Comment nous comportons-nous vis-à -vis des marginaux de notre société ? Que fait notre culture des pauvres, des drogués, des alcooliques, des membres de gangs, des homosexuels, des sidéens, des pécheurs ? Plus important, que fait le Corps de Christ de tous ces gens ?

Les voyons-nous comme des gens qui ont besoin d’aide, qui sont perdus et qui cherchent un chemin pour sortir de leur désespoir et de l’esclavage ? Ou alors faisons-nous comme s’ils n’existaient pas ? Est-ce que nous les gardons hors de vue, quelque part loin de nos yeux, pour que nous n’ayons pas besoin de nous en préoccuper ?

Nous avons oublié ce que Jésus a fait pour nous. Nous avons oublié que, sans Sa grâce qui nous a sauvé, nous serions tout aussi perdus, désespérés et aveugles qu’eux. Si l’on met de côté nos beaux vêtements, nos belles voitures, notre maison, nos bijoux, notre travail, notre santé, notre force et notre foi, nous aussi nous serions des indésirables. Sans Jésus, nous ne sommes rien ! Et sans compassion, nous n’avons aucune place dans le royaume de Dieu et nous n’avons aucun droit de nous considérer comme des fils et des filles du Roi.

Encore et encore, dans l’Écriture, nous voyons Jésus se détourner de sa route pour toucher la vie d’une seule personne. Même au milieu d’une grande foule, Il se concentrait souvent sur les besoins d’un pauvre mendiant, d’une prostituée, d’un collecteur d’impôt, d’un pêcheur, d’un paralytique ou d’un aveugle. Il ne voyait pas la foule, Il voyait les gens, les âmes dans le besoin qui avaient besoin d’aide.

Imagine l’impact que nous pourrions avoir sur notre monde si chaque serviteur, pasteur, évangéliste et croyant d’aujourd’hui voyait les gens de cette façon. Si seulement nous pouvions mettre de côté notre besoin d’attirer l’attention sur nous-mêmes et nous concentrer sur les besoins qui se trouvent devant nous, les visages qui expriment la solitude, les yeux qui reflètent la souffrance et la confusion partout autour du globe.

« Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » (Luc 14:21).

Nicky Cruz, évangéliste et auteur internationalement connu, s’est tourné vers Jésus Christ en se détournant d’une vie de violence et de crimes, après avoir rencontré David Wilkerson à  New York en 1958. L’histoire de sa conversion a d’abord été rapportée dans le livre La croix et le Poignard de David Wilkerson puis, plus tard, dans son propre best-seller, Du ghetto à  la vie.