Voici un communiqué au sujet de la situation en Belgique.

Une proposition de loi a été soumise au Parlement fédéral qui vise à réaliser une réforme d’une ampleur sans précédent de la législation sur l’avortement.

 

Au cours des derniers mois, nous avons été témoins (les catholiques), et c’est très réjouissant, d’une mobilisation – également d’une ampleur sans précédent – des défenseurs du respect de la vie dans notre pays ! Aussi bien dans la prière que dans l’action (pétition signée par des milliers de médecins et autres soignants, de très nombreuses prises de position dans la presse et dans d’autres médias, par des personnes d’horizons très variés, envois d’emails de protestation à ceux qui nous représentent au Parlement, etc).

Après quelques semaines de répit, la proposition de loi sera de nouveau à l’agenda du Parlement en février prochain.

Il a été beaucoup question jusqu’à présent de l’allongement du délai pour avorter à 18 semaines (4,5 mois).

Une lecture attentive de la proposition de loi révèle qu’en réalité, les auteurs de la proposition de la loi veulent permettre l’avortement, non pas jusqu’à 18 semaines, mais … jusqu’au terme de la grossesse !!

En effet, la proposition de loi abolit toute sanction pénale en cas d’interruption volontaire de grossesse, y compris lorsqu’elle est pratiquée au-delà de 18 semaines. Pour s’en convaincre, lire cette étude approfondie : https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/analyse-proposition-de-loi-ivg-vers-une-depenalisation-au-dela-de-18-semaines-4-5-mois-1721.html

Le deuxième volet de la réforme envisagée – dont il a été beaucoup moins question dans les médias – vise à empêcher tous ceux qui pensent que l’avortement n’est pas une bonne idée, de s’exprimer !

En effet :

1)      L’obligation pour le médecin de rappeler les diverses possibilités d’accueil de l’enfant à naître, est supprimée (article 2 de la proposition de loi) ;

2)      La liberté des hôpitaux d’interdire la pratique de l’avortement dans leurs murs est supprimée (article 3, deuxième alinéa, de la proposition) ; et

3)      Celui qui tente d’empêcher « de quelque manière que ce soit », une femme d’accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse sera condamné à un emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros (article 4 de la proposition). Ainsi donc, le conjoint ou le compagnon de la femme enceinte qui lui envoie un sms ou un email, par exemple pour lui dire que si celle-ci va se faire avorter, cela fera chavirer leur couple, se fera condamner à minimum trois mois de prison…

De nouvelles actions sont envisagées dans les semaines à venir pour s’opposer à ce projet foncièrement contraire à la vie.

Note MAV: le site catholique invite ensuite à la prière. Nous pouvons pleurer devant Dieu, car le courant protestant, lui, ne dit rien ! Ou si faiblement qu’on ne l’entend pas, et je ne suis pas certaine que Dieu l’entende non plus.