CHRONIQUE — Bien sûr, le pays est en campagne électorale, même si le Président sortant n’est pas encore sorti du bois. Mais, je n’arrive à croire qu’il faille attribuer à cette séquence politique le silence assourdissant qui a entouré les déclarations – pourtant très fortes ! – du professeur Raoult dans sa dernière vidéo hebdomadaire.

Voir aussi : Le Pr Raoult alerte sur le péril totalitaire: « ce n’est plus de la science mais de la croyance »

J’ai déjà eu l’occasion de relever son « Nous ne nous coucherons pas ! » inscrit dans le message de nouvel an du professeur marseillais. Aujourd’hui, il est bien clair que non seulement Didier Raoult ne se couche pas, mais qu’il se dresse et fait front.

Parce qu’il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités, y compris en matière sanitaire, on ne saurait méconnaître que l’on atteint « dix milliards de vaccins » dans le monde, et qu’il « n’y a jamais eu autant de cas » de Covid. Alors que « c’est dans les pays où l’on a le moins vacciné qu’il y a le moins de cas », on assiste à une « volonté d’augmenter la couverture vaccinale pour un vaccin dont on a la preuve sous les yeux qu’il ne marche absolument pas […]. L’épidémie flambe de plus en plus au fur et à mesure » que l’on poursuit les injections.

Point de doute par conséquent. « On est sorti de la science » pour entrer dans un autre monde : « c’est de la croyance, c’est de la religion ». Et, il est demandé à la population d’obéir « à des choses qui n’ont pas de sens ». Ce qui est d’autant plus aisé que « la seule manière d’empêcher l’obéissance, c’est d’avoir des voix alternatives ». Mais, « chaque fois qu’on fait de la censure, on empêche l’obéissance à une voix unique et, bien entendu, il ne faut pas qu’il y ait une voix unique ».

Puisque « le vaccin est devenu quelque chose qui n’est pas connecté à la réalité » (il n’arrête pas l’épidémie, il ne présente pas d’intérêt pour les personnes qui n’ont pas de facteur de risque), « le ton monte et il devient de plus en plus agressif ». Le professeur Raoult fait clairement allusion à l’ignominie du directeur de l’AP-HP qui « propose de ne plus soigner les gens qui n’obéissent pas pour quelque chose qui n’a pas de sens », et il se réfère à des études américaine ou anglaise envisageant « d’enfermer les non-vaccinés », ce qui est encore plus inadmissible car « on ne voit pas le danger que représente un non-vacciné », au moment où « les vaccinés sont aussi positifs que les non-vaccinés ».

Voir aussi : Martin Hirsch et la prise en charge de non-vaccinés : appels à sa démission… et propos démentis par les faits

Sans élever la voix, le professeur Raoult sonne néanmoins l’alarme. « Quand on veut que les gens obéissent alors que ça n’a pas de sens, ça s’appelle le totalitarisme » ; on ne doit pas entrer dans une société totalitaire « à cause de cette histoire ». Et « quand on menace de ne plus soigner les gens, ou de les enfermer, c’est de la dictature ».

« Je félicite ceux qui résistent », déclare encore Didier Raoult, en citant son ami Laurent Mucchielli.

Les médias peuvent bien ne pas relayer ses propos. Il n’en demeure pas moins que la résistance prend désormais diverses formes, comme le refus de la 3ᵉ injection, et bientôt de la 4ᵉ, en échange du plat de lentilles du passeport vaccinal.

Nos gouvernants ont pensé pouvoir éternellement abuser le peuple français. Mais, avec les « vaccinés » trois doses qui attrapent la maladie – tout le monde en connaît désormais dans son entourage ! – les yeux s’ouvrent tant sur l’inefficacité des injections que sur les graves dommages ou les décès qu’elles entraînent.

Quant à leurs opposants, ils pourraient bien se mordre les doigts de s’être associés par leurs votes, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, à des mesures privatives de liberté qui sont l’apanage ordinaire des États policiers et des régimes totalitaires. À coup sûr, le Covid ne méritait pas tant d’honneurs…

Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir