»  Tu as changé mes lamentations en allégresse, tu as délié mon sac, et tu m’as ceint de joie  «  (Psaume 30.12).

David est passé par un moment difficile. Il considère que la colère de Dieu s’est abattue sur lui :  »  Sa colère dure un instant   » (verset 6).

Il advient, parfois, que nous rendions Dieu responsable de nos maux, de nos drames personnels, de nos souffrances morales, de nos blessures. La réalité, c’est que nous-mêmes, ou notre entourage, faisons des choix de vie qui ont certaines conséquences. Si nous lançons des pierres en l’air, et que l’une d’elles nous tombe sur la tête, et nous blesse, nous ne devons pas rendre Dieu responsable de cette blessure.

Nos choix, ou ceux de nos proches, ont des conséquences sur nos vies. De nombreuses blessures trouvent leur origine dans des choix de vie inappropriés.

Certes, Dieu peut, et veut nous guérir des blessures générées par ces choix de vie, mais il est important de reconnaître que s’il change le mal en bien, c’est uniquement à  cause de sa grâce. David le proclame avec la suite du verset :   » … Sa grâce dure toute la vie  «  (verset 6).

Attention, ne vous méprenez pas sur le sens de cette parole. Ne pensez pas qu’il faut que vous vous fassiez du mal pour expérimenter la grâce de Dieu.

Comprenons ceci : Dieu n’a pas permis que l’enfant soit maltraité pour qu’il expérimente ensuite la guérison de ses blessures. De même, Dieu n’a pas voulu telle ou telle violence, ou maltraitance, pour ensuite la changer en bien. Dieu n’a pas voulu l’échec que vous avez connu, et qui a blessé votre cœur ou celui de vos proches, pour en tirer du bien. Dieu peut changer le mal en bien, mais admettons nos mauvais choix, nos mauvaises décisions, et sa grâce nous fera expérimenter la guérison.

Un divorce, un procès, une violence verbale ou physique provoquent des blessures profondes, et Dieu veut guérir ces blessures. Cependant, il serait incorrect de dire :  »  Dieu a voulu cela  « . Nous avons un Dieu qui, à  partir de tout ce qui s’est passé dans nos vies, peut encore, dans sa grâce, tirer du bien de ces drames, mais ne le rendons pas responsable de ces situations. La guérison ne sera que plus profonde. Certainement que nous-mêmes, et ceux qui nous entourent, avons fait de mauvais choix un jour ou l’autre. N’excusons pas ces mauvais choix. En les reconnaissant, croyons que Dieu veut utiliser le mal qui en est résulté, pour en faire du bien.

Un conseil pour ce jour :

Pour parvenir à  la guérison de nos blessures, il faut admettre que Dieu n’est pas responsable de ces blessures, mais que sa grâce est suffisamment grande pour changer nos douleurs en cris de joie.

Paul Calzada

 

Note MAV: le mot  »  choix   » utilisé par Paul Calzada pourrait être changé par des mots bien plus courants dans la bible:  »  péché, ou  » iniquité  « , ou  »  abomination  « . La théologie apostate de l’hypergrâce, dans laquelle chacun fait ce qui lui plaît sous prétexte qu’il n’est  »  plus sous la loi  « , en oubliant le corroliaire,  »  on en’est plus sous la loi quand on marche par l’Esprit de Dieu » car les lois divines sont alors inscrites dans nos coeurs fait des ravages. Les chrétiens ne font plus mourir la chair avec ses passions et ses désirs, mais au contraire la flattent !

Et ensuite on s’étonne de voir des familles disloquées et des vies disloquées, tout autant dans l’Église que dans le monde. Alors, répétons-le, LE PÉCHÉ A TOUJOURS DES CONSÉQUENCES, même si notre repentance sincère nous apporte le pardon de Dieu.  Car souvent, ce n’est pas au-dessus de nous que nous lançons la pierre, mais sur quelqu’un d’autre, que nous allons parfois blesser gravement ou tuer. C’est irréparable ! Et nous recevrons ce que nous avons semé… même si nous sommes pardonnés, car Dieu veut que nus ayions une sainte crainte de Dieu… pour ne plus pécher.