Débat sur la fin de vie. Nous dire que nous allons mourir est la seule raison de vivre de Macron et du capitalisme mondialisé décadent !

Depuis hier, les médias aux ordres pétaradent à grand bruit sur le projet de loi de fin de vie et de mort assistée. Projet de loi voulu par macron lui-même, et de ses deux neurones en luttes des classes. Soit. On goûtera la délicate attention, nous invitant à mourir, comme seul et unique projet politique du moment de l’ex LREM,

On goutera la délicate attention nous invitant à mourir, dans un moment déjà très difficile, où de gros nuages s’assombrissent sur nos têtes de vivants sans importance. Se multiplient : inflation à deux chiffres, n’en déplaisent aux chiffres truqués de l’INSEE sous tutelle de Bercy. Hausse vertigineuse des produits alimentaires dans les grands magasins, analysée par Olivier Berruyer dans un excellent article du 12 septembre 2022 sur le site ELUCID. Explosion du prix du chauffage : le prix du mégawatt est passé de 85 euros en 2021 à 800 aujourd’hui (septembre 2022). Il sera à plus de 1 000 euros au début de l’année 2023.

Et comme pour bien enfoncer le poignard dans le coeur, de peur que nous soyons encore en vie, ils nous servent, à grands renforts de médias racoleurs, ce “grand débat sur la mort”, dont nous n’avons que faire, nous pauvres vivants, dont le seul problème est de survivre seulement jusqu’à la fin de la journée …En ce sens, le poète Charles Cros, de la bande à Verlaine, disait avec sensibilité et lucidité en 1912 : “Mais toi, pour que tu vives, il te faut conquérir chaque jour la vie rétive, la vie qui renâcle, dont seul un perpétuel miracle peut te livrer la crinière sauvage… ! » (“Les fêtes quotidiennes”). ”Faire sa journée”, comme on disait dans le français populaire des années soixante : ce qui voulait dire : “faire son travail”, préoccupation de vivant, s’il en est.

Et puis, macron : pourquoi ne donnez-vous l’exemple le premier ?

Car comme aurait dit Brassens : “Nous dire que nous allons mourir est la seule raison de vivre de Macron et du capitalisme mondialisé. Ils ne s’en privent pas !”

Les Saint Jean bouche d’or, qui prêchent le martyre,

“Le plus souvent d’ailleurs, s’attardent ici bas.

“Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire,

“C’est leur raison de vivre, ils en s’en privent pas”

(Mourir pour des idées).

Le plus triste est que personne ne moufte. Ne proteste, ne se révolte devant ce noir et sinistre projet poursuivi par l’Occident décadent, consistant à ne donner la parole qu’à la grande faucheuse.

Personne pour dire :

Ô vous les boutefeux, ô vous, les bons apôtres,

“Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas,

“Mais, de grâce, morbleu ! Laissez vivre les autres !

“La vie est à peu près leur seul luxe ici bas.

(Mourir pour des idées).

La mort, la mort toujours recommencée : on ne peut pas parler de quelque chose de plus gai ? On ne peut pas proposer une petite vie heureuse ? Dans une sortie définitive du mondialisme, en sortant notamment de l’Union européenne, de l’OTAN et de Shengen, au profit d’un état nation reconstitué, défendant véritablement les intérêts du Peuple français ?

Dans un goût de la Vérité retrouvée, avec le Mensonge, pierre angulaire du système mondialisé mis au rancart pour toujours ? Où chacune et chacun aura une vie décente et joyeuse, grâce à un emploi en CDI correctement rémunéré ?

Où tous les députés et sénateurs seront supprimés. Les Gilets Jaunes rédigeront une nouvelle Constitution, esquisse d‘un pouvoir à la base, dirigeant seul à terme notre beau pays ?

Où les prix de l’énergie seront bloqués sur le modèle de ce qui s’est fait au lendemain de la seconde guerre mondiale, jusqu’aux années quatre vingts. Autant de propositions formulées par le programme du rassemblement “Pouvoir au Peuple” ?!

Le mondialisme agonise. Profitons en pour faire émerger notre programme politique en 35 points rédigé par Philippe Meens, Dominique Kern et moi.