»  Homme de douleur et habitué à  la souffrance… Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris  «  (Ésaïe 53.3, 5).

La petite Kim Phuk était une fillette rieuse, malicieuse et fière de sa beauté lorsqu’un jour, tout a basculé. Son pays, le Vietnam, est entré en guerre, et un jour, elle a été gravement brûlée par une attaque au napalm. Si gravement qu’elle a été déposée à  la morgue, sans aucun soin.

Heureusement, sa mère l’a retrouvée in extremis. Mais elle était entre la vie et la mort, et elle a dû rester hospitalisée pendant quatorze mois et subir dix-sept opérations.

La photo où elle s’enfuit, nue et hurlant de douleur, est célèbre dans le monde entier. La fillette représente l’image même de l’impuissance et du désespoir.

Ses anciennes amies lui ont tourné le dos, et dès lors, sa vie n’a plus été qu’une longue suite de douleurs insoutenables. À dix-neuf ans, n’en pouvant plus, elle a décidé d’en finir. Il lui suffirait de se jeter sous une voiture pour mettre un terme à  toutes ses souffrances.

C’est alors qu’elle a trouvé un Nouveau Testament. Elle l’a dévoré en cachette et a découvert avec stupéfaction un Dieu qui avait accepté de s’abaisser et d’être mis à  mort dans d’horribles souffrances par amour pour elle. Elle a ouvert son cœur au Seigneur, si enthousiaste qu’elle a dit que même que si elle avait mille cœurs, elle les lui donnerait tous ! Malgré le rejet de sa famille, malgré les difficultés, elle a pris un nouveau départ. Elle n’était plus ni seule, ni désespérée. Elle avait trouvé l’Ami qui lui avait donné la plus grande preuve d’amour qui soit.

Vous n’avez pas été brûlé au napalm, mais peut-être que votre cœur saigne. Vous portez des cicatrices indélébiles, et elles vous font terriblement souffrir.  » Si vous saviez ce qu’on m’a fait… Si vous saviez les injustices que j’ai subies « , dites-vous.

Regardez à  Jésus, lui qui a subi la plus infâme des mises à  mort par amour pour vous. Non, vous n’êtes pas seul ! Et le suicide n’est pas, ne sera jamais une solution.  » Ne te fais point de mal « , nous recommande Jésus comme l’apôtre Paul l’a dit jadis à  un homme qui allait se tuer (Actes 16.28).

Au lieu de ruminer vos blessures, au lieu de ressasser les torts qu’on vous a faits, venez à  Celui qui a subi le sort le plus atroce en votre faveur. Il veut panser vos plaies. Vous vous souviendrez toujours du mal qu’on vous a fait, mais la blessure ne sera plus douloureuse. Elle aura cicatrisé avec l’aide du Seigneur.

Ma prière de ce jour :

Seigneur, tu sais que je suis à  bout de souffrance. Je n’arrive pas à  me sortir de ma douleur cuisante et de mon amertume. Je te prie de venir m’aider, toi le spécialiste des cœurs brisés et des situations sans issue. Merci pour ce que tu feras. Je t’ouvre grand mon cœur et je compte sur toi pour faire l’impossible dans ma vie. Amen !

Aline Neuhauser

 

Transmis par Françoise Grard