transmis par Lorraine et mis en page et en images par Michèle H. Source: Parole de Vie

Au sein de l’Eglise du Seigneur, les relations ne sont pas toujours au beau fixe entre les frères et sœurs en Christ !

Voici quelques conseils simples pour les perfectionner !

La loi fondamentale du Royaume de Dieu, c’est l’amour !

Non pas l’amour humain, souvent si susceptible et égocentrique, mais l’amour de Jésus, pur, simple, parfait, qui donne largement et sans reproche, et sans rien attendre en retour pour lui-même.

Cet amour-là  ne se fabrique pas. Il ne se décrète pas.

Il résulte de la manifestation abondante de la vie de résurrection de Jésus dans notre nature humaine, sans que rien ne vienne faire obstacle à  la manifestation de cet amour.


Si nous remontons au début de la création, nous voyons clairement qu’Adam et Eve connaissaient cet amour, et qu’ils vivaient continuellement dans cet amour.

Non seulement cet amour les unissait par- faitement entre eux, mais il les unissait aussi à  Dieu. Ils marchaient dans la lumière de cet amour.

« La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.

Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » 1 Jean 1 : 5-7.

La lumière de Dieu, c’est Son amour. Marcher dans la lumière, c’est marcher dans l’amour de Dieu. C’est donc marcher dans une réelle communion avec Dieu, une communion consciente, dans la vérité et dans la pureté.

Marcher dans les ténèbres, c’est avoir laissé le péché entrer dans notre vie et nous contrôler.

Automatiquement, quand on laisse le péché entrer dans notre vie et que nous ne le confessons pas aussitôt, les ténèbres spirituelles s’installent, et nous ne sommes plus en communion avec Dieu.

Si nous sommes enfants de Dieu, le fait de ne plus être en communion avec le Seigneur ne signifie pas qu’Il nous ait rejetés, en tant qu’enfants. Nous restons enfants de Dieu.

Mais nous sommes des enfants qui marchent sans communion avec leur Père, et qui ne marchent plus dans Son amour.

C’est un autre esprit qui a pris le dessus, l’esprit de la puissance des ténèbres,

inspirateur de l’or- gueil,

de la rébellion

et de tout ce qui est des ténèbres.

Quand nous avons laissé les ténèbres s’ins- taller dans no- tre vie,
non seulement nous ne som- mes plus en communion avec Dieu,

mais nous ne pouvons plus être en com- munion avec nos frères.

Nous pouvons continuer à  communiquer avec eux, à  échanger et à  discuter. Mais ce n’est pas cela qui intéresse le Seigneur. Il veut que nous soyons mutuellement en communion. Parce que cette communion mutuelle, entre enfants de Dieu, résulte d’une marche dans la lumière et dans l’amour.

Une simple communication entre nous n’accomplit pas les objectifs de Dieu, qui recherche la communion dans l’amour.

Car cette communion dans l’amour est le fondement même des relations entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

La prière de Jésus était claire :

« Père, qu’ils soient un comme nous sommes un ! »

Cette seule prière réduit à  néant la fausse doctrine de la « Personne unique de Dieu, » selon laquelle le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne forment qu’une seule et unique Personne, dont le nom est Jésus.

Les enfants de Dieu peuvent être un en Christ, tout en formant plusieurs personnes, de la même manière que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un en Dieu, tout en formant trois Personnes.

On peut être, entre enfants de Dieu, en communion spirituelle dans l’amour de Dieu, sans avoir besoin de communiquer, ou du moins de trop communiquer.

Souvent, des communications accrues peuvent être recherchées comme un moyen de compenser le manque de communion.

Mais ces communications accrues sont inca- pables d’augmenter la communion !

Ce qui augmente la communion, c’est l’installation de la lumière, qui jaillit dans les ténèbres et inonde les cœurs de l’amour de Dieu !

Alors, que l’on communique ou pas, nous sommes mutuellement en communion, nous le savons,

et cette communion nous procure une joie mutuelle surna- turelle !

Recherchons donc la communion dans l’amour, et nous serons comblés dans nos relations mutuelles !

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Que s’est-il passé lors de la chute, et juste après la chute ?

« Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus » Genèse 3 : 7.

Selon la tradition Juive, avant la chute, Adam et Eve étaient nus, mais revêtus d’un vêtement de lumière resplendissant. Par la désobéissance, leur communion avec Dieu a été rompue, et ce vêtement de lumière disparut aussitôt. Ils ont vu alors qu’ils étaient nus, et ont essayé de cacher leur honte en se cousant des feuilles de figuier pour s’en faire des pagnes. Le péché était entré en eux et, avec le péché, les ténèbres spirituelles et la mort.


Quelles furent les conséquences spirituelles de la chute, et de l’installation de ces ténèbres ?

La toute première conséquence, c’est qu’Adam et Eve s’enfuirent et

« se cachèrent loin de la face de l’Eternel » Genèse 3 : 7.

Dieu est Lumière et Amour. Quand on est dans les ténèbres, la lumière divine est insupportable, et on la fuit pour se cacher loin d’elle.

Le seul moyen de supporter à  nouveau la lumière est de confesser son péché et d’invoquer le sang purificateur de Jésus, qui seul peut nous permettre de rétablir la communion brisée entre Dieu et nous, et de nous replonger avec joie dans la lumière.

La seconde conséquence, c’est que l’homme et la femme sont tombés sous la domination de la peur, à  cause de leur péché.

Ils sont donc tombés sous la coupe de Satan. Cette peur est en réalité la peur de la mort, sous une forme ou sous une autre. Adam et Eve étaient morts spirituellement, et ils commençaient à  avoir peur de l’inéluctable mort physique qui allait s’en suivre.

C’est pour cela que le Seigneur Jésus devait connaître la mort physique, pour anéantir le diable et toute sa puissance :

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à  la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à -dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » Hébreux 2 : 14-15.

Satan tient le monde entier dans la servitude par la crainte de la mort. Toute crainte est une forme de crainte de la mort, sans aucune exception ! Mais Jésus nous en a délivrés !

« Car ce n’est pas un esprit de timidité (de crainte) que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. N’aie donc point honte… » 2 Tim 1 : 7-8.

Chez Adam et Eve, comme chez tous les hommes, la honte est donc associée à  la crainte, et les deux résultent du péché.

La troisième conséquence, c’est le refus de considérer et d’admettre ses propres responsabilités dans le problème survenu, et le rejet de cette responsabilité sur les autres.

« L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.

Et l’Eternel Dieu dit à  la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé » Genèse 3 : 12-13.

L’homme rejette la responsabilité sur la femme, et même sur Dieu Lui-même (« La femme que TU as mise auprès de moi…). À son tour, la femme rejette la responsabilité sur le serpent.

Ni l’un ni l’autre ne veulent reconnaître leurs torts personnels !

Ne voyons-nous pas le même schéma dans la dégradation des relations personnelles entre frères et sœurs en Christ ?

Si ces relations personnelles se dégradent, c’est que les ténèbres spirituelles se sont déjà  installées, au moins dans la vie de certains.

Ces ténèbres spirituelles résultent nécessairement du péché non confessé.

Le péché, c’est aussi un autre mot pour définir l’action de la chair.

N’oublions pas que la chair, spirituellement parlant, est une puissance de péché et de mort. Cette puissance de péché et de mort est fixée dans nos membres, dans notre corps physique mortel.

Quand nous devenons chrétiens, nous sommes de nouvelles créatures. Dieu nous a donné un esprit nouveau, une nature nouvelle, créée à  Son image, et revêtue de la justice parfaite de Christ.

Nous avons été libérés du contrôle de la chair, ou du péché, mais pas de la présence de la chair, qui reste attachée à  nos membres et peut toujours nous contrôler, quand nous marchons selon la chair, et plus selon l’esprit.

Tout ce qui est charnel dans nos pensées, dans nos sentiments, dans nos actions et dans nos réactions, est une source de ténèbres,

qui nous envahissent et détruisent notre communion avec Dieu et avec nos frères,
et dégradent la qualité de nos relations avec eux.

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Comment perfectionner nos relations mutu- elles ?

Nos relations mutuelles vont se perfectionner, jusqu’à  devenir parfaites en Christ, quand nous aurons appris à  éliminer les ténèbres spirituelles qui causent les mauvaises relations.

Le fait qu’il y ait de mauvaises relations entre deux membres du Corps de Christ, c’est déjà  la preuve que des ténèbres spirituelles se sont glissées dans la vie au moins de l’un d’entre eux, sinon des deux.

Ces ténèbres sont produites par quelque chose de charnel qui est venu contrôler leur vie.

Si l’on veut changer et améliorer la situation, il est parfaitement inutile, en général, de chercher à  discuter ou à  communiquer avec la « partie adverse, » tant que l’on n’est pas certain d’avoir éli- miné toute source de ténèbres dans notre propre vie personnelle !

Sinon, le problème ne fera que croître !

Rappelons-nous la parabole de la paille et de la poutre !

Nous cherchons à  redresser notre frère, et à  enlever la paille que nous voyons (ou croyons voir) dans sa vie, alors que nous sommes aveugles à  la poutre qui est dans la nôtre !

Quand les ténèbres spirituelles se sont installées dans notre vie, elles produisent toujours les mêmes conséquences qu’au commencement : on fuit la lumière.

On ne veut pas affronter clairement la situation, devant Dieu et devant les autres.

On ne veut pas se sonder devant Dieu.

On adopte une conduite hypocrite.

La crainte nous domine : crainte des autres, crainte d’être jugé, crainte d’être dévoilé, crainte d’affronter directement le problème, crainte de se voir tel que l’on est.

On rejette la cause du problème sur les autres, ou sur un autre. Le rejet et l’accusation des autres dominent dans notre comportement. Même si les autres ont leur part de responsabilité, nous avons sans doute aussi la nôtre. En tout cas, si nous avons une part de responsabilité dans ces mauvaises relations, il est important que nous la connaissions et que nous puissions la voir clairement !

C’est, pour nous, une question de priorité absolue !

Normalement,
si nous n’avons aucu- ne responsabilité dans ces mauvaises rela- tions, notre esprit reste pur, et nos réactions restent bon- nes.

Comme nous sommes dans l’amour, nous restons dans la lumière, et aucune réaction de rejet, d’amertume, de colère, d’animosité, de division charnelle, ne se manifeste en nous.

Nous constatons simplement que la communion avec notre frère ou notre sœur est brisée. Nous en souffrons, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour la rétablir, mais nous ne sommes pas maîtres des réactions de nos frères. Si elles sont charnelles, nous les subissons avec tristesse, mais nous ne saisissons pas cette occasion pour réagir nous-mêmes dans la chair, en rendant de surcroît les autres responsables de la situation !


Souvent, quand nous marchons dans les ténèbres, nous ne nous en rendons pas vraiment compte, parce que nous sommes trop occupés à  voir les défauts et les responsabilités des autres. Il est très important que nous sachions cela, et que nous puissions en permanence faire cette prière :

« Seigneur, montre-moi ma part de responsabilité dans cette affaire ! Montre-moi ce que je ne vois pas ! Montre-moi ce qui est charnel en moi, et qui a pu contribuer à  la dégradation de mes relations avec mes frères ! Seigneur, je T’en prie, fais la lumière, parce que je veux marcher dans la lumière ! »

Le Seigneur est particulièrement sensible à  cette prière.

Il sait que l’exaucement de cette prière va certainement contribuer au règlement du conflit et à  l’amélioration de nos relations mutuelles. Il ne peut donc que l’exaucer ! Nous serons éclairés !

Il mettra en lumière notre hypocrisie,

notre crainte

et notre tendance à  ne voir que les causes du problème qui nous sont exté- rieures.

Il nous montrera que, dès que la part du problème qui nous revient sera réglée, nous aurons grandement contribué à  l’avancement de la solution globale !

Dieu me fera toujours comprendre que ma réaction au problème est toujours plus importante que le problème lui-même !

Une fois que toutes mes réactions charnelles auront été discernées et éliminées, je serai alors, entre les mains de Dieu, un instrument efficace pour pouvoir aider les autres à  résoudre leurs propres problèmes ! Et la qualité de nos relations mutuelles ne pourra que s’améliorer, parce que nous progresserons tous ensemble dans la lumière de l’amour divin !

Ainsi, lorsque les relations sont mauvaises entre deux ou plusieurs enfants de Dieu, le conseil le plus simple est le suivant :

– Que chacun se place honnêtement devant le Seigneur, et prie pour recevoir Sa lumière, pour ce qui le concerne personnellement.
– Que chacun soit prêt à  se remettre en cause devant Dieu et devant les autres, pour voir quelle est sa part éventuelle de responsabilités dans ce problème de mauvaises relations.

S’il y a mauvaise relation, c’est qu’il y a la chair et le péché qui contrôlent, au moins partiellement, la vie de certains. Notre prière commune doit être simple :

« Seigneur, montre-nous où se cachent cette chair et ce péché qui perturbent nos relations mutuelles. Montre-le moi en priorité pour ce qui me concerne ! Fais Ta lumière, Seigneur ! »

– Faisons nôtre cette prière de David :

« Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! À l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie ; par ta lumière nous voyons la lumière.

Etends ta bonté sur ceux qui te connaissent, et ta justice sur ceux dont le cœur est droit ! Que le pied de l’orgueil ne m’atteigne pas, et que la main des méchants ne me fasse pas fuir ! » Psaume 36 : 8-11.

Dès que le Seigneur nous aura éclairé personnellement, Il nous montrera comment éliminer ces réactions charnelles qui étaient les nôtres.

Nous retrouverons aussitôt notre communion avec le Seigneur. L’amour, le joie et la paix recommenceront à  couler librement en nous et au travers de nous. Cela se verra aussitôt, et nous deviendrons un élément de la solution du problème, au lieu d’être un élément d’aggravation du problème !

Même si les autres n’ont pas encore changé, nous aurons changé, et cela ne pourra rester caché !

Nous redeviendrons aussitôt une source de vie, et la parole de vie sera de nouveau sur nos lèvres !

Alors ceux qui ont le cœur bien disposé et qui aiment la vérité écouteront, et changeront à  leur tour. Seuls ceux qui commettent l’iniquité, et qui ne veulent pas se repentir, flétriront et seront renversés.

Mais les justes, c’est-à -dire ceux qui ont reconnu leur péché, qui s’en sont repentis, et qui se sont revêtus de la justice de Christ, brilleront de Sa lumière !

Nous sommes des enfants de lumière, brillons de Sa lumière !

« La lumière est semée pour le juste, Et la joie pour ceux dont le cœur est droit »

Psaume 97 : 11.

« La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits » Psaume 112 : 4.

« Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour.

« La voie des méchants est comme les ténèbres ; ils n’aperçoivent pas ce qui les fera tomber » Prov. 4 : 18-19.

« La lumière des justes est joyeuse, mais la lampe des méchants s’éteint » Prov. 13 : 9.

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