Diane Protat, avocate engagée contre le passe sanitaire et la violation des libertés, nous a accordé un entretien tout à fait passionnant où elle remet quelques pendules juridiques et professionnelles à l’heure.

 

Une question se pose à l’issue de cet entretien : comment tant d’avocats et de juges peuvent-ils docilement appliquer un ordre autoritaire, quand le sens de leur métier est de défendre les libertés.

Diane Protat s’engage depuis de nombreux mois dans la défense des libertés, notamment avec l’association Bon Sens (mais pas que). Elle a accepté de dresser pour nous le tableau de son action, et en a tiré quelques leçons dont les auditeurs feront leur beurre.

Diane Protat et la défense des libertés

Comme Diane Protat le rappelle utilement, la vocation première d’un avocat est de défendre l’Etat de droit et les libertés publiques. Ce principe élémentaire, qui devrait être au fondement de notre démocratie libérale, est décidément passé de mode. Comme nous le rappelait Maud Marian avec Diane Protat elle-même, en dehors d’un petit collectif d’avocats dont nous pouvons être fiers, tout une profession a bel et bien déserté le champ de nos droits naturels.

Mais la démission des avocats n’est pas isolée. Le service public lui-même, constitué de tant d’âmes bien-pensantes et bienveillantes, s’est rapidement rangé sous l’étiquette de l’autorité et de la violation du droit. La gestion de l’Assistance Publique à Paris, sous l’égide de Martin Hirsch, en a démontré l’étendue.

Reste qu’effectivement, ceux dont le métier est de défendre la liberté ont renoncé à cette mission première, et défendent aujourd’hui massivement l’oppression de la minorité des non-vaccinés par la tyrannie majoritaire. Tout le monde a d’ailleurs entendu des avocats trahir gravement leur métier en expliquant que la loi n’était pas contestable et qu’il fallait l’appliquer sans sourciller. Même si elle était liberticide.

Il faudra un jour faire le procès de ce que Julien Benda avait appelé en son temps la “trahison des clercs”.

Le droit sacré à la vie passé à la trappe

Il n’en reste pas moins que, dans cette affaire, une valeur fondamentale passe à la trappe, qui pourtant ne devrait jamais y passer : le droit à la vie est aujourd’hui contesté par l’Etat et par l’énarchie. Nous avons beaucoup souligné que l’analyse bénéfice-risque de la vaccination est défavorable pour les personnes de moins de 50 ans. Pourquoi, dans ces conditions, leur conseiller de se vacciner, alors que les effets secondaires du vaccin les menacent plus que le virus ?

Il y a là une faute de l’Etat qui nie les principes de la démocratie libérale. Il est aujourd’hui, sous le feu de la propagande officielle, impossible de le faire entendre. Mais tôt ou tard ce principe sacré de la culture européenne remontera à la surface.

Source