De Jérusalem,
Depuis le 13 juin 2021, Israël a un nouveau gouvernement, qu’on appelle le gouvernement Bennett, et qui globalement, applique une politique de gauche. Il possède en son sein la Liste arabe unie (15 sièges sur 120), dont le parti nationaliste et islamiste Raam, dirigé par le député Mansour Abbas, nommé ministre chargé des Affaires arabes.

Au cours de leur prestation de serment, des députés de la Liste arabe unie ont juré de lutter contre « l’apartheid, l’occupation et le racisme » en remplacement de l’engagement traditionnel qui est : « Je m’engage à être loyal à l’égard de l’État d’Israël et à me consacrer à pleinement à faire mon devoir à la Knesset ».
Qui aurait pu penser, alors qu’Israël n’a jamais autant fait de concessions à l’égard des Palestiniens, et des Bédouins du Neguev notamment, que le pays serait à nouveau sous le feu d’accusation d’apartheid comme le déclare l’ONG Amnesty International ?…
Dans un rapport accablant, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, dénonce avec des mots très durs la politique de l’État hébreu envers les Palestiniens. Elle déclare : « Amnesty International demande aux autorités israéliennes de mettre fin au système d’apartheid qu’elle maintient contre tous les Palestiniens vivant sous leur contrôle effectif ».
Quelques heures plus tard, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, répondait du tac-au-tac à cette accusation : « Amnesty n’est pas une organisation des droits de l’homme mais juste une organisation radicale supplémentaire, qui fait écho à de la propagande sans examen sérieux. Au lieu de rechercher des faits, Amnesty cite les mensonges propagés par des organisations terroristes. Israël n’est pas parfait, mais c’est une démocratie attachée au droit international et ouverte à tout examen minutieux, avec une presse libre et une Cour suprême forte. Je déteste utiliser l’argument selon lequel, si Israël n’était pas un État juif, personne à Amnesty n’oserait s’y confronter. Mais dans ce cas, il n’y a pas d’autre possibilité ».
Yair Lapid rejette particulièrement le terme d’apartheid : « Amnesty ne qualifie pas la Syrie – un pays dont le gouvernement a assassiné un demi-million de ses propres citoyens – d’État « d’apartheid » ni l’Iran ou tout autre régime corrompu et meurtrier en Afrique ou en Amérique latine ».
« Au lieu de rechercher la vérité, Amnesty International fait écho aux mêmes mensonges que ceux partagés par les organisations terroristes », dit-il également.
Je veux citer Léon Rozenbaum, avocat à Jérusalem, qui résume bien les choses qui sont la vraie réalité : « Il suffit d’un peu de bonne foi pour visiter Israël, y rencontrer partout des Juifs et des Arabes vivant ensemble, dans la rue, les transports, les hôtels, les restaurants, les hôpitaux en interaction permanente et le plus souvent dans le respect réciproque. Qualifier cette réalité d’ ‘’apartheid’’ est un grossier mensonge. S’il reste des problèmes à régler, ce sera directement entre nous en évitant comme la peste les prétendus « moralisateurs » occidentaux qui sont en réalité des fauteurs de guerre ».
De tels mensonges, comme l’assène Amnesty et autres ONG soi-disant à but humanitaire, restent mensonges mais passent pour vérité. On connait ce que déclara Joseph Goebbels “un mensonge répété mille fois se transforme en vérité”. C’est hélas le cas lorsqu’il s’agit d’Israël, et bon nombre de gens et même de chrétiens, voient les Israéliens comme des occupants ou de méchants colons.
Nous ne pouvons que dénoncer ces accusations mensongères.
Il y a cependant un effet positif dans tout cela : 1) Israël fait bloc contre ces accusations injustes et cela amène finalement l’unité, et 2) malgré tout ce que fera Israël pour tenter de plaire à l’Occident, Israël doit comprendre que c’est peine perdue, et que seul le Dieu de Jacob et ceux qui Le servent seront leur soutien.
 « Ecoutez-moi, vous qui connaissez la justice. Peuple, qui porte ma Torah dans ton coeur, ne crains pas l’opprobre des hommes, et ne tremble pas devant leurs outrages »
Esaïe 51 :7
Photo : Le capitaine Ella Waweya est arabe, musulmane et soldat à Tsahal. Aujourd’hui, elle n’a plus peur de dire : «Le drapeau israélien me donne un sentiment d’appartenance et d’amour». Ella Waweya a été nommée chef adjoint du Département des communications arabes de Tsahal.