dispense la vie véritable « . Je ne réalisais pas ce que représentait le péché, et dans notre culture, je n’aurais pu le comprendre. Mais ce que je saisissais, c’est qu’il m’offrait sa vie pour que je retrouve la mienne.

Je ne compris pas bien toute la signification. Il n’était pas seulement question de la vie biologique, je le savais. Rassemblant ce que je connaissais de l’amour de Dieu en Christ, du chemin qui s’ouvrait grâce à  lui et de la promesse de la vie par lui, sur ce lit d’hôpital, je décidai de remettre entre ses mains ma vie et mes quêtes.

 » Et je lui dis :

 » si tu me sors de cette chambre d’hôpital, je remuerai ciel et terre dans ma quête de la vérité « .

Cinq jours plus tard, je sortais de là  complètement transformé, j’étais un homme nouveau en qui était entré le seigneur Jésus-Christ. La transformation fut spectaculaire, comme je ne l’aurais jamais imaginé. Il n’est pas possible de la décrire autrement. Je commençais à  étudier la Bible, ce qui révolutionna complètement ma vie. Puis ce fut le tour de mes frères, et plus tard de mes parents, avant de mourir.

 » C’est dans cette chambre d’hôpital où Jésus me dit – sans que personne ne me l’expliqua – qu’il pouvait me donner ce que la vie ne peut offrir. Et je n’ai jamais regardé en arrière. Des années d’études n’ont fait que confirmer la décision que j’avais prise de le suivre. J’ai eu l’occasion de suivre des cours de philosophie à  l’université de Cambridge, avec un athée de renom, et je me souviens avoir pensé avec étonnement :  » est-ce que ce sont là  les meilleurs arguments que les athées possèdent ?  » Cela ne faisait que confirmer la véracité de l’écriture.  »

Mais ce n’est pas tout car Dieu aime aussi manifester sa gloire dans des détails subtils mais chargés de révélation :

 » Quelque trente ans après le jour où j’abandonnais ma vie à  Christ, mon épouse et moi étions en visite en Inde, décidés à  nous rendre sur la tombe de ma grand-mère. Je n’avais qu’un vague souvenir de ses funérailles, les premières auxquelles j’ai jamais assisté. Je me trouvais face à  un défi : indiquer au gardien du cimetière l’année de sa mort. J’ai fini par m’en souvenir, car à  l’époque j’avais probablement 9 ou 10 ans. Après avoir feuilleté plusieurs registres plus grands que son bureau, nous finîmes par découvrir le nom de ma grand-mère. Accompagné d’un jardinier, nous fîmes le chemin au milieu d’une accumulation de mauvaises herbes, de poussière et de gravats jusqu’à  l’endroit où se trouvait une grande dalle marquant sa tombe.

Personne ne s’y était rendu pendant presque 30 ans. Avec son petit seau d’eau et une brosse, le jardinier nettoya la saleté qui s’y étaie entassée et, à  notre grande surprise, apparu peu à  peu un verset gravé au-dessous de son nom. Mon épouse me prit la main et dit :  » regarde ce verset !  » Il était écrit :

 » Parce que moi aussi je vis, vous aussi, vous vivrez. « 

Je l’ai déjà  dit, Dieu était sur ma trace, longtemps avant que je ne le connaisse. « 

C’est vrai pour chacun d’entre nous, il suffit de se tourner vers lui avec foi pour le découvrir.

 » A dater de ce jour glorieux ou je rencontrai Jésus sur mon lit d’hôpital, toutes mes aspirations, mes espoirs, mes rêves et mes efforts tendirent à  vivre pour Celui qui m’avait sauvé, à  étudier pour Celui qui m’avait donné cette intelligence, à  le servir, lui qui avait façonné ma volonté et à  parler pour Celui qui m’avait donné une voix. La passion d’apprendre, la reconnaissance de la valeur de l’étude et le besoin de comprendre de grands penseurs et leur pensée, tout cela vint peu à  peu prendre sa place légitime. Notre intellect n’est pas destiné à  être une fin en soi, ce n’est qu’un moyen d’aller vers la pensée même de Dieu. Tant de choses se sont passées depuis ce jour précis, qu’il me faudrait écrire des volumes. Dieu m’a accordé le privilège de parler pour lui sur tous les continents et dans des dizaines de villes, de présenter l’apologie de la foi chrétienne dans certaines des plus brillantes institutions du monde. J’aime les peuples de cette terre, chacun avec ses accents, ses traditions culinaires et ses caractéristiques spécifiques.

J’ai réellement apprécié le défi le privilège que m’a procuré le sept d’être apologiste chrétien. L’apologétique chrétienne consiste à  présenter la défense de la personne et du message de Jésus-Christ. Au fil des années, j’ai acquis la conviction toujours plus grande qu’il est exactement la personne qu’il dit être, Dieu incarné, venu nous donner la plénitude de la vie et attirer le regard vers la beauté et la liberté de la vérité en nous libérant du péché et de l’autorité de Satan. L’immense joie suscitée par la transformation de milliers de vies est une joie que je ne saurais nier.

La Bible dit :  » Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.  » Pensez un peu à  cela, quelle étonnante promesse. J’encourage vivement les jeunes et les moins jeunes à  préparer leur coeur et leur esprit à  recevoir et ne pas hésiter à  utiliser leur intellect pour tester la véracité de la Bible. Je ne vois pas comment un homme ou une femme, sincère et sans idée préconçue, pourrait sortir de l’expérience sans dire qu’il n’y a absolument rien de comparable sur toute la surface de la terre.

J’ai voyagé dans le monde entier. J’ai cherché ici et ailleurs. Je n’ai véritablement rien trouvé qui puisse satisfaire les désirs les plus profond de mon esprit, de mon coeur, et de mon âme comme le fait Jésus. Il n’est pas seulement le chemin, la vérité, et la vie ; il est personnel, c’est-à -dire qu’il est mon chemin, ma vérité e ma vie, juste comme il peut l’être pour quiconque se confie en lui.

Parce que rappelez-vous ce que Paul avait dit aux athéniens :

 » Il n’est pas loin de chacun de nous « .

Et vous, qu’allez-vous décider ?